Photos + report : Metalfreak

On y retourne !

Décidément, on va finir par croire que j’ai un lit de camp au milieu de la salle du Brin de Zinc tant je prends un réel plaisir à très souvent y aller pour photographier quelques concerts toujours magnifiquement organisés par Thomas, toujours d’une gentillesse et d’une humilité dont certains, même des beaucoup plus récents dans le milieu, devraient s’inspirer.
Et il n’y a pas photo : soucieux de vouloir satisfaire un public large, on peut se retrouver avec des concerts tant de brutal death metal que de blues, de gothique comme de world music, et surtout, toujours dans une excellent ambiance.
Bref, on se sent toujours à l’aise dans cette salle…
Tu m’étonnes qu’elle a un vrai gout de « r’viens-y » !

Déjà, rien que par le casting, quand on est fan de bon (hard) rock, c’est difficile de se trouver des excuses bidon pour ne pas venir (suivez mon regard) à cet évènement : entre Back Roads, qui avait été un réel coup de cœur au Metal Gresifest de 2017, et le trio emmené par un bassiste légendaire, Marco Mendoza au CV pour le moins impressionnant (The Dead Daisies, ex-Thin Lizzy, ex-Black Star Riders, ex-Whitesnake, ex-Ted Nugent…), il y avait de quoi passer un pur moment de rock ‘n’ roll…

C’est donc Back Roads qui s’est chargé d’ouvrir la soirée. Ils font la première partie d’une légende ? Aucune pression, ils jouent leur hard rock teinté de blues avec une aisance qui frôle l’insolence.
Entre la chanteuse Sylvaine Deschamps-Garcia qui tient sa scène avec un charisme certain et un chant puissant, les deux guitaristes qui nous font du riff accrocheur au possible et une section basse / batterie aux petits oignons, tout y était pour nous offrir un set de qualité.
Niveau images, on ne peut que saluer le côté très expressif tant de la chanteuse que du guitariste soliste Fabrice Dutour, qui fait corps avec sa guitare pour ne faire plus qu’un lors de solos impeccable, laissant éclabousser toute sa classe devant un public conquis.

Après ça, on s’étonne que l’album « II » a été un coup de cœur de la rédaction de Soil Chronicles.

Setlist :

Dancing with the devil
Lucky bird
The escape
19:49
Frenetic traffic
Put you on hold
Lot lizard
Back roads
Running man
Whipping post (The Allman Brothers Band)

Après quelques minutes de breuvage intensif (avec modération, tout ça tout ça), on sent, quand le public se rapproche dangereusement de la scène, que la tête d’affiche de la soirée est particulièrement attendue.

Marco Mendoza, flanqué de ses deux acolytes Tommy Gentry (Gun, Voodoo Six…) à la guitare et Kyle Hughes (Ron « Bumblefoot » Thal) à la batterie et arborant un magnifique t-shirt de… Death, nous a offert un set bourré d’énergie communicative, avec bon nombre d’interactions avec le public entre les morceaux.

Chemise ouverte, sourire ineffaçable, le légendaire bassiste et ses deux talen-tueurs musiciens nous ont collé tout un paquet de titres à haute teneur rock ‘n’ roll et tout en puissance. Et quelques reprises bien senties également, entre Cream, Ted Nugent, Neal Schon, Thin Lizzy ou même Stevie Wonder, le trio nous a fait la totale dans une bonne humeur partagée.

Bref, quand je vous parlais d’un putain de moment de rock ‘n’ roll…

Setlist :

Sunshine of Your Love (Cream)
Sweetest Emotion
Hey Baby (Ted Nugent)
Viva La Rock
Hole in My Pocket (Neal Schon)
Rocketman
Look Out for the Boys
Your Touch
Higher Ground (Stevie Wonder)
Chinatown (Thin Lizzy)
Jailbreak (Thin Lizzy)