Motocultor – jour 3 : Samedi 19 août 2023 (Carhaix) ...
MOTOCULTOR : Samedi 19 août 2023 (Jour 3)
Par Seblack et Mémé Migou
Version Seblack
Troisième jour de ce Motocultor et de nouveau un programme roboratif autant qu’ éclectique. Vous allez voir.
Bon, c’est un usage bien établi désormais rien de tel qu’un groupe bien bourrin pour finir de se réveiller à 13h du matin. Et ce matin, la mission échoit à Rectal Smegma. Même sans connaître, le nom du groupe devrait vous donner une idée du style pratiqué par ces Hollandais grondants : oui bien sûr il s’agit de Brutal Grind Death ! Licornes, rouleaux de pq et ballons sont prêts pour la bagarre. Forcément shooter trois morceaux d’un groupe comme celui-ci… ça va vite mais c’est suffisant pour voir débouler les premiers slammers. Très bon show, mieux que tous les cafés du monde!
Éclectique cette journée vous ai-je dis ! C’est donc le plus normalement du monde que je me dirige vers le concert de Sylvaine pour une prestation toute en grâce et à fleur de peau. Sur album j’ai toujours un peu de mal à être totalement acquis à ce Post Black aux résonnances Shoegaze. Mais sur une scène couverte en compagnie d’une assemblée attentive et respectueuse c’est tout autre chose. Les mélodies, la voix claire alternant avec des high screams, la gestuelle même, tout était dans ce concert source d’émotions. Une émotion palpable aussi bien côté public que du côté du groupe. Un joli moment.
Un joli moment que l’on va garder dans sa tête pour aller se manger une bonne tartine de Thrash avec le groupe de reprises français T.T.T (Tribute To Thrash). Il y a du beau monde sur scène : Stéphane Burriez, Alexandre Colin-Tocquaine, Nicklaus Bergen et Fabien « Speed » Cortiana…et wow, ça a joué dur sous un soleil de plomb…du Slayer, du Nuclear Assaut, du Kreator, du Destruction, “Jump in Fire” de vous savez qui. Slams, Circles pits, le public s’est également donné à fond et a fait un heureux ou une heureuse en offrant une guitare à une foule qui leur était déjà acquise!
C’est une ambiance bien plus recueillie et mystérieuse qui nous attend dans une Massey Ferguscène bien remplie avec Pénitence Onirique, groupe français de Black Metal Atmosphérique. Tout de noir vétu et réhaussé par de mystérieux masques dorés le groupe délivre un concert majestueux, puisant dans ses deux albums déjà parus. Cerise sur le gâteau, le groupe offre au public la primeur de deux nouveaux morceaux qui paraîtront sur un nouvel album qui s’annonce d’ores-et-déjà prometteur.
Sans transition, encore une fois, retour à la Davemustaine où Coilguns met le feu comme s’il ne faisait pas assez chaud. Le chanteur est intenable et parcourt la scène en long en large et en travers, il descend dans le public, grimpe partout où il le peut, en somme voilà un set plus qu’énergique.
Une énergie que l’on retrouve un peu plus tard chez les Français de Birds in Row qui délivrent un set très efficace. Le groupe Mayennais n’est pas venu là pour enfiler les perles, les morceaux s’enchaînent vite, on ne voit pas le concert passer.
Enfin sonne l’heure de la pause sur fond de Washington Dead Cats, le soleil tape dur aujourd’hui et il convient de se sustenter et de bien s’hydrater hein ?
Notons que les stands sont assez nombreux et variés. Pour les prix ma foi ce n’est pas particulièrement bon marché mais on a vu tellement pire. Mais il est déjà temps de refermer cette parenthèse gastronomique car il est l’heure de se diriger vers le set des vétérans de Sortilège attendus par une foule de fidèles. La setlist fait la part belle au dernier album “Apocalypso”. Les classiques ne sont pas pour autant oubliés même si quelques autres semblaient attendus. Sortilège se projette donc surtout dans le présent et le futur sans oublier son passé (mais sans en être prisonnier non plus) . Un bien bon concert.
Direction la Brucedickinscène pour un voyage dans le temps appelé Dog Eat Dog. Bonne humeur et Hardcore mélodique sont au menu, avec une touche de saxophone. Rien de fou mais pas désagréable non plus. Content d’avoir pu réécouter le bon vieux tube “Rocky” mais rien de plus.
