Report : Brutal Dom
Photo : Brutal Dom / Metalfreak / Cassie Di Carmilla / Lyslia Huxley
Du 17 au 19 juin 2022 – Clisson
Introduction et présentation :
Pour mon retour aux chroniques, je vais y aller de manière un peu brute. Une partie du cerveau du Dom des cavernes est encore en hibernation et se réveille dou… ce… ment. Donc autant faire avec toute la finesse de la brutalité.
Ah oui, qui suis-je ? Je me présente sous mon pseudo hérité d’un monde ancien, Brutal Dom. Il y a près de 25 ans, je faisais des chroniques de concerts et d’albums pour la préparation de l’émission de radio Chapel of Ghouls diffusée sur Sol FM à Lyon. Je les publiais aussi sur le site internet que j’avais créé pour l’émission, laissant le soin à son animateur Jeff, de faire tout le reste. J’ai ensuite créé une association de soutien aux groupes locaux de métal extrême et d’organisation de concerts du même métal, tantôt brutal, tantôt obscur, à Lyon. Cette petite structure se nommait Hammer Of Gones et vous pouvez retrouver ses péripéties sur >> ce site <<.
« Anthologie HAMMER OF GONES ». Mais je ne vais pas tout vous raconter ici car je suis en train d’écrire un livre qui le fera très bien. Ah oui, je suis sur Terre depuis plus de 50 ans, à Lyon depuis plus de 20 ans et vous pouvez m’appeler tout simplement Dom. Je ne vous en voudrai pas.
Hellfest XV – Juin 2022.
Bon, cette quinzième édition est spéciale car elle rattrape, avec sa première partie, le report de la programmation de 2020 annulée pour cause de fermeture de tous les lieux d’aisance et ajoute une seconde partie pour tous ceux qui voulaient un vrai nouveau Hellfest pour 2022. La première partie s’étend sur trois jours du vendredi 17 au dimanche 19 juin 2022, acceptant donc des billets vendus entre 2019 et 2020. La seconde partie s’étale sur quatre jours du jeudi 23 au dimanche 26 juin 2022 avec des billets vendus entre 2021 et 2022. Les trois jours off du 20 au 22 sont laissés à la libre liberté des festivaliers.
Pour ma part, je n’assiste qu’à la première partie sous couvert d’une invitation récente de M.L.A.M., chroniqueur chez Soil Chronicles, animateur de radio sur Vinyltimes et hurleur chez Hatred Dusk, avec un accès VIP de rigueur.
Petit point météo : l’été sera chaud mais les conditions caniculaires du premier week-end du Hellfest ont donné lieu à des commentaires tels que « il fait chaud en enfer », « dans la chaleur infernale du festival de l’enfer » et « c’est le soleil qui cogne le plus fort au Hellfest ».
Ma présélection :
Je ne vous cache pas que sur tous les styles de métal, je ne privilégie pas seulement le métal extrême, je ne me consacre qu’à ça ! Donc, l’essentialité de ma présélection se passe dans deux
tentes voisines, comme pour les précédentes éditions auxquelles j’ai assisté : l’Altar et la Temple.
Malgré la proximité locale de la Valley, je ne l’ai vue que de loin et la WARZONE ne m’a valu qu’un déplacement en hommage à Lemmy et sa nouvelle statue. J’ai tout de même risqué ma peau au
soleil pour atteindre la Mainstage en activité pour des groupes de vieux. Eh oui, voyez où conduit
le poids des années !
Donc pour vendredi, j’ai sélectionné NECROWRETCH, CADAVER, SETH, NECROPHOBIC, ROTTING CHRIST, AT THE GATES, ABBATH, DEATH TO ALL et MAYHEM.
Pour samedi, j’ai sélectionné HELHEIM, LOUDBLAST, KAMPFAR, TAAKE, FLOTSAM AND JETSAM, MEGADETH, GHOST (je m’expliquerai plus tard), AGRESSOR et VREID.
Et pour dimanche, le seigneur, MISERY INDEX, BORKNAGAR, DYING FETUS, 1349, JUDAS PRIEST, CORONER et WATAIN.
