Holophonics + Electric Mary (Grenoble, la Bifurk) [05.11.11] ...
Comment vivre un pur moment de rock‘n’roll ?
La meilleure des façons, en ce mois de novembre, a bien été d’aller à la Bifurk de Grenoble, assister à un concert de Holophonics et Electric Mary.
Organisée conjointement par ELS, Caproductions & La Bifurk, plus de 200 personnes se sont rejointes dans la salle pour communier lors d’un grand moment live.
Les Grenoblois d’Holophonics démarrent les hostilités : carrés, son propre et mettent le feu d’entrée avec leur rock/metal bien burné, captivant un public aussi réceptif qu’attentif.
Excellente mise en bouche avec un survol rapide des deux albums du groupe : si « Modern fright », « Travel diary from inner landcape », « Real mind », « Last sin », « Why do we fail ? », « The other side » et « A new life to come » représentant le deuxième album « Travel diary… », les titres « The faking », « Neverrelation » et « Mental genocide » rappelleront que le groupe a sorti en 2007 un non moins excellent « A land to end my flight »
Et voilà comment passer trois quarts d’heure bien sympathiques en attendant le groupe vedette de la soirée.
Vingt trop longues minutes d’attente faisait monter l’excitation du public pendant l’attente des Australiens. On sentait que les cinq rockers étaient attendus comme des messies. Il faut reconnaître que la prestation de Electric Mary était conforme aux attentes du public.
Presque deux heures d’un show fleurant bon la bière, le whisky, la sueur et une putain d’ambiance rock’n’rollesque à souhait.
En dignes descendants d’AC/DC et d’Aerosmith, Electric Mary nous a gratifié d’un show énorme : chanteur possédé, bassiste virevoltant, guitaristes aux solis aux petits oignons, batteur énorme.
Pour la set list, que du bon : « Let me out », « Luv me », « No one does it better than me », « Right down to the bone », « One foot in the grave» tirés de « Down to the bone » en alternance avec des nouveaux titres du petit dernier « III » : « Stained », « All eyes on me », « Long time coming » ou « Nobody’s perfect » et les deux titres en rappel « So cruel » et « O.I.C. » et du tout premier « Four hands high » de 2004 : « Hey now ». Rajoutons à tout ça un « Gasoline and guns » monstrueux et un « My best friends » pour le moins original.
En effet, un comique n’a rien trouvé de mieux que de faire tomber sa bière sur l’alimentation électrique, faisant sauter les plombs de toute la sono et lumière, le groupe improvisant spontanément un solo de batterie infernal, juste éclairé par une poursuite le temps de réparer l’incident. A noter un petit hommage à leurs aînés compatriotes en se fendant d’un petit clin d’œil par le biais d’un passage de « The jack »…
En fin de show, le groupe restait encore longuement au contact des fans pour une séance photos-autographes-délires en tout genre. Professionnalisme, humilité, disponibilité…
Un pur moment de rock’n’roll, qu’on vous dit !!!
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