Il est maintenant temps de prendre place pour Russian Circles, groupe de Post Metal instrumental que je n’avais jamais eu l’occasion de voir et que j’attendais avec une certaine impatience. Bon il a fallu sacrifier Der Weg Einer Freiheit mais je n’ai pas été déçu. Les Américains ont délivré un set monumental sans artifice autre que leur musique faite de montées et descentes émotionnelles. Le son est puissant, précis. Un concert magnifiquement immersif, un de mes tops de ce Motocultor 2023. Décidément les groupes de Post Rock / Post Metal m’ont laissés de bien belles impressions sur ce Motoc’.
Mais bon pas le temps de récupérer et changement d’ambiance total avec Ludwig Von 88. Et voui en moi résonne encore une (toute) petite voix qui aime ces joyeux groupes foutraques qui ont amusé mon adolescence. Ludwig est l’un deux et j’attendais peut-être un peu trop de ce concert, certes rigolo, mais sans plus, j’imaginais un truc plus foufou, l’obscurité de la Bruce Dickinscène n’a pas aidé. Un peu déçu.
Mais pas le temps de s’appesantir car un autre changement d’ambiance se prépare du côté la Supositor : WATAIN ! La foule est nombreuse, le spectacle grandiose. La cérémonie maléfique est bien rodée et parfaitement orchestrée : flammes, autel, jet de torche, de sang sur le public, tout y est. Le son est impeccable et la musique implacable. Erik Danielson est toujours aussi charismatique et énergique. Bon il manque de peu de s’étaler sur scène. Qu’importe cette petite frayeur, l’office démoniaque se poursuit comme si de rien n’était. Un set ardent qui se clos solennellement par l’extinction des flammes. Un excellent concert qui rejoint le top des prestations de ces quatre jours de festival.
Dans un tout autre style, le même sentiment béat de satisfaction domine face à la prestation d’Amenra et sa musique incroyablement puissante et immersive. Là aussi peu de surprise, la setlist est classique, le show est bien rodé mais quelle claque à chaque fois. Sur fond de projection vidéo en noir et blanc le groupe accomplit son cérémoniel devant une foule recueillie de manière presque religieuse. La musique vous traverse de toute part et quand “Solitary Reign” résonne on ne peut réfréner une petite larme. Et que dire de ce final sur “Diaken” qui laisse toujours pantois… Une des grandes séquences émotion de ce festival.
Et dire qu’il faut aller voir The Exploited…Mais il aurait été con de passer à côté de Wattie et sa bande quand même. Un set énergique, bien keupon avec envahissement de la scène à la fin. Oi!
C’est fini pour aujourd’hui, direction le debrief de la journée avec cette fois pour fond “sonore”, les russes de Little Big et leur Electro Wave irrésistible pour les uns ou insupportable pour les autres. Avec Mémé on avait pas dû prendre les bons cachets pour rentrer dans le mood. Le camping semble presque calme, fatigués les métalleux ? Un peu peut-être…
Version Mémé
Ce samedi, 13 concerts attendent Mémé. Cette journée était sacrément attendue par les copains du camping chez l’Habitant. Pour eux, la star du Fest s’appelle OI Boys… Pour d’autres, ce sera Watain, Brutus, Akiavel, Amenra… On aura de belles fans bases sur quasi toutes les scènes !
Comme chaque jour, marquant l’ouverture du site, le Bagad de Carhaix nous fait résonner binious, tambours et autres bombardes. Félicitation et merci à eux !
Dure tâche que celle de commencer la journée. Et si personnellement je les aurais plutôt mis en fin de soirée, c’était une valeur sûre pour débuter le périple du samedi. POGO (avec des O barrés que Mémé dans sa grande vieilliesse ne saura retrouver sur son clavier ) ? Un duo qui navigue entre la trance/techno pour le côté DJ set et un chant très marqué Hard/Deathcore, sur un look full blanc/vert fluo selon les lightspour l’un et goth pour l’autre.
Il est arrivé de passer en mode rap au chant, mais les parties saturées reviennent plus punitives encore.
Assez électro, ça ne plaira pas à tout le monde, mais ceux qui ont l’âme de teuffeurs apprécient grandement. Et Mémé aussi, tiens ! (Sauf les passages autotunés… faut pas déconner quand même).