Jeudi 16 :
Je me rends direction « Place de la guitare » avec Chris « Metalfreak« , grand maître et photographe de Soil Chronicles. Des milliers de personnes attendent au soleil depuis des heures avec leurs bagages pour obtenir leur précieux bracelet et se diriger ensuite vers des campings potentiellement déjà bien occupés par des festivaliers arrivés depuis plusieurs jours. Nous les contournons avec dédain (NdMetalfreak : parle pour toi 😀 ) pour nous diriger immédiatement vers l’accès des personnes à très haute importance, dites VIP. Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes sur le site avec notre bracelet chargé, prêts à fondre sur nos proies, du moment où elles sont houblonnées et se boivent à grandes gorgées. J’apprécierai d’autant plus cet accès rapide le jour suivant car il mène immédiatement à la TEMPLE.
Vendredi 17 :
Necrowretch :
C’est le premier groupe de ma présélection sur l’ordre de passage pour cette édition 2022 du Hellfest. Je me suis donc pointé quelques minutes avant sous la tente de l’Altar. Cette année, mon accès VIP m’a permis de zapper l’attente interminable de l’entrée au festival le premier jour. Sous la tente de la Temple, jouait encore Mortis Mutilati devant une affluence correcte pour l’heure.
J’aurais dû venir les voir. Je me suis alors placé facilement à ma place privilégiée, c’est-à-dire au milieu de la salle, un peu devant la table de mixage. C’est l’endroit où le son est le meilleur. Nos compatriotes valentinois de Necrowretch ont donc commencé leur set, à la hauteur des précédentes fois où je les avais vu. Je n’avais d’ailleurs pas trainé à acheter leur premier album puis les suivants peu de temps après leur parution. Mais un problème m’a frappé, le son n’était pas bon.
Contrairement à la salle d’à côté où le son était clair, ici, le son qui nous arrivait aux oreilles était brouillé. De plus, l’affluence était assez moyenne. J’ai tout de même prolongé mon écoute jusqu’au bout car j’aime bien ce groupe que j’avais découvert plusieurs années auparavant sur un festival
lyonnais.
Numen :
Je bascule sur la salle d’à côté, où plus précisément sous la tente répondant au doux nom de Temple. Je vais aborder un groupe que je n’avais pas coché dans ma sélection, Numen, qui contrairement au premier est inconnu pour moi. La différence est flagrante, le son pourri de l’Altar oublié, les black métalleux espagnols nous délivrent un très bon set avec un son impec et une bonne affluence. Je découvre littéralement leur répertoire donc je n’ai pas de référence mais j’inscris immédiatement leur nom sur ma liste de groupe à réécouter et à recommander.
Seth :
Je n’avais aucune intention de louper nos compatriotes de Seth qui ne sont pas sétois comme leur nom l’indique mais bordelais. Je les ai déjà vu récemment à Grenoble sur le festival Metallian Birthday Party et j’avais eu l’honneur de les faire jouer à Lyon en 2003 à l’époque de leurs albums « Divine-X » et « The Excellence ». Même si leur dernier album ne porte pas ce nom, « La morsure du Christ » me plait tout autant. Ils étaient donc d’office sur ma présélection. Et j’ai bien fait, le show était à la hauteur avec le bon son de la scène Temple et le public était là. Les musiciens commençaient à avoir bien chaud et la performance scénique de fin a un peu été gâchée par des projecteurs un peu trop éblouissants.
Necrophobic :
Je ne pouvais pas passer à côté de ce groupe suédois qui fait partie de ma liste de groupe culte et, forcément de ma présélection pour ce Hellfest. J’ai accroché sur ce groupe dès le premier album « The nocturnal silence » avec ses similitudes avec Dissection et j’ai d’ailleurs conseillé à mon pote Raph, pourtant animateur de radio métal à Lyon, de les découvrir absolument, car cet inculte n’avait pas Necrophobic dans son immense répertoire. Ce groupe tourne rarement et j’ai dans mon souvenir de ne l’avoir croisé qu’une seule fois sur scène avec une prestation moyenne et non mémorable. Dès le début de leur set, le son était bon mais la foule était éparse à cette heure. J’ai à nouveau été déçu de leur prestation scénique, même si j’adore les morceaux joués. J’ai jugé une présence clownesque similaire à celle de Lawless et Holmes de WASP dans leurs premières années, ou de celle d’Abbath, mais Abbath assume. Ils devraient tourner plus souvent et mieux gérer leur communication avec le public.
