MOTOCULTOR : Dimanche 20 Août 2023 (Jour 4)

 

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Version Seblack

Quatrième et dernière journée de ce Motocultor. Les choses s’annoncent un peu moins intensives que les deux jours précédents mais tout de même il y a encore du beau monde à voir… Pensez donc : Gaerea, Bellwitch, Crowbar, Moonreich et bien d’autres surprises encore.
Sur la Davemustage, c’est le combo Sludge Black parisien Deliverance qui ouvre le bal. La tâche s’annonce ardue tant cette musique sombre et complexe ne sied guère aux lueurs du jour et à une scène aussi grande. Qu’importe, le groupe comprenant notamment Etienne Sarthou (ex AqME) et Pierre Duneau (Memories of a Dead Man) livre une belle prestation parvenant à retranscrire son univers cauchemardesque et pesant.

1 Deliverance - Photo 8 - Motoc - Soil Chronicles

Les mêmes craintes pouvaient entourer la prestation des Portugais de Gaerea et leur Post Black tout en noirceur. Des craintes que le groupe cagoulé va balayer immédiatement proposant un concert incroyable par l’intensité de sa musique et fascinant par son aspect visuel. Le groupe est parfaitement parvenu à recréer son sombre univers à la lumière du jour. Une très belle prestation, chaleureusement applaudie par un public déjà nombreux.

2 Gaerea - Photo 14- Motoc - Soil Chronicles

On poursuit avec une autre bonne surprise : les Japonais de Church of Misery et leur Doom Stoner qui prend au tripes. On relèvera la prestation du chanteur Kazuhiro Asaeda très expressif et le port de basse spectaculaire de Tatsu Mikami. Au-delà de l’anecdote, le concert était très bon et ferait regretter que le Doom Stoner n’était pas plus présent sur cette affiche 2023.

3 Church of Misery - Photo 9 - Motoc - Soil Chronicles

Place désormais à d’autres maîtres de la lourdeur : Bell Witch. Évoluant en duo basse six cordes et batterie, les américains ont livré une prestation digne de leur réputation. Au menu un seul titre de leur dernier album : “The Clandestine Gate” (enfin une partie, celui-ci durant 83 minutes). Alors forcément d’aucuns auraient souhaité un morceau de “ Mirror Reaper” mais l’occasion était trop belle de se faire transpercer le corps et l’âme par ce Doom aux accents funéraires. Prenant.

4 Bell Witch - Photo 1 - Motoc - Soil Chronicles

Sur la Supositor, Moonreich prend place. Le groupe parisien remplace au pied levé les Ukrainiens de 1914 qui ont dû annuler leur venue. Moonreich délivre son Black Metal atypique de manière efficace. Le son est tout à fait correct et permet de cerner les nuances des morceaux. On sent le groupe bien dans son concert, le chanteur ne manque pas de demander au public de se faire entendre pour 1914 qui aurait dû être là : Classe.

5 MOONREICH - Photo 8 - Motoc - Soil Chronicles

Après une première partie de journée empreinte de musique sombre direction Cave In, vague souvenir des années 90 resté actif depuis. Bon ben voilà, rien de spécial, je ne suis pas rentré dedans.

6 Cave In - Photo 2 - Motoc - Soil Chronicles

Du coup je file dans le bayou pour rejoindre Crowbar qui a fait…du Crowbar, lourd, très lourd, pachydermique même. Un set de tueurs à la hauteur de la réputation du groupe.

7 Crowbar - Photo 5 - Motoc - Soilchronicles

La même impression de satisfaction dominera à l’issue du concert de EyeHateGod si ce n’est le côté encore plus malsain dégagé par la formation de la Nouvelle Orléans.

11 EyeHateGod - Photo 3 - Motoc - Soil Chronicles

Entre temps j’aurais découvert Dieth, le “super” groupe constitué, entres autres, de Dave Ellefson. Au menu : beaucoup de monde et un Death Thrash finalement assez convenu. Les gars font le job mais le concert est haché quasiment entre chaque morceau, bref un set pas plus mémorable que cela.

