Looking For Medusa + Fortunato (Saint-Symphorien d’Ozon, Over Eighteen Mot ...
Report : Seb 747
Photos : Seb 747 / Nath
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Les fins de semaine se suivent et finissent par se ressembler. Me voilà de nouveau en route pour un concert ! Cette fois, je me dirige vers Lyon pour assister, une fois de plus, à un show des Clermontois de Looking For Medusa. Il faut dire que depuis la première fois où je les ai vus, je suis immédiatement devenu un fan. En plus, j’ai fait « ami amis » avec deux des membres du groupe et donc je ne pouvais pas manquer cette date !
C’est en famille que nous nous dirigeons à St Symphorien d’Ozon dans une salle bien connue du rédac’ chef. Pour moi, c’est une première, donc GPS obligatoire ! Ce serait dommage d’arriver en retard et je risquerais de me « faire appeler Arthur », Lol. C’est sous un vent à décorner Lucifer, que nous partons en direction du Rhône. Si ça se trouve, on devrait aller plus vite si le vent nous pousse… Sait-on jamais ! La route est pour une fois tranquille et nous arrivons un peu en avance, ce qui nous permet de nous garer à deux pas.
Je commence à peine à découvrir l’intérieur de l’Over Eighteen Motors que je me fais accoster par les musiciens de Looking For Medusa qui nous offrent une bière. Ce soir, les musiciens clermontois sont, une fois n’est pas coutume, soutenus par les Lyonnais de Fortunato. Comme ils ont la même agence de booking, c’est plus facile. Lol. Mais, même si Fortunato a quatre albums à son actif, contrairement aux Looking For Medusa qui n’en ont que deux, ce sont bien Markus et sa bande qui assurent la première partie. Le troisième opus de Looking For Medusa est en cours de finalisation et il devrait être présenté au public en début d’année prochaine. J’ai hâte !
Après s’être restauré à un tarif si bas, pour la quantité présentée, que ce serait péché de gaspiller et avoir discuté le bout de gras avec Bastien de Looking For Medusa, c’est à la première partie de débuter son set.
Il est 21 heures et Fortunato démarre le show avec « A White Cross On A Normal Fields » devant un parterre plus ou moins clairsemé. « Vous pouvez vous rapprocher », dit Markus après le premier morceau.
Dès le début, le groupe nous fait une démonstration musicale. La qualité technique des musiciens est impressionnante et, même si vocalement j’ai toujours un peu de difficulté à m’habituer au timbre si particulier de Markus, la prestation est addictive.
Je me rends compte que je tape du pied et que ma tête headbangue au fur et à mesure que les morceaux s’enquillent. Les spectateurs apprécient grandement le jeu des Lyonnais. En effet, pas mal des personnes présentes semblent être venues pour eux et ils se manifestent ! Les membres de Looking For Medusa sont eux-aussi devant la scène, en support à leurs copains. Même Olivier, le chanteur vient faire un tour. Mais comment ne pas résister au spectacle que nous donnent les musiciens de Fortunato ? Que ce soit Sly qui cogne dur derrière ses fûts, Seb et Alex qui n’arrêtent pas de faire les pitres derrière le “Boss” en décochant chacun à leur tour des riffs ébouriffants, le professionnalisme reste de mise.
Du coup, je commence à m’accoutumer à la voix de l’excellent musicien qu’est Markus. En tout cas, les fans qui sont présents sont à fond derrière le groupe et le soutiennent dans ses efforts. L’ambiance est vraiment au beau fixe entre les musiciens. Seb et Alex jouent à shifumi dans le dos de Markus. Sly se lève de derrière ses fûts dès qu’il en a la possibilité et harangue le public. Bref, vous l’aurez compris, c’est dans une ambiance bon enfant, mais toujours professionnelle que se joue ce set.
Les titres défilent, tout comme les images sur l’écran placé derrière la batterie qui rajoutent un peu plus au sérieux de la prestation. A la fin de “Carry On to the Depths of the Sea”, les membres de Fortunato reçoivent une ovation – méritée – du public et je reconnais que j’ai bien apprécié le show. Il n’y a pas à dire, musicalement, ce sont des tueurs.