Rotting Christ :
Alors qu’on me conseillait d’aller me faire voir chez les grecs, j’ai profité de l’occasion du passage de Rotting Christ pour aller les voir ou plus particulièrement les revoir. Ce groupe fait aussi partie de mes groupes fétiches que j’avais eu l’honneur de faire jouer à Lyon en 2007. Et je n’ai point été déçu comme l’ensemble de la salle. L’affluence était bonne, le niveau sonore excellent et l’ambiance idéale pour absorber ce black métal que seuls les grecs savent faire. Je leur décerne donc la palme du meilleur concert de la journée.
At The Gates :
Je suis ensuite allé voir At The Gates. Il y avait beaucoup de monde et j’ai eu plus de mal à bien me placer pour apprécier le concert. Je les ai déjà vu maintes fois mais cette fois, ils m’ont paru en deçà de mes de mes souvenirs. Je suis peut-être trop ancré sur « Slaughter of the Soul ». Eh non, je ne rajeunis pas. Leur set était tout de même de bonne qualité et le public était ravi.
Abbath :
OK ! J’ai déjà spolié l’information qui est loin d’être une exclusivité, Abbath est un clown. Il en joue d’ailleurs un peu trop et le ridicule du début devient un peu lassant à force de le voir faire le crabe sur scène. En tout cas, il s’est présenté lui-même comme Abbath, Abat, Abt de sa voie criarde de
vocaliste de black métal de la première génération. Après nous avoir joué de manière virtuose des dernières créations il s’est aussi attelé à reprendre des classiques du répertoire d’Immortal. Un must. Pour l’anecdote, j’ai le souvenir d’avoir fait jouer Immortal à Lyon en 2002.
Death To All :
J’ai failli ne pas les repérer lors de la lecture du running order. Death To All n’est autre que le collectif officiel de reprise du répertoire du grand Chuck, Schuldiner, pas Berry, et cela près de 20 ans après sa disparition. Honte à moi. Donc, au menu, il y a forcément une sélection de morceaux de Death. J’avais d’ailleurs déjà découvert ce supergroupe sur un Hellfest, il y a de nombreuses années. Pour tous les fans du grand Chuck. Schuldiner, pas Berry. Je me répète.
Bilan :
Pour vendredi, j’ai respecté ma liste avec Necrowretch, Seth, Necrophobic, Rotting Christ, At The Gates, Abbath et Death To All. J’ai zappé Cadaver car j’étais occupé ailleurs et Mayhem car à l’heure où ils sont passés, j’étais crevé. J’ai vu Numen en plus.
Samedi 18 :
Helheim :
Contrairement à la veille, cela ne se bousculait pas à l’entrée du festival à cette heure déjà avancée de début d’après-midi. Je suis arrivé sous la tente de la Temple dans une foule éparse. Les norvégiens d’Helheim nous ont servi un bon plat qui se mange froid comme ils savent si bien le faire dans leurs nordiques contrées. Cela a constitué une gentille introduction pour la suite de la journée.
Kampfar :
Après une longue pause pour me préserver de la chaleur excessive de cette journée caniculaire, me revoici sur site. Au passage j’ai raté Loudblast. Pour les norvégiens, l’affluence est correcte et l’ambiance est bonne sur le fond de leur pagan black varié.
Taake :
Voici un groupe que j’ai découvert par curiosité sur album et dont je suis devenu accro. Toutes les bonnes recettes du black métal d’origine bien fait. Malgré la chaleur, l’affluence dans le four de la Temple était suffisante. J’ai patiemment attendu le début du concert en compagnie de mes amis
photographes. J’en ai profité pour résoudre un problème, comment prononce–t-on le nom du groupe. En effet, je me suis déjà fait retoquer en le prononçant à la bonne franquette « Ta-ac ». On m’a aiguillé sur « Tau-ké » et cela a été confirmé par le groupe une fois sur scène. Le set que nous ont délivré les norvégiens était tout simplement à la hauteur de ce que j’attendais pour une première fois. Je lui décerne donc la palme du meilleur concert du jour pour ma part. Amis blackeux, si vous ne connaissez pas Tauké, lancez-vous sans hésitation et consommez sans modération.