8 DIETH - Photo 3 - Motoc - Soil Chronicles

Peu après les coreux de Converge essaient de faire bouger une Davemustage quelque peu assommée par la chaleur. Jacob Bannon et ses sbires ne se ménagent pas. Le chanteur hurle tout ce qu’il peut et bouge dans tous les sens. Le devant de la scène suit un peu mais sans plus. Une bonne prestation néanmoins, peut-être pas la bonne heure, ni la bonne scène.

9 Converge - Photo 2 - Motoc - Soil Chronicles

Poursuivons dans le Hardcore avec les costauds de Biohazard, de retour avec leur line-up “original”. Pour leur première venue au Motocultor, le groupe voulait que le public s’éclate : la mission semble accomplie. Les New Yorkais n’ont pas fait semblant avec un Billy Graziadei intenable et un Evan Seinfeld toujours aussi impressionnant. En quelques mots Biohazard a mis le feu.

10 Biohazard - Photo 3 - Motoc - Soil Chronicles

La nuit tombe sur cette dernière journée du Motocultor. Comme en 2019, Carpenter Brut prend place pour faire danser le public avec sa Synth Wave. Las, j’ai trouvé le show inégal, les influences plus dark du dernier album cassent un peu la dynamique et l’enthousiasme que l’on pourrait ressentir. Je laisse donc les boomers pour aller voir la fin du show du plus célèbre boomer du Black Metal norvégien : Abbath. Trêve de plaisanterie, le peu que j’ai vu m’a paru bien avec un Abbath en bonne forme.

12 Carpenter Brut - Photo 2 - Motoc - Soil Chronicles

C’est avec Elder et son rock Psyché que ce Motocultor prendra fin pour moi avec une musique tout en douceur et un très joli set, loin des pirates et des canards en plastique.
Le dernier debrief arrive, en compagnie d’Emi ma complice de toujours, de Mémé et de JP, les complices de ces quatre jours. L’ambiance est joyeuse avec toujours ce petit pincement du dernier jour.

13 Elder - Photo 1 - Motoc - Soil Chronicles

Au moment incontournable du bilan, je dirai que cette première édition à Carhaix est plutôt une réussite. Musicalement, l’affiche a tenu ses promesses et la qualité du son était au rendez-vous à quelques exceptions près.
Côté infrastructures, tout n’était pas parfait et quelques aménagements supplémentaires seront certainement les bienvenus. On pourrait ergoter indéfiniment des imperfections de l’organisation, de ceci ou de cela…C’est le Motocultor : un festival à taille humaine avec ses qualités et ses défauts. Ce nouveau site du festival avait peut-être un peu moins de charme que celui de Saint Nolff il s’est aussi avéré plus pratique pour se déplacer : à aucun moment je n’ai eu cette impression de submersion humaine au moment de passer d’une scène à l’autre. Le point noir restera, de mon point de vue, la répartition des points d’eau et des toilettes sur le site du festival. Le site du camping, lui, était plutôt bien aménagé également mais sous-dimensionné.
Globalement l’ambiance reste bonne au Motoc’, on sent qu’une grande majorité du public est là pour la musique et ça, c’est un vrai point positif. J’insiste dessus, mais on accuse certains grands fest d’être devenus des attractions à “touristes”, je n’ai pas du tout eu ce sentiment durant ce Motocultor 2023.
Bien sûr, sur les milliers de festivaliers on croise forcément son lot de viande extra saoule, de lourdauds divers et avariés, on ne refera pas la société… On ne peut toutefois pas jeter un voile pudique sur les incidents graves dont ont pu être victimes certaines festivalières ou certains festivaliers, j’espère sincèrement que cela ne restera pas sans suite. Le fan de Mayhem que je suis estime que la seule place des porcs dans un concert c’est la tête sur une pique.
Du côté du camping, outre la densité digne d’une métropole asiatique, l’ambiance m’a semblé plus lourdingue que par le passé, mais c’est peut-être moi qui vieillis aussi hé hé hé. Je ne m’étendrai pas davantage sur le sujet des fouilles à l’entrée…Oui c’est parfois long mais si les gens suivaient les consignes données et n’essayaient pas de les contourner, tout le monde gagnerait déjà beaucoup de temps.
Bien sûr je ne peux qu’adresser un immense merci à l’organisation et à l’ensemble des bénévoles qui ont trimé vraiment très très dur pour nous accueillir dans les meilleures conditions possibles : bravo à toutes et tous. Une mention spéciale à l’équipe des pit photos et de sécu pour leur gentillesse et leur bienveillance. A la prochaine ! Kenavo!

