Régulièrement pendant le mois d’août, on va parler du Hellfest. Quelques membres de Soil Chronicles y étaient, accrédités ou non, et ont eu envie de partager ce qui a été pour eux un grand moment.
Aujourd’hui, après notre vétéran Erikillmister ( ici : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-2014-vu-par-erikillmister),
Celtikwar ( là : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-vu-par-celtikwar-1)
et Hitcat ( this way please : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-2014-vu-par-hitcat),
place à Metalfreak qui nous raconte la première journée du festival.
Entre coups de cœur musicaux, coups de soleil et coups de fatigue…
Texte et photo : Metalfreak
On est le 9 juillet 2014, je suis rentré depuis le 23 de Clisson et j’ai cette sensation de ne pas encore avoir atterri.
C’était mon premier Hellfest il y a bientôt 20 jours et je ne suis pas redescendu du paradis de ce festival d’Enfer.
Il aura fallu que j’attende la neuvième édition de cet évènement pour me décider à y aller.
Manque d’assurance dans ma façon de prendre des photos ? Appréhension de côtoyer autant de monde en si peu de temps ? Trop de groupes à l’affiche ? Allez savoir : il est vrai que j’ai toujours une certaine lassitude lorsqu’un concert propose plus de quatre groupes en une soirée. Alors imaginez, plus d’une centaine sur trois jours…
Non, cette année, c’était décidé, je franchissais le pas, avec une envie d’autant plus forte que je comptais faire connaître Soil Chronicles à pas mal de monde. Mince alors, tant de temps que j’ai consacré avec une grande partie de cette équipe à faire en sorte que ce webzine, à défaut d’être un must du genre, ait un minimum de crédibilité, il était temps de couvrir un évènement de grande ampleur, même si la présence de Soil sur place a permis de bons retours les années précédentes.
Grosse pression ? Peut-être ! Du bonheur ? Assurément !
C’est le mercredi que je pars de mon Isère d’adoption pour Paris, afin de couvrir un concert de Frontline Assembly (galerie photos ici : http://www.soilchronicles.fr/photographies/architects-frontline-assembly-paris-le-divan-du-monde-18-juin-2014) au Divan du Monde, histoire aussi de tester un nouvel objectif.
Ce n’est que le lendemain que je prenais un TGV pour Nantes depuis Montparnasse.
Premier petit couac dans la gare Parisienne, mon train était supprimé suite à la grève… Grève légitime certes pour une profession souhaitant ne pas voir son statut se détériorer par des volontés politiques ineptes, mais grève quand même.
Qu’à cela ne tienne, le service minimum prévoyait un TGV sur deux, j’ai pris le suivant. Ça ne m’aura retardé que d’une heure dans mon planning initial mais arriver à Clisson le jeudi vers 14h au lieu de 13h, ça n’a rien de dramatique.
Bon, ok, on s’est retrouvés l’équivalent de deux TGV dans un seul… On était plutôt serrés dans le train mais on ne va pas faire la fine bouche. On est bien debout pendant trois jours pour assister aux concerts, on peut bien être dans la même position pendant deux heures. D’autant que l’ambiance dans le train était déjà très chevelue avec 95% des personnes allant au même endroit pour les mêmes raisons.
Le bar était pillé en moins de temps que trois morceaux de Dream Theater, les bières coulaient à flot dans tout le train et les anecdotes de concerts allaient bon train tout au long du trajet. Bref, deux heures, debout certes, mais impossible à voir passer.
On était déjà à Nantes sans qu’on s’en aperçoive.
Trajet en TER du même acabit jusqu’à Clisson et nous voilà sur place.
Il était écrit que ce jour-là allait m’être faste.
On discute 5 minutes avec un habitant du coin dans le petit restaurant proche de la gare voilà qu’il nous fait découvrir à la fois le Muscadet et l’arrière de sa voiture pour nous amener sur le lieu du festival, nous faisant éviter l’interminable queue qui attendait la navette.
