Hellixxir + Grand Bouc Noir + Buried Fate (Chambéry, le Brin de Zinc, 30 septem ...
Photos + report : Metalfreak
Encore une fois, Thomas, patron de la salle du Brin de Zinc et son staff – ce soir, les toujours adorables Anne-Sophie et Camille – ont été pour beaucoup dans la réussite de cette soirée.
Point de groupes qui viennent de loin. Non, ce 30 septembre, c’est la scène Grenobloise qui est à l’honneur avec Hellixxir, Grand Bouc Noir et Buried Fate. Inutile de préciser que ça va se la jouer brutal.
Déjà parce que Buried Fate, formé en 2019, regroupe des anciens de la scène death metal Iséroise et que ce n’est surement pas à eux qu’on va donner des leçons de brutalité. Leur death metal, très old school et fermement ancré dans les racines du genres, fait mouche dès les premiers riffs. D’entrée, on sent que les mecs respirent le death metal, de préférence sombre et brutal.
Et ça a envoyé sévère, ça a cassé quelques nuques, écrasé quelques thorax à la façon d’un rouleau compresseur. On en aurait bien repris pendant une bonne demi-heure, mais il y avait deux groupes qui poussaient derrière…
… Et pas n’importe quels groupes. Déjà, Grand Bouc Noir ! Alors eux, ils changent de line up, nous mettent une vraie pile électrique en guise de bassiste, passent en mode deux guitaristes (le Lonewolf Félix Börner s’est rajouté en 2021), et rajoutent un cran d’agressivité dans leur musique. Carrément, rien que ça : y’s’font pas chier, les mecs ! Et le pire, c’est que ça fonctionne : putain de set ! Le batteur, derrière, déglingue ses fûts comme si sa vie en dépendait à la façon d’un certain Animal du Muppet Show. Avec le maquillage de rigueur, les quatre frappadingues ont balancé leur black / thrash metal totalement furieux à vitesse grand V et tant pis pour les dommages collatéraux.
Oui, le set est passé vite, très vite, trop vite… Ils nous promettent bientôt un EP. Vivement…
Doit-on encore présenter Hellixxir ? Grand valeur sure de la scène thrash metal en France, les cinq gaillards continuent leur bonhomme de chemin en faisant la musique qu’ils aiment et s’en foutant du reste. Portée par deux guitaristes toujours aussi talen-tueurs, le cocktail thrash + black + heavy du groupe donne effectivement cet Hellixxir dont on continue de nous abreuver sans la moindre modération. Et les soli mélodiques distillés par Matthieu Laforêt, toujours d’une grande justesse, contribuent à magnifier le cocktail, et ça, sans parler de ce chanteur qui continue de chanter en saturé histoire de bien illustrer le côté ‘black metal’ de l’ensemble.
Une nouvelle fois, le set a été sans faille. Chacun pouvait repartir avec la sensation du devoir (parfaitement) accompli. Encore merci à Thomas pour l’organisation de ce concert, et à ses deux parfaites collaboratrices pour leur gentillesse.
Laissez un commentaire