Version Mémé

Bon bon bon… 4ème jour ! Il y avait de la fatigue dans l’air, hier soir. Mais force est d’admettre que le pic est passé, car ce dimanche, c’est fraîche comme un gardon (hum… si on peut dire ça de Mémé qui est plus proche du vieux rotengle que de l’ablette) que notre Mémé s’en va caracoler par les champs de Carhaix. Oui oui, toi là ! Je t’entends chanter “qui baguenaude dans les pâturages”… Ne le nie pas !

Bref, c’est guillerette qu’elle s’en vient aborder cette ultime journée du Motocultor version 2.0. Et un programme qui la rend pour le moins frétillante ! Du Black Metal, du Death, du Technique, du groupe mythique… Allez, c’est parti !

Ambiance - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (17) Ambiance - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (20)

On commence sous chapiteau avec Kabbalah. Je connaissais le groupe version album studio, mais pas en live. Et je dois bien avouer que c’était une très belle surprise, de quoi se mettre direct dans de bonnes conditions !
3 nanas pour une espèce de Doom bien lourd, pas dur, en chant clair à 3 voix. Oui, m’sieurs-dames ! 3 voix, l’une après l’autre ou ensemble à l’unisson. Alors, on est bien d’accord que l’appellation Doom ne vaut que pour les 3 premiers titres, car le suivant accélère un peu le tempo et finit par embarquer le public clairsemé (ben oui… il est fatigué, le metalleux !) On arrive sur une forme de Sludge aux sonorités un peu psychédéliques dans le son de la guitare. Groovy, baby !

Kabbalah-- - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (2)

Retour sur la Supositor ! (Elle m’avait manqué !)
Là, c’est l’un des gros morceaux que j’attendais avec impatience : Gaerea. Et … sur le petit calepin de Mémé, on lit quoi ? Juste 1 mot : INDESCRIPTIBLE.
Ok ! Râlez pas, je vais développer un peu quand même. Gaerea m’emballait de par ses albums prompts à me faire lever le moindre poil sur le corps. Une chair de poule comme pas deux. Mais là, en live, allais-je être déçue ? Surtout qu’on est en open stage, à 14h, en plein cagnard… Vous avouerez que sur papier, c’est pas sexy sexy.
Je crois n’avoir jamais été aussi impressionnée par un concert ! Parce qu’ils ont réussi à embarquer tout le public présent dans leur univers. Le soleil ? On s’en tape ! On est dehors ? Pas grave ! Toute l’ambiance du groupe était là et le reste aussi. Car il ne faut pas oublier ce chant qui te traverse les nerfs et ces instrumentistes guedins (ouais ouais… depuis le report du jour 3, il est question de monter “la ligue des Boomers extraordinaires”).
Ce qui revient en mémoire, avec quelques jours de recul, c’est cette grâce et cette gestuelle hypnotiques de Guilherme, le chanteur.
Quelle performance ! Je ne vous raconte pas la difficulté pour choisir des photos… j’ai dû faire comme Dewie : toi non toi non toi oui, de manière quasi aléatoire. Et pour terminer sur une petite touche négative, histoire qu’on ne me taxe pas de parti pris, j’aurais préféré moins de “Motocultor ! Mooootocultor ! Motocultooooor….” de la part des portugais. Mais bon… c’est peanuts à côté de tout le reste.

Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Autre groupe dont j’attendais une grosse performance, eh bien, j’en ai eu pour mon argent, ça joue bien, c’est propre, c’est carré, un chanteur charismatique. Au-dessus de mes espérances.”

