Live report et vidéos : Bloodybarbie
Après la tournée française ciblant les petites villes en 2016 dont Rouen le jour de la tragédie du Bataclan (http://www.soilchronicles.fr/reports/in-flames-black-temple-au-106-rouen-le-13112015), les maîtres suédois du Death Mélo sont de retour à l’hexagone pour une tournée honorant la sortie de leur nouvel et douzième album « Battles» (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/in-flames-battles). Ce concert symbolise également mes premiers pas dans une salle (un théâtre même) qui m’est inconnue : l’Alhambra, et quelle magnifique salle !
Et un invité méconnu au bataillon a pour mission de chauffer la salle pour In Flames !
Mike Rock : N’appelons pas ça une première partie par respect à toutes ces vraies premières parties qui accomplissent leur rôle avec succès. Quand on m’a annoncé que c’était un DJ qui ouvrait pour In flames j’ai vite boycotté et j’ai préféré rester dehors pour ne pas être prisonnière d’un supplice vue que toute sortie est définitive.
Je suis quand même rentrée par curiosité…et c’est le drame, cinq minutes ça m’a bien suffit.
J’essayais de comprendre ce qui se passe sur scène. On perçoit un monsieur avec une table de mixage assis tranquillement sur un divan et qui faisait passer de la musique pas trop forte du tout donc difficile de comprendre ce qu’il fait. Je demande des renseignements au plus courageux et prisonniers de cette terrible punition. On me dit « On ne sait pas ce qui se passe sur scène, on comprends rien, on n’arrive pas à savoir si le mec fait, a fait ou compte faire quelque chose, si la première partie a commencé ou vient de se terminer … Tant de questions existentielles qui prirent fin lorsque la douce voix de l’Alhambra nous annonça 20 minutes d’entracte et ironiquement le public eu la même idée de crier « oh non quel dommage ! ».
On ne remerciera pas In Flames ou la prod pour ce bizutage (je parle au nom des malchanceux, moi je n’ai eu le droit qu’à cinq longues minutes).
En espérant que le concert d’In Flames effacera de nos mémoires et à tout jamais cette horrible demi-heure!
In Flames :
Place aux préparation de la scène, le sofa n’a toujours pas bougé, une toile s’installe…Mais qu’est-ce qui nous attend ?
Tout d’abord une magnifique surprise qui ouvrira les festivités : un mini orchestre composé de deux violonistes, un violoncelliste, un contrebassiste pour 10 minutes de medley orchestral d’une trentaine de chansons d’In Flames. On aura tous remarqué la présence d’un intrus discret dos au public, face à son chevalet qui se met aussitôt à peindre quelque chose (que le premier rang reconnaitra).
Les suédois très en forme tentent sur scène et démarre directement avec « Alias » accompagné toujours par le sublime mini orchestre. Nous retrouvons notre trio inséparable : le frontman Anders au micro, Björn Gelotte et Niclas Engelin aux guitares. Mais aussi deux nouveaux membres : Joe Rickard à la batterie et Håkan Skoger à la basse.
Ils enchaînent avec un nouveau morceau : « Before I Fall » du nouvel album qui passe encore mieux en la présence d’un fond orchestral.
Ensuite Anders prend la parole et longtemps pour taper la discut avec le public, avec qui il échangea quelques blagues, l’instant détente. Ensuite il demanda à une certaine Lorie de se montrer et de monté sur scène par le moyen efficace du slam. Il lui proposa de l’accompagner au micro et demanda même au roadie d’apporter les paroles pour l’aider.
Les paroles par cœur ! C’était tout simplement épique.
Le show se poursuit à la bonne franquette enchainant le sublime « Moonshield » où Anders retrouve ses growls de l’époque (il en a encore dans le ventre le père Anders !) et à notre grande surprise un court morceau instrumental qu’on n’entend pas souvent est interprété ce soir : « The Jester’s Dance », un rêve qui se réalise !
Retour d’Anders pour le très célèbre « Only for the weak » que le public n’hésitera pas à chanter avec joie et passion, le bon vieux temps de la période de gloire d’In Flames !
A un moment où Anders se repose et pour papote avec le public pour échanger quelques conneries, un mec demande à monter également sur scène et Anders accepta volontiers (sachant qu’il avait déjà fait monté le copain de Lorie et le sofa est désormais complet). Ce que ce concert avait de si magique c’est justement cette intimité qu’on ressentait à travers ces petits échanges et proximité du frontman et de ses camarades avec le public, une ambiance très chaleureuse et fortement appréciable !
Fin de la première partie ! Place à la suite très…spéciale puisque les guitares électriques sont échangées par des acoustiques et elle commence par un des meilleurs morceaux extrait du nouvel album : « Like Sand » (que le public connaissait déjà par cœur), interprété et métamorphosé de la version de l’album, magnifique et complètement déroutante ! Merci pour ce moment magique !
Du même album, un autre nouveau morceau (aussi parmi les meilleurs) réinterprété très différemment d’une manière qui malheureusement le dégrade puisque le chant est un peu trop mou :
Petite surprise, les suédois nous ont dégoté une petite reprise « Hurt » de Nine Inch Nails qui avait l’air de ravir un fan (qui nous a bien soulés en la chantant tout au long).
En revanche, la version acoustique accompagné du mini orchestre de « Through Oblivion » est bien meilleur que la version originale suivi par un titre quelque peu oublié « Dawn of a New Day » :
Retour à l’électrique comme l’annonça Anders et le show continue avec des morceaux cultes plus anciens et cultes (Come Clarity, Cloud Connected) et des nouveaux (« The Truth », « The End », « Paralyzed »). L’orchestre refait apparition et fait son entrée sur scène membre par membre présentés par les soins du frontman qui avait l’air de leur être extrêmement reconnaissant pour cette belle adaptation des morceaux d’In Flames en version orchestrale.
Voilà concert qui déchire et que j’ai fortement apprécié, une setlist très satisfaisante et le groupe qui n’a jamais été aussi chaleureux que ce soir, qui n’a pas manqué de nous surprendre ! Et dire qu’il y avait une poignée de personne se plaindre de la setlist, d’Anders et du batteur (je n’ai personnellement rien remarqué d’alarmant sauf que le son était un peu trop fort contrairement à d’habitude).
Anders propose l’œuvre du dessinateur qui les a accompagnés au cours du concert qui vend cette peinture de leur mascotte « The Jester » qui sera vendue aux enchères à la fin du concert.
Ni rappel juste au revoir après un nouveau titre « Wallflower » (et oui pour une fois, ce n’est pas le morceau culte) qui clôtura ce super set !
Je souhaiterais remercier Live Nation pour l’organisation et l’accréditation ainsi que Nuclear Blast sans oublier de remercier In Flames pour ce concert exceptionnel !
Setlist In Flames :
-Medley
(String quartet played a medley of songs)
-Alias
-Before I Fall
-All for Me
-Moonshield
-The Jester’s Dance
-Only for the Weak
Acoustic
-Like Sand
-In My Room
-Hurt (Nine Inch Nails cover)
-Through Oblivion
-Dawn of a New Day
Metal :
-Come Clarity
-The Truth
-Paralyzed
-Cloud Connected
-The Quiet Place
-The End
-Wallflower
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