Quand Mémé migre vers la Supositor Stage (qu’elle n’aura pas beaucoup quittée des 4 jours, il faut bien l’admettre), elle se retrouve déjà au milieu des fans de Brutal Sphincter. Et ils ne cachent pas leur joie de retrouver le groupe, à force de banderoles (photo à retrouver dans la galerie tout à la fin). Tête à l’envers pour celle du groupe, sur scène. Les liégeois vont nous sortir la panoplie Goregrind, du pig scream en passant par les morceaux bien rentre dedans. Ils ont fait le show et leur contrepied n’est pas sans rappeler un autre groupe parodique, les Ultra Vomit. Mais là s’arrête la comparaison. Wall Of Death, Double Circle Pit, Circle Pit réservé aux femmes… Une ambiance déjà bien chaude et de nouveaux titres bombardés. La journée s’annonce survoltée.
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Bruce Dickinscène… Not Scientists… Autre scène, autre ambiance. On commence à toucher légèrement au Punk. Enfin, c’est un Punk Rock Indie. On s’attend visuellement à quelque chose de l’ordre du shoegaze, de lent. Mais des relents de The Cure viennent ravir les fans de Robert Smith et de sa bande. Bon, cela mis à part, je vous rassure, ça envoie du lourd. Des changements de tempo, de l’énergie – pas comme sur la scène grind précédente, mais dans le gros son, les basses pachydermiques. J’ai adoré.
Retour sur la Supositor où un décor de crânes nous attend. Yes ! Ça va blackiser ! Quand Fuoco Fatuo entame son set, je vois bien que tout le monde reste un peu dans l’expectative. Les gars peinturlurés de blanc et noir vous balancent des morceaux aux riffs étiiiiiiiiiiiiiiiirés… Fallait mieux te préparer, Mémé ! Car ces p’tits gars, ils officient dans le Funeral Doom Death. Et c’est glacial à souhait. En face, il y a Pénitence Onirique. Je me dis que beaucoup de monde va quitter les lieux, alors je reste. Et j’ai bien fait ! Car cette musique, alliant des passages haineux, raw, à d’autres plus lents, donnant dans le BPM. Oui… LE battement par minute… Et ça, mes p’tits chats, ça vous prend aux tripes et vous restez comme hypnotisés. Ça m’a remuée comme pas possible. Et je ne suis pas la seule à m’être fait la réflexion. Notre JP El Carpenter en est resté coi itou !
Du coup, devoir repasser sous le chapiteau « Brucien » pour le set des OI Boys, je n’étais pas prête. Mais tout de même, les copains du camping les attendaient tant que je ne pouvais pas faire l’impasse. C’est les tripes remuées que j’aborde le set des Messins. Un peu de Cold Wave… J’ai tout de même eu l’impression de me retrouver devant un Indochine d’antan, mais en version post Punk… Voire des relents des Inconnus (désolée). Ceci dit, ça le fait. Ils ont délivré un concert qui a plu au public présent pour les voir.
Avec Akiavel, sur la Supositor (je vous ai dit que je ne la quitte pas beaucoup, c’te scène !), c’est du professionnalisme en barre. Tu te retrouves face à une Auré qui te chope le pit et te le retourne comme un fétu de paille, à coup de growls, d’éructations grind et de grimaces/mimiques qui la rendent encore plus sexy. Comme pour les Hanabie la veille, doit-on mettre l’accent dessus ? Oui, si c’est utilisé dans le show…
Fred, chanteur de ACOD, viendra partager le micro sur la fin du set.
Une petite guéguerre s’est établie entre Akiavel et Brutal Sphincter… Eh oui, ce sera à qui aura la plus grosse circle pit ! Quand Brutal Sphincter a démarré 2 circle pits en même temps, Auré en voudra 3 ! Elle les aura, mais ce sera assez timide.
Bon…. c’était bon, c’était fun, c’était top (ouais… un vocabulaire de boomer, je sais).
Petite pensée pour notre JP, les larmes aux yeux, de voir les copains sur la scène d’un grand festoche.
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Une grosse baffe dans la tronche, vivement les prochains concerts en tête d’affiche en Bretagne.”
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Alors, Mémé ayant quelque peu oublié de noter ses dernières impressions après une pause méritée (ou pas), elle retiendra du set de Gatecreeper que l’essentiel :
C’est lourd, c’est Death old School, façon Obituary. What a good gig, dudes ! Quel pied, les amis ! (Parfois, quelques mots valent mieux qu’une longue logorrhée).