 

Gaerea - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (1) Gaerea - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (25)

 

Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Retour sous chapiteau pour un Church of Misery qui m’aura fait quelques petites misères. (Misèreuh, misèreuh, chantait Coluche)… Church of Misery, c’est du Sludge/Stoner (je sais, c’est du Doom Stoner… mais mes oreilles de Mémé me disent Sludge Stoner, na!) qui va vous faire voyager. Au Japon d’où ils sont originaires ? Non ! Au pays du Blues, tant le chant offre de belles accointances.
Si on parle de la gestuelle du chanteur de Gaerea, celle Kazuhiro Asaeda est tout aussi étonnante. Mais beaucoup des photographes sont resté bloqués sur le bassiste, qui, la basse arrivant au niveau de ses pieds, n’était quasi pas shootable. Voilà, Mémé a râlé pour la première fois du Fest : après avoir attendu le moment idoine comme le lynx attend sa proie, v’là t’y pas qu’un photographe vient juste se pointer devant mon objectif ! Hop ! Photo ratée… Vous n’aurez qu’une basse levée devant le nez en guise d’aperçu !

Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Groupe de Doom Japonais avec la particularité d’avoir un bassiste, dont la basse lui arrive aux chevilles et ne joue uniquement que sur le manche. Très plaisant à regarder”

 

Chruch of Misery - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (1) Chruch of Misery - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (6)

Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Je ferai l’impasse sur le groupe suivant, car Seblack et moi avons rendez-vous avec Moonreich pour une interview… qui n’aura finalement pas lieu. Pas grave, on la fera comme à notre habitude, par Skype, en prenant notre temps.

On revient au business avec Shadow of Intent, qui me fait forte impression. Des relents de Cattle Decapitation dans le chant sur un jeu de batterie passablement technoïde (en même temps, Mémé n’est pas la plus à même de parler de rythme ou de techno, hein).

 

Shadow Intent - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (7) Shadow Intent - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (8)

 

Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

S’en arrive Moonreich sur la Supositor ! (D’où le fait qu’ils n’avaient pas trop de temps pour une interview au moment où nous sommes montés). Mais pourquoi Moonreich sur une scène en extérieur ?! En plein après-midi, qui plus est ?
En remplacement de 1914 toujours coincé dans une Ukraine à feu et à sang, et pour lesquels Moonreich aura un mot d’encouragement, le groupe vient défendre essentiellement son dernier album “Amer”. C’est Mémé qui l’a chroniqué, cet album, pour Soil Chronicles. Et qu’est-ce qu’elle avait adoré ! Pourtant, ils étaient plusieurs à la mettre en garde : les derniers concerts étaient décevants pour eux. Vous savez quoi ? Ils ont réconcilié tout le monde ! Leur set était propre, carré, prenant. Le son à la hauteur de l’album studio. Un grand Kif ! Au passage, un bonjour clin d’oeil à Guillaume, bassiste de session, qui m’aura régalée de sa présence scénique !

Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : “Après la grosse déception du LADLO Fest l’année dernière, je décide quand même d’aller les voir, histoire de leur donner une seconde chance et ben j’ai bien fait, on retrouve un groupe bien en place et qui prend du plaisir à jouer sur scène. Réhabilité.”

Moonreich - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (1) Moonreich - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (14)

Mémé est un tantinet plus volatile que les 3 jours précédents. C’est avec Archspire qu’elle continue son live Report. On sent le public fébrile. On rencontre des fans de la première heure. Et là, on en a pour nos oreilles. Bon sang, c’que ça joue bien ! Archspire, on ne peut pas passer à côté, quand on aime le Brutal Death Technique. Quel niveau ! Je suis restée hypnotisée par la Dingwall (cette basse impressionnante). Wow !

 

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Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Alors, cette fois, il faut courir sur la Dave Mustang pour accueillir Rise Of The Northstar. Là aussi, le public est en masse derrière la crash barrière. Aussi loin qu’on peut regarder vers le bout du champ, on ressent l’excitation de chacun. Ou presque, parce que j’avoue ne pas avoir adhéré plus que ça. Juste moi… C’est pas mon truc. Mais c’était étourdissant d’énergie. Colossal.