Flotsam And Jetsam :
Un bon retour en arrière inclut forcément une minute thrash. C’est toujours un plaisir pour moi de voir et revoir Flotsam And Jetsam. Ce n’étais pas un plaisir partagé car l’affluence restait faible sous l’Altar. Peut-être que le gros des festivaliers étaient partis voir ou montrer des nichons avec Steel Panther sur la Mainstage. Les américains nous ont tout de même délivré leur set avec le bon son bien thrash des années 80.
Megadeth :
Cela faisait un moment que je n’avais pas revu ce groupe qui fait partie des premiers groupes de métal « extrême » que j’ai entendu, mais il y a fort longtemps. J’ai toujours trouvé dommage que ce groupe n’ai pas atteint une notoriété similaire à celle des Four Horsemen (aka Metallica pour les
inculturés) vu la richesse de son répertoire. J’ai effectivement trouvé le père Mustaine, originellement Horseman (aka ex-membre de Metallica pour les mêmes), sacrément vieilli depuis la dernière fois où je l’avais vu sur scène. J’ai fortement apprécié ce moment avec un florilège de tubes de thrash mélodique fort bien interprétés.
Ghost :
Bon ! Ghost n’est pas vraiment du metal extrême mais leur pop rock me détend parfois. J’avais surtout eu la surprise de leur show sur le Hellfest de 2016 qui était magistral. Mais là, j’ai tenté de m’approcher avec la tactique de la chenille puis celle du nageur mais sans succès. Un mur compact
barrait mon avancée et m’a coincé à une place qui ne me permettait de voir la scène que de loin avec un son plutôt mauvais. De plus, j’étais entouré de fans qui essayaient, avec leur juste moyen, de reproduire les chants en masquant la musique qui provenait de la scène lointaine. Le peu que je pouvais en voir et les reproductions sur les écrans m’ont fait abandonner rapidement d’autant que le spectacle n’était pas là. Je suis parti sans en attendre plus. Je me suis dit que je pourrai surement mieux apprécier l’ensemble sur ARTE Concerts.
Agressor :
Pour compléter cette journée, j’ai terminé en allant voir nos compatriotes d’Agressor sous l’Altar qui n’était bien évidement plus au soleil à cette heure tardive. Les antibois n’ont attiré qu’une affluence moyenne devant leur thrash / death que je préfère largement sur album. En effet, la prestation scénique manquait un peu de cohérence.
Bilan :
Pour samedi, j’ai comme prévu vu Helheim, Kampfar, Taake, Flotsam And Jetsam, Megadeth et Agressor. J’ai rapidement zappé Ghost. J’ai raté Loudblast pour cause de surchauffe caniculaire. J’ai éliminé Vreid pour raisons de fatigue tardive. J’avais déjà vu Loudblast peu de temps auparavant au Metallian Birthday Party où ils étaient excellents, comme d’habitude.
Dimanche 19 :
Sortilège :
J’ai accompagné mon pote M.L.A.M. pour voir son groupe fétiche sur la Mainstage. On a atteint les premiers rangs sans encombres à cette heure où de nombreux festivaliers devait encore récupérer de la veille. Un groupe autrichien finissait de yodeler sur la Mainstage d’à côté. J’avais déjà vu les
franciliens sur la scène du Metallian Birthday Party. Je n’apprécie pas ce style de heavy métal français des années 80, mais il y en a qui adorent et reprennent avec facilité toutes les chansons. On a d’ailleurs rejoint l’espace VIP après le show où M.L.A.M. a pu discuter avec les musiciens qu’il connait depuis de nombreuses années.
Regarde Les Hommes Tomber :
Je n’avais pas du tout retenu d’aller voir les nantais sur scène mais un rendez-vous m’y a attiré.
J’avais déjà vu le groupe sur scène au Sylak il y a quelques années et sur la scène du Metallian Birthday Party il y a peu. Si quelques passages sont plaisants, je n’adhère pas à cette mouvance post black déstructurée et monotone. Je laisse cela à ceux qui aiment.