Recherche du pass photo à l’entrée, retrouvaille avec mon binôme accompagné de deux de ses amis, visite de l’ensemble du site et on s’en retourne à Nantes pour se faire un petit restaurant et prendre possession de la chambre d’hôtel réservée. L’idée étant surtout de prendre un max de repos avant trois jours infernaux.
C’est le vendredi matin que les choses sérieuses commençaient : d’entrée, les espagnols d’Angelus Apatrida nous assénaient leur thrash old school pleine face. Comme réveil, on a déjà connu plus calme mais le show est carré, puissant et pose bien les jalons de ce qu’on allait vivre pendant ces trois jours. L’apprentissage de la queue pour le pit photo, le roulement des photographes à la fin du morceau, la gentillesse et le professionnalisme des agents de sécurité pour nous indiquer qu’on devait laisser la place aux suivants, tout ça me convenait parfaitement. J’étais en mode découverte, je savourais ma joie et ma chance d’être là… ça m’allait.
Le soleil était déjà bien costaud, la chaleur qui allait avec était en conséquence. Beaucoup de poussière déjà…
Bref, Angelus Apatrida nous balançait ses sept titres pour un set d’une demi-heure qui est passée vitesse grand V avec une setlist convainquante (« Violent dawn », « Of men and tyrants », « Vomitive », « Give’em war », « You are next », « Blast off », « Legally brainwashed »), même si, Iron Maiden passant le soir même sur l’autre Mainstage, on aurait pu croire qu’ils allaient jouer leur reprise de « Be quick or be dead » présente sur leur troisième album « Clockwork ».
Changement de Mainstage avec les Grenoblois de Nightmare desquels je ne me lasserai définitivement jamais de revoir. Sur une telle scène qui plus est. C’est avec autant d’excitation que d’une certaine frustration que j’aborde le début de leur set. Ils ne jouent que trente minutes et en début de journée, perdant quelque part une grande partie d’un public qu’ils auraient mérité d’avoir en plus grand nombre s’ils avaient joué en fin d’après-midi. Ce petit détail mis à part, et partant du principe qu’il faut bien des groupes qui débutent les journées et d’autres qui les terminent, je me faisais un plaisir d’aller refaire la queue pour aller les shooter et les applaudir : l’intro « The aftermath » se fait entendre et d’entrée « Bringer of a no man’s land » met tout le monde d’accord. Nightmare met toujours autant de conviction à jouer que ce soit dans un bar, sur une petite scène ou au Hellfest. Leur professionnalisme n’est plus à démontrer et ils enchaînent les six titres avec un plaisir non feint. « The preacher », « I am immortal », « The gospel of Judas », « Forbidden tribe » et « Eternal winter » raviront les fans et le groupe repartira sous des applaudissements plus que mérités.
Ce qui marque lorsqu’on fait son premier Hellfest, c’est déjà la distance qui sépare les mainstage des autres scènes. Je ne voulais pas louper The Order Of Apollyon, il a fallu presser le pas pour arriver pile au début du set du groupe. La Temple m’intéressait tout particulièrement, non que je sois plus particulièrement fan de black metal que d’un autre style, mais « photogéniquement » parlant, il y a ce petit plus qui rend les concerts visuellement souvent plus intéressants. Les anglais ont tiré leurs cartouches black / death sur cette scène extrême avec une réelle efficacité. Et entendre un « Creeping death » de Metallica version black metal, c’est limite jouissif. Une belle surprise de la part d’un groupe dont je ne connaissais rien jusqu’alors mais qui a été suffisamment convainquant pour me donner envie d’en savoir plus.
Eux, je ne voulais pas les louper, alors retour sur la Mainstage pour Fueled By Fire. Pour les avoir vus il y a quelques années à Colmar lors de leur tournée pour « Spread the fire » en 2007, ils avaient tout déménagé ce soir-là : avec sept années d’expérience en plus, le résultat devait être explosif.
Pour ce que j’en ai vu, il l’a été : leur thrash old school s’est fait particulièrement efficace et les deux gratteux s’offrent des duels d’une efficacité redoutable : une véritable bourrasque lors de laquelle j’ai reconnu des purs brûlots comme « Catastrophe », « Thrash is back » et « Forsaken deity » avant de repartir dans l’autre sens pour aller voir un autre groupe dont j’attendais beaucoup : les Singapouriens d’Impiety.
