Lòdz + The Third Project (Chambéry, le Brin de Zinc, 22 février 2024) ...
Photos + report : Metalfreak
Décidément, on va finir par croire que j’habite au Brin de Zinc : j’y couvre plusieurs concerts par mois, et toujours avec le même plaisir. Depuis ce jour de mai 2017, lorsque Mick organisait son premier Lions Metal Festival, il me tardait de revoir sur scène les Lyonnais de Lòdz, d’autant plus que le dernier album en date, « Moons and hideaways » a été décrit dans de tels termes, en plus d’une interview, par notre Mitch que le déplacement devenait impératif ! Certes, il y avait des possibilités de les revoir plus tôt, mais n’ont jusque là jamais correspondu avec mes disponibilités. Ce 22 février dernier, c’était l’occasion de réparer tout ça. Et avant eux, en première partie, ce sont les Haut-Savoyards de The Third Project qui ont ouvert le bal !
On ne va pas se mentir : The Third Project, je ne les connaissais pas jusqu’alors. C’est là que tu te dis qu’il y a des séances de rattrapage qui deviennent obligatoires tant le trio a été excellent. Entre post metal, metal alternatif, screamo, difficile de classer. Une chose est sure : ça poutre !
Et ça ne laisse pas beaucoup de place pour reprendre son souffle. Hep hep, je ne veux pas dire mais par moment, ça envoie presque comme du Gojira. Niveau complexité, c’est bien carré. Et en plus c’est torturé à souhait. En tous cas, suffisamment pour conseiller à des âmes trop sensible de s’abstenir, mais ça, on ne leur dira pas ! Bref, même si j’étais impatient de voir les héros Lyonnais de la soirée, The Third Project m’a presque fait oublier que, à la base, je n’étais pas venu pour eux. En tous cas, à revoir, sans hésitations.
On va de suite parler de ce qui fâche : si Lòdz est un pur régal à écouter, c’est une galère à regarder et encore pire à photographier. Hep les gars, ça n’aura échappé à personne que la palette de couleurs de l’arc-en-ciel va de l’infra-rouge à l’ultra-violet en passant par l’orange, le jaune, le vert, le bleu et l’indigo. Alors pourquoi se cantonner désespérément dans le rouge le plus baveux avec tout plein de fumée et de lumière de face pour embêter le photographe, hein, dites ?
Par contre, on ferme un peu les yeux et on se retrouve à voyager dans l’univers particulier des quatre Lyonnais, et c’est à mettre à leur crédit, où se mêlent beauté, mélancolie, lourdeur et froideur, le tout avec un esthétisme qui leur est propre. Entre post metal, doom et shoegaze, les titres du groupe sont autant de voyages introspectifs qui ne laissent pas indifférent. Alors oui, on leur pardonne de ne pas faciliter le travail de ceux qui prennent des clichés ne serait-ce que parce que la musique de Lòdz ne s’écoute pas, mais se vit… tout simplement !
Belle confirmation !
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