Il est près de 19h30 et Mémé court depuis 12h… Ah oui, il faut tout de même que je vous raconte un truc : Notre logeuse avait à cœur de partager le repas du samedi avec ses locataires d’un est. C’est ainsi qu’elle agit pour les Vieilles Charrues. Oui mais ! Ici, ce ne sont pas les Vieilles Charrues et nous avons des fans venus pour l’ambiance, certes, mais aussi pour écouter et découvrir. De vrais passionnés de la musique. Alors, entre les passionnés, ceux qui ne voulaient pas rater les premiers concerts et Mémé qui couvrait le Fest du début à la fin, manger à midi n’était juste pas possible. Eh bien, qu’à cela ne tienne, on a déjeuné à 11h ! Merci Helena ! Cœur sur vous deux !
Revenons donc à notre soirée. 19h30, Mémé file de l’autre côté du site pour suivre d’autres belges, Brutus. Le dos est déjà un peu en compote, mais ce n’est pas grave. La jeune chanteuse-batteuse et sa formation ont calmé tout le monde. Vous avez déjà entendu des mouches voler ? Bon, ce n’était pas le cas ici… Non, c’était plutôt un ange qui planait, un moment suspendu, empli de musicalité et d’émotions. On peut vite avoir le cœur gros, avec ce genre de prestation, surtout quand ils nous livrent leur titre “War”.
Mémé finira assise sur le talus qui jouxte la Dave Mustage, fermant les yeux et en communion totale.
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Un Post Hardcore très plaisant avec une batteuse au chant et purée quelle chanteuse. Le calme avant la tempête.”
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Vient ensuite l’un des gros dilemmes du jour : voir Russian Circles ou Der Weg einer Freiheit ? C’est Seblack qui tranchera. Il ira voir Russian Circles, j’irai sur la Supositor (encore marcher…. j’en peux plus !)
Quand le copain Pierre-Yves écrira sur sa page facebook qu’il peut mourir en paix désormais, maintenant qu’il a vu Russian Circles… Mémé, quant à elle, se prendra aussi une ventilée de premier ordre avec le Black puissant des allemands de Der Weg Einer Freiheit. Les mots ne vont pas suffire pour décrire cette énorme décharge d’émotions. Juste après Brutus, on commence à avoir les nerfs un peu à vif, là ! Je n’ai qu’une hâte, pouvoir les retrouver, peut-être dans une salle plus intimiste, histoire de prendre une dose encore plus grande de ce Black Metal qualitatif. Erection pilaire !
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “J’attendais les Allemands au tournant, ils sont venus, je les ai vus, ils m’ont botté le cul. Juste énorme. Dans mon top 3 du week-end.”
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Allez… faut se secouer, là ! On sort de son état de grâce et on file à nouveau tout au bout (mal aux piiiiiieds !). C’est un Sodom en pleine forme qui va faire le job et nous speeder un peu, nous “enThrasher” les neurones. Groupe culte que Sodom ! Et dire qu’ils officient depuis 1982 ! Eh bien, ça ne se voit pas, si ce n’est une bonne dose d’expérience et d’efficacité. Haineux sans être méchant. Certainement pas bas du front, des changements de tempo, science du riffing, ralentissements et cie. C’est bon, on est revenu les pieds sur terre.. et c’est bon, tout court !
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Je me faisais une joie de voir Sodom sur scène, pas déçu du voyage, ils n’ont balancé que des tubes, c’était propre, carré. Les Allemands ont encore de la ressource malgré les années qui passent.”
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Vous savez quoi ? Faut repartir de l’autre côté du site… Encore ! Et ne pas trop tarder car, on le sait déjà depuis un moment, il va y avoir du monde devant la Supositor, et dans la file pour entrer dans le pit photos. Qui arrive donc ainsi annoncé ? Watain, bien sûr ! Et comme nous sommes nombreux à vouloir le shooter de nos pellicules numériques, on nous prévient : Montez les Iso, shootez bien, vous n’aurez qu’un titre !
Mémé passera dans la deuxième vague de photographes, après le titre introductif où la pyrotechnie nous interdira l’accès. Et Mémé blêmit. Car c’est sombre, rouge, enfumé, du feu partout. Bref… On voit bien mieux de loin, avec le tableau complet de ces tridents enflammés.