Et pour le coup, j’ai presque regretté d’avoir loupé la moitié de leur set : sur les deux titres que j’ai entendus (« Accelerate the annihilation » et « Torment in fire »), ils ont prouvé qu’à trois, on pouvait foutre un boxon du feu de Dieu. Incroyables de rapidité et de maîtrise, ils ont mis un public qui ne demandait que ça aux anges, malgré un son perfectible, du moins lorsqu’on était dans le pit photo. La première vraie grosse baffe du festival.
C’est à ce moment que je commence à me trouver une passion pour la randonnée en retournant à nouveau sur la Mainstage : là se préparait la grande messe de Satan. Groupe pour lequel je voue une admiration sans borne depuis « Court in the act » (1983, quand même), c’est excité comme un acarien au salon de la moquette que je m’incruste dans la queue des photographes.
De ce set, je ne comptais pas louper ne serait-ce qu’une minute.
On faisait encore la queue lorsque l’intro « Into the fire » se faisait entendre : 40 minutes de show pendant lesquelles on a eu droit à des titres des albums chantés par Brian Ross. L’explosif « Trial by fire » enchaîné avec « Blades of steel », « Time to die », « Twenty-twenty five », « Break free », « Oppression » (tiré de leur première demo de 1981 et également présente sur « Live in the act »), « Testimony » et « Alone in the dock » ont été exécutés à la perfection. Les fans étaient ravis, le groupe a fait le métier, Brian Ross est un frontman tout en charisme. Bref, ça m’allait !
Ensuite… Gehenna ou Toxic Holocaust ? Toxic Holocaust ou Gehenna ? Ça tombe bien, je me familiarise avec la marche à pied, retour direction la Temple pour Gehenna.
Si le début ne m’a pas plus emballé que ça, n’étant pas non plus leur plus grand fan lorsque j’écoute leurs albums, et préférant sans doute le côté visuel pour les photos qu’intrinsèquement leur musique, je me suis pris au jeu petit à petit pour finalement me surprendre à secouer régulièrement la tête sur les rythmiques tout d’abord pesantes, puis plus mid tempo au fur et à mesure que le set se déroulait. Un set bien écrasant hélas desservi par un son perfectible et une basse trop omniprésente…
Soleil + chaleur + crapahutage dans la poussière = début d’insolation. Je ne remercierai jamais assez la boutique de Metallian Store pour m’avoir permis de me crémer les premiers gros coups de soleil sur lesquels le frottement du sac à appareils photos commençait à se faire douloureusement ressentir. C’est bien beau de cavaler partout mais il faudrait songer à boire et manger de temps en temps. Bref, un petit « sacrifice » de quelques minutes du set de Gehenna pour remettre tout à l’endroit et c’est tout pimpant que je retournais à l’Altar pour me faire mon premier concert de Loudblast depuis qu’ils existent…
Il faut le reconnaître, le père Buriez sait tenir sa scène et nous a balancé une dizaine de titres de pure brutalité death/thrashisante pour le bonheur des fans. « A bloody oath », « The bitter seed », « The abstract God », « Emptiness crushes my soul », « From dried bones », « Neverendin’ blast », « Flesh », « The horror within », « Cross the threshold » et « My last journey » ont régalé le public pendant trois quarts d’heure pour un set purement explosif.
Inutile de retourner sous le soleil pendant deux bonnes heures, les trois groupes suivants qui m’intéressaient vraiment passaient dans la Temple et dans l’Altar.
Deströyer 666 nous a gratifié de six titres absolument dévastateurs dont l’énorme « I am the wargod », « Rise of the predator » ou « Satanic speed metal » et a été pour moi une véritable claque, j’espérais un grand moment de leur part – je suis un indécrottable fan de « Phoenix rising » sorti en 2000 – et je n’ai pas été déçu.
Le public se massant de plus en plus sur le devant des scènes, j’écoutais le dernier titre des australiens depuis l’entrée du pit photo de l’altar : Martin Van Drunnen étant pour moi une des voix – sinon LA voix – du death metal, je n’avais pas l’intention de louper un iota du set de Hail Of Bullets.