Borknagar :
Pour continuer cette journée, quoi de mieux qu’une petite balade dans les contrées norvégiennes au son de sombres mélodies qui fleurent bon le folklore viking. L’affluence était correcte et le set aussi.
Dying Fetus :
Le groupe 1349 a été annulé et Dying Fetus qui était à l’origine programmé plus tôt a récupéré son créneau. Je ne sais pas si c’est le retard de près de dix minutes des américains sur scène qui a énervé le public mais, dès la première note, un énorme pogo s’est développé devant moi en se transformant en un circle-pit énergique et incessant pendant que le trio enchaine ses morceaux de death grind. Les slammeurs commencent à défiler au-dessus de ma tête pendant que j’essaie d’éviter les collisions du pit. Cela faisait un moment que je n’avais pas vécu cela et j’ai trouvé ça très bien, un peu de vie.
D’autant que j’adore ce groupe que j’avais eu l’honneur de faire jouer à Lyon en 2001 et 2002, et failli faire revenir en 2004. Le pit énergique a duré jusqu’au dernier instant.
Misery Index :
J’ai enchainé sur Misery Index. En constatant un énorme trou dans le public derrière le premier rang collé aux barrières, je me suis imaginé que le phénomène d’énorme pit énergique allait venir s’installer dans cette place libre. J’étais sans problème au deuxième rang en compagnie de Raph, juste derrière une bimbo brailleuse et de quelques enfants. Le set des misérologues américains s’est passé de manière propre et nette, comme leurs albums. Le grand trou s’est légèrement peuplé de piteurs en cercle qui couraient avec tellement de facilité qu’un courant d’air s’en dégageait. Je l’ai alors considéré comme un « ventilator pit », marque à déposer. Il a bien évidement fallu tourner parfois la tête car de rares slammeurs, probablement volants mais plus certainement d’ascension locale, arrivaient par-dessus nos têtes.
Judas Priest :
J’avais pris les devants pour trouver une place suffisamment bien placée pour voir Judas Priest en contournant toute la foule de Korn par l’arrière et sur la gauche, le long de la clôture. J’ai malheureusement dû supporter du Korn pendant de longues minutes. Bon, Judas Priest, c’est ma jeunesse, mes premières heures de heavy métal. Et entre temps, j’ai vieilli et le père Halford aussi.
C’est donc un père Noël bardé de cuir qui a débarqué sur scène pour enchainer les tubes accumulés depuis 40 ans et qui, eux, n’ont pas vieilli d’une note. L’affluence était importante et j’ai découvert pour la première fois sur scène les guitaristes remplaçant Downing et Tipton, comme quoi, je n’avais pas revu ce groupe depuis une paie. Le spectacle m’a presque paru trop court.
Gojira :
Sans façon. Non, n’insistez pas, je n’irai pas, ça ne passe pas. C’est mon dernier mot.
Coroner :
Le bon thrash technique des suisses est de retour. Je les avais redécouverts sur la scène du Sylak, il y a quelques années. Il faut dire qu’après avoir passé de longues années sans tourner, ce groupe se présente rarement sur scène malgré des albums culte de richesses techniques. Le trio s’est présenté comme un quatuor sur scène. Il était tard, le public était disparate et le son était très mauvais. En effet, il y avait des basses résonnantes qui pourrissait un peu plus l’atmosphère. J’adore ce groupe sur album mais je ne suis pas resté jusqu’à la fin à cause de la fatigue accumulée sur ces trois jours.
C’est donc au cours de ce concert que j’ai quitté le site du Hellfest pour cette année 2022.
Bilan :
Pour dimanche, j’ai pu voir Misery Index, Borknagar, Dying Fetus, Judas Priest et Coroner.
Dommage, 1349 n’a pas joué. J’ai lutté pour voir Watain dont le dernier album est excellent mais la fatigue a eu raison de moi. Ah oui, j’ai zappé le seigneur, mais sans regret.
– Mais alors, cette année, où sont donc les toilettes ?
– Comme d’hab, juste derrière vous. Autre question ?
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