Bien entendu, tout le décorum sera déballé, début et fin de cérémonie, sang balancé dont il restera de belles traces sur les barrières jusqu’à la fin du Fest. On avait peur qu’une “Mardukade” se fasse avec Watain. Mais le son sera bon. Et le set… Mazette ! Quel show ! Tu en veux plein les mirettes ? Tu vas voir Watain ! Les curieux, pas forcément fans de Black Metal, venus pour se faire une opinion en live, ainsi que les aficionados auront tous le même discours : le patron de la soirée, c’est Watain. Il a mis le Motocultor à ses pieds !
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Je me répète, mais c’est le concert du week-end et je ne suis pas le seul à le dire. Ils ont tué tout le monde tous styles confondus, énorme show.”
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
C’est des étoiles dans les yeux et des pieds endoloris que Mémé repart à l’autre bout du site, vers la Dave Mustage. La fosse est bien remplie et on sent comme une fébrilité monter. Bullet For My Valentine sait faire déplacer les foules, y a pas à dire. Maintenant, pour certains, le débat va rester ouvert : Métal ? Pas Metal ? Core ? Pas Core ? Rock ou pas ? Pop ou pas ? Finalement, on s’en tape. Ils ont fait le job. Comme le dit le collègue Seblack : les fans étaient contents, c’est ce qui importe. Pour ma part, je reste un peu, mais je file surtout juste à côté pour Amenra.
Crédit Vidéo : Bruno Guezennec
Dans le pit Photo, on nous prévient : pas d’autofocus ! Bah pourquoi ? Pour éviter la lumière orange du viseur, pardi ! Alors, on va shooter à l’ancienne, mise au point à la main, dans une “salle” plongée dans le noir, éclairée par le film projeté sur l’écran derrière le groupe. Film en noir et banc qui se reflètera également sur le t-shirt de Colin, qui passera une bonne partie du concert, le dos tourné au public. Là aussi, nous n’aurons que peu de temps pour figer le moment. Pourquoi je m’étends dessus ? Parce qu’une fois sortis du pit, nous sortons du public pour nous replacer qui dans les pogos quand il y en a , qui à la périphérie pour ne pas embêter les passionnés. ce qui est mon cas. Pour le coup, c’était tellement bondé que je n’ai pas réussi à rentrer (en vrai, je n’ai pas voulu forcer le passage non plus, par respect) à nouveau sous le chapiteau. Conclusion, j’étais un peu en dehors du concert. Je l’ai suivi, mais sans le visuel qui était important. Dommage. C’était pourtant très prometteur. Ceux qui ont eu la chance d’être dans la “salle” en ressortiront avec à la bouche “c’est l’un des big concerts du Fest !” Moi, je me suis assise à côté et… ça tombait bien, j’ai retrouvé Follenn, tatoueur de qualité dont deux de ses œuvres ornent le corps fripé de Mémé.
Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “C’est une tente archi bondée qui attend les Belges, j’ai adoré leur set, mais le surplus de monde me fera sortir dans le dernier quart d’heure afin de pouvoir respirer et d’apprécier leur musique à sa juste valeur.”
Crédit vidéo : Bruno Guezennec
Jusque là, nous debriefions sur le dernier concert, avec Seblack. Samedi et dimanche, on avait prévu d’aller jusqu’au bout du bout. A lui The Exploited, à moi Little Big.
Bon… comment dire… euh…
Le public est en attente, on ne peut le nier.
Le public est content.
Le public est en transe quand ils lancent leur set.
Le public danse comme un avant-goût du Macumba, un Dj set, un…
… un je ne sais pas trop quoi en dire, en fait. C’est énergique. C’est aussi parodique. Mais c’est aussi très techno trance, et la voix de la chanteuse, autotunée à fond la caisse… Bah, j’ai vite rippé des talons pour débriefer avec Seb ! On restera d’ailleurs assez dubitatifs sur le reste du set qu’on écoute de loin. Dubitatifs, mais aussi amusés car nous serons pris d’une hallucination auditive. Et tout en repartant vers nos tentes respectives, nous chanterons à tue-tête “Nique ta mère… Nique ta mère… Nique ta mèèèèèèèèèèreuh…”
Allez, au dodo, Mémé ! La programmation aura été forte en émotions et… assez prompte à faire frémir la belgitude de notre Mémé.
Ah oui… N’oubliez pas de regarder la galerie complète, il y a aussi les goodies (les photos d’ambiance du Fest)
Laissez un commentaire