Il est temps de laisser la place au groupe suivant. Tout le monde s’agite devant la scène. Les musiciens se croisent et se décroisent, les Lyonnais rangent leur matériel et les Clermontois installent le leur. Olivier pose les setlists pour ses camarades, sans oublier son portfolio, pendant que lesdits camarades règlent leurs instruments. Alors que je jette un œil sur les titres des chansons disposées devant moi afin de m’en imprégner, le chanteur de Looking For Medusa me remet une setlist. Je suis trop fier, mdr ! En regardant la liste des titres, je suis content d’y retrouver l’un de mes morceaux préférés.
Alors qu’Olivier fait les cents pas – une façon de se concentrer bien à lui – Manu entame une petite chanson country “Take Me Home, Country Roads”, seul à la guitare, avec de temps à autre l’aide de ses camarades et notamment sur le refrain repris par Bastien et Aurel.
Allez, il est l’heure de faire parler la poudre avec le premier titre de la soirée pour Looking For Medusa, “Colisée”. Quasiment dès les premières notes, Olivier descend de scène pour aller voir les spectateurs. Arborant une redingote à brocards couleur crème (ma femme veut la même, lol !) et cheveux en chignon, le chanteur commence à faire le show. Après un magnifique lâcher de cheveux, c’est au tour de “Erzebeth Bathory” d’être interprété. Cette fois-ci, la Comtesse n’est pas au rendez-vous. Ouf et Lol.
Après un « Alcatraz » et un « Rookie Bass » qui démontent un Over Eighteen toujours un peu clairsemé, le set continue avec un inédit, « Stranger » issu de leur futur album. Je vous ai déjà dit qu’il sortait en début d’année, lol ?! Après l’inquiétant « Contact » démarré sur les chapeaux de roue, il est l’heure de s’attaquer à mon morceau préféré de l’album à venir « Hades ». Je suis impatient de l’entendre lorsque le chanteur annonce qu’il me le dédicace. Vraiment trop content, moi !… C’est bien la première fois de ma vie que j’ai droit à un titre joué en mon honneur !!
On continue d’enfoncer le clou avec « Amazonia ». Le morceau est incroyablement puissant et les musiciens sont complètement déchaînés. Olivier court de partout, Ugo cogne dur, Aurel et Manu font chacun leur tour des solos de folie, pendant que Bastien continue son show. Et dire que j’avais oublié à quel point ce morceau était puissant ! Quelle claque mes aïeux !!
La soirée se poursuit avec un nouvel inédit, « Odyssée » suivi par un « Hell’s Parade » remuant à souhait qui voit tout le monde descendre, une nouvelle fois, de scène pour aller jouer dans le public. Une fois tout le monde rentré au bercail, c’est-à-dire sur scène, Looking For Medusa termine son set par l’inimitable « Land of my father ».
« Non, mais là ce n’est pas possible. On ne peut pas les laisser comme ça ! », dit Bastien une fois le titre terminé. « On doit leur en faire une autre. Vous êtes d’accord ? ». Evidemment le public est enthousiaste ! Et c’est avec un grand sourire qu’Olivier, qui avait délaissé son poste, revient pour nous jouer un dernier titre, « Kick in the face ».
Comme d’habitude, ce titre – qu’on se prend en pleine face – est carrément dingue. Olivier fait chanter le public et descend, une fois de plus, de scène et c’est la fin du set.
Après les remerciements au staff, les musiciens débranchent leurs instruments et quittent la scène. Du moins Aurel et Olivier parce que Bastien, soutenu par son compère Manu puis par Ugo, veut prolonger le plaisir et continue en commençant un petit « Thunderstruck » ! L’anarchie semble être de mise ce soir et, puisqu’Aurel n’a pas l’air décidé à revenir, c’est donc Alex de Fortunato qui prend la seconde guitare. Olivier ne peut résister à l’envie de reprendre son poste et c’est sur un petit AC/DC que la soirée se termine.
Mais quel show ! Une fois de plus, les Looking For Medusa ont tout déchiré. Vivement le nouvel album !!
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