Et là, les titres s’enchaînent : le groupe est en forme et le chanteur bien en voix. Son timbre passe décidément aussi bien en live qu’en studio. Et en plus il nous montre qu’il est vraiment heureux d’être là. « Swoop of the falcon », « Operation Z », « General winter », « DG-7 », « Pour le mérite », « On coral shores », « Red wolves of Stalin », « Tokyo napalm holocaust » et « Ordered eastward » sont autant d’entreprises de dévastation, brutales et efficaces, tels autant de blitzkrieg sur le Hellfest. 45 minutes de tuerie absolue (quoique, un petit « Full scale war » en plus, et l’orgasme n’était pas loin), malgré un son un rien perfectible, qui m’aura collé une baffe aussi monstrueuse qu’un set de Bolt Thrower. Encore un grand moment.
Et pourtant, niveau brutalité, on n’avait pas encore tout vu. Pendant que Hail Of Bullets s’affaire, c’est Impaled Nazarene qui s’apprête à jouer.
Et là, les gaillards ont transformé un endroit paisible en une furie apocalyptique pendant un set d’une bonne quinzaine de titres parmi lesquels j’ai pu reconnaître « Motörpenis », « The horny and the horned », « Sadhu Satana » ou « Ghettoblaster ». Aucune idée de la première moitié du set, je voulais prendre quelques clichés de Kadavar qui jouait juste à côté à la Valley. Le temps de shooter le groupe pendant « Liquid dream » et « Living in your head » et je retournais photographier les frappadingues finlandais.
Encore une claque magistrale et les joues commençaient à piquer. La faim aussi commençait à se faire ressentir. Je voulais malgré tout m’écouter un peu de Nocturnus AD, ayant des souvenirs fabuleux de leurs deux premiers albums « The key » (1990) et « Thresholds » (1992).
Bizarrement, je n’ai pas réussi à rentrer dans leur set. Malgré un « Lake of fire » et « « Standing in blood », les deux premiers titres de leur premier album, à aucun moment je n’ai ressenti le frisson que j’avais pu avoir lors de l’écoute d’un « The key » qu’ils jouaient intégralement pour l’occasion. L’ex-Morbid Angel Mike Browning au poste compliqué de batteur / chanteur a beau se donner à fond, ça ne prend pas. Est-ce dû au fait que le clavier n’était pas palpable ? Un son trop juste pour la musique proposée ? Un public un rien moins nombreux faute à Rob Zombie sur la Mainstage ? Toujours est-il que c’est pendant « Visions from beyond the grave » que je décidais de m’éclipser un moment au point presse pour manger un morceau.
De là, on pouvait entendre le show de Rob Zombie et j’avoue que, là non plus, ça ne me branchait pas plus que ça… Trop faim, Trop soif, et un coup de fatigue peuvent être la raison de ce manque d’intérêt… Allez savoir…
Rob Zombie entamait son dernier titre quand je repartais hors du point presse : mince, c’est quand même Sepultura qui suit. Je ne comptais pas louper ça. Le public se faisait de plus en plus nombreux et approcher des Mainstage commençait à ressembler au parcours du combattant. Inutile d’aller faire la queue au pit photo, c’est depuis la foule que je décidais de prendre mes quelques photos.
Et là, la baffe.
J’avoue avoir longtemps été, après le départ de Cavalera, réfractaire au chant de Derrick Greene… mais là… Impressionnant de charisme, il crache sa rage devant un public conquis : « The Vatican », « Kairos », « Propaganda », « Impending doom », « Manipulation of tragedy », « Convicted in life », « Dusted » et un florilège de titre issus de « l’ère Max » avec « Refuse / Resist », « Arise », « Ratamahatta », « Policia », « Roots bloody roots » qui auraient malgré tout pu être remplacés par autant de titres des deux derniers Sepultura en date sans que ça ne nuise à la qualité du show ont été autant de grands moments pendant les 45 minutes de leur set.
Ensuite ?