 

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Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Sur la Massey Ferguscène, Soen a permis de souffler un moment au milieu de la débauche d’énergie et de notes qui fusaient de partout. Soen nous offre un set tout en finesse, avec son Metal Progressif. C’est racé. C’est nickel. Une voix terrible. Pour autant, n’allez pas croire que c’était plan plan. Non ! Loin de là, c’est terrible de beauté.

 

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Mondo Generator, sur la Bruce Disckinscène, va faire remonter la pression à nouveau avant d’aller loucher du côté de la Supositor. Nick Olivieri (l’ex bassiste chanteur de Queens Of The Stone Age) et ses deux comparses montent sur scène pour un set très Rock, flirtant avec de p’tites pointes punkisantes. Ça déboite !

 

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Mais voilà… sur la Supositor, y a les mythiques Dying Fetus ! Dying Fetus, quoi ! Après un petit problème de son vite traité sur le premier titre, le groupe ne nous a pas fait de cadeau ! Ou alors, que des cadeaux à chaque titre ! On alterne des passages martiaux avant de partir en cacahuète technique légèrement déstructuré (le genre destructuré à la manière du brushing de Laurent Delahousse… savamment et structurellement déstructuré). Quel niveau, les gars ! Et ce double chant… Et ces breaks à vous casser les cervicales… Et ces accélérations du diable…
Un album sortira en septembre, ils en joueront un titre.

 

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Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Retour tout au bout pour Avatar !
Mémé était tombée raide dingue de l’univers des suédois, il y a quelques années. Elle avait même prévu d’aller au Hellfest pour les voir. Oui mais… ils ne seront pas cette édition. De fait, elle prend un billet pour les voir en première partie de Iron Maiden. Et re belote ! Covid, report et annulation puisqu’ils sont programmés au Hellfest ! Mais Mémé avait un billet pour leur show à Paris. Bon… troisième édition, il est reporté une fois, deux fois et à la troisième.. bah, il y a eu des grèves. Bref, Mémé est maudite de Avatar ! C’est donc avec appréhension qu’elle va shooter le set. Que va-t-il lui arriver ?!
Bah rien… C’était à l’image de tout ce que fait le groupe : un univers marqué, un show au millimètre près, pas une note à côté. Clair, net et précis. Un peu trop, peut-être… Petit regret de ne pas avoir “Paint me red”, mais le titre en piano-voix fera un bon remplacement, tant Johannes a su y mettre de l’émotion.

 

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Abbath arrive à l’autre bout ! Comme Mémé a écouté le set de Avatar jusqu’au bout, c’est en trottinant du mieux qu’elle peut qu’elle bascule vers la Supositor. On parle de groupe mythique, en voilà un autre. Et là aussi, on m’avait prévenu : Abbath, c’est tout ou rien.
Eh bien, il faut croire que c’était une journée tout ! Parce qu’il a proposé un show qui a mis tout le monde d’accord. Ou presque… Parce que du point de vue pit photos, c’était enfumé et rouge et sombre et surtout enfumé. Quand j’étais pas loin d’avoir une visibilité qui permette d’appuyer sur le déclencheur, pshiiiit ! Un p’tit  jet de fumée ! Donc, vous aurez de jolies photos de fumée ! Ca vous convient ?!
Mais niveau musical, c’était au top !

 

Avis de Didier, Papy du Léon festivalier : « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Abbath, eh bien, j’ai été agréablement surpris par la prestation du Norvégien, c’est du sérieux malgré quelques problèmes avec son pied de micro qui a eu le don d’énerver le chanteur, jusqu’à insulter ses techniciens voire même, de les pourrir. Bon OK, on est à dix mille lieux de Watain, faut pas déconner non plus. »

 

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Crédit Vidéo : Bruno Guezennec

 

Dès la première heure, j’ai aperçu, sous le chapiteau, un joli canard tout jaune, avec une belle b*te volante dessinée dessus. Vous voyez qui cela annonce ? Un final en fanfare ! Avec Alestorm, le Motocultor s’assure un ultime concert qui sera un feu d’artifice musical autant que dans le public. Sur scène, ce n’est pas beaucoup mieux, un véritable foutoir, du genre qu’on aime pour clôturer 4 jours de festival. Mais comme ce n’est pas vraiment ma came, je reste un minimum pour capter l’ambiance