Je T’Aime + Denuit (Chambéry, le Brin de Zinc, 13 février 2025) ...
Photos + report : Metalfreak
On ne va pas se mentir : chez Soil Chronicles, on n’aime pas que le metal et on adore parler de gothique, d’industriel, de post punk ou autre darkwave ou coldwave.
Et puis, Je T’Aime, je les ai déjà vus en février 2023, idem pour Denuit en novembre de la même année, les deux fois dans ce même endroit, au Brin de Zinc !
Et les deux fois, ça a été une claque absolue… Autant dire que ce soir de février 2025, la veille de la Saint-Valentin, aller voir un groupe qui s’appelle Je T’Aime, ça tombait sous le sens. Seule ombre au tableau, ne pas avoir partagé ce moment avec la personne qui partage ma vie depuis maintenant six heureuses années à qui je ne cesse de répéter le nom de ce groupe autant que faire se peut… Denuit comme de jour !
Lorsque Denuit attaque son set, on sait d’avance à quoi s’attendre musicalement ! Il est vrai que le genre apporte peu de changements entre le studio et le live. Quelque part, tant mieux ! Visuellement, c’est très intéressant : il ne sont peu être que deux mais le couple, à la ville comme sur scène, montre une telle complicité artistique qu’il se passe toujours quelque chose, aimant jouer avec les ambiances, les lumières et les capacités physiques de la chanteuse de pouvoir montrer toute sa souplesse !
Toujours aussi émouvant, le set s’égrène tranquillement, oscillant entre moment purement EBM (« Skeletons ») et d’autres plus proches d’un Dead Can Dance dans sa période la plus gothique (comprendre, leur premier album), jouant avec des lumières et nous offrant un set aux ambiances parfois solennelles.
Même si j’ai pris plus de plaisir – effet de surprise sans doute – lors de leur précédent passage au Brin de Zinc, je me suis régalé à les revoir.
On va de suite parler du positif pour Je T’Aime : tout ce que j’ai pu en penser lors de la date de 2023, je pourrais en faire un copier coller tant cette musique post punk au chant proche d’un Robert Smith continue de me parler, et en des termes les plus flatteurs !
Par contre, si les entendre est un pur régal, les voir, c’est autre chose. Ils doivent surement avoir un forfait illimité pour les lights de face, directement dirigés vers les yeux des spectateurs. Très désagréable quand on est aux premiers rangs, à peine exploitable quand on veut photographier depuis le balcon !
Les adorateurs d’ombres chinoises en auront eu pour leur argent, les autres se seront contenté d’une migraine. Mes yeux, plus photosensibles que la moyenne, m’ont vite fait comprendre que, quitte à les entendre et ne pas les voir, autant le faire depuis la terrasse extérieure. J’ai lâché l’affaire au quatrième titre et ai suivi le concert depuis une table dehors avec quelques amis sortis pour les mêmes raisons.
Bref, soirée visuellement frustrante, musicalement comblante. Ca tombe bien, j’aime les contrastes !
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