Une envie de me poser… un peu ! Le public s’est tellement amassé devant la Mainstage pour assister au show d’Iron Maiden qu’il était impossible d’approcher de la scène à moins de 250 mètres, tellement la foule était compacte.
Du coup, posté à à peu près 50 mètres de l’écran géant, je me suis écouté les trois premiers titres (« Moonchild », « Can I play with madness » et « The prisoner ») avant de m’éclipser. Quitte à mater Maiden sur un écran, autant acheter un éventuel DVD de ce concert par la suite s’ils ont la bonne idée d’en sortir un. Et le live report de Hitcat, qui n’en a pas perdu une miette, est lisible sur ce site (lien dans l’introduction de cet article)…
Toujours est-il que se préparait un show que j’attendais avec impatience : Watain !
Déjà, le pit photo nous était interdit, effet pyrotechniques obligent.
Aucun soucis là-dessus, c’est après une séance de faufilage autour d’un public assez compréhensif vis-à-vis des photographes que j’ai pu me trouver à distance respectable pour prendre quelques clichés… et suffisamment loin pour éviter les projections d’hémoglobine que le chanteur nous envoyait.
Le show est visuellement intéressant et d’une intensité extrême. Le set est envoûtant, passionnant, et relègue au dernier plan la semi déception de louper un show d’Iron Maiden. Les lights, souvent rouges ou sombres, mettent en évidence les tridents enflammés et autres bougies pour une ambiance solennelle par un groupe absolument possédé par sa musique.
« De profundis », « Black flames march », « Malfeitor », « Outlaw », « Reaping death », « The wild hunt », « Hymn to Qayin », « Stellarvore » et « Holocaust dawn » sont autant de morceaux de bravoure qui mettent tout le monde d’accord. On était là pour assister à un show de black metal, on a eu un pur show de black metal et le public venu ici pendant qu’Iron Maiden jouait ne s’y est pas trompé.
Les dernières notes du show de Watain sont à peine terminées que je me dépêchais de filer vers la Mainstage afin de voir un groupe que je n’avais pas encore été foutu d’aller voir en tant d’années de concerts : Slayer non sans avoir au préalable shooté rapidement Death To All sur le premier titre (« Flatenning of emotions« ).
Encore une fois, il a fallu se frayer un chemin au milieu d’un public resté après Iron Maiden mais suffisamment plus épars pour approcher la scène de façon correcte.
Kerry King et Tom Araya ont certes vieilli, Paul Bostaph sans occulter ses qualités de batteur n’est pas Dave Lombardo et l’ombre du regretté Jeff Hanneman plane toujours au-dessus de Slayer malgré un Gary Holt qui reste un putain de guitariste, les quatre thrashers arrivent encore à donner le change en matière de brutalité.
Seuls « Hate worldwide », « Disciple » et le tout nouveau titre « Implode » sont postérieurs à « Season in the abyss », tout le reste du show reste centré sur les cinq premiers albums.
Que ce soit de « Show no mercy » (« The antichrist » et « Black magic »), de l’EP « Haunting the chapel » (« Captor of sin »), d’« Hell awaits » (« Necrophiliac » et « Hell awaits »), de « Reign in blood » (« Raining blood » et « Angel of death »), de « South of heaven » (« Mandatory suicide » et « South of heaven ») ou de « Seasons in the abyss » (« War ensemble », « Dead skin mask », « Seasons in the abyss »), Slayer a fait le travail de propre et nette façon. Slayer ne s’embarrasse pas du superflu, et assène le public de leurs riffs plombés et assassins pendant une trop courte heure.
Un petit tour rapide pour voir quelques titres d’Electric Wizard (« Supercoven » et « Satanic rites of Drugula ») et on repartait direction l’hôtel (situé à Nantes) pour un repos bien mérité.
Le lendemain, debout huit heures pour reprendre la suite. Le running order promettant encore une journée riche en émotions.
1 Commentaire sur “Hellfest 2014 – Vu par Metalfreak (jour 1)”
Posté: 8th Août 2014 vers 18 h 01 min
vivement le jour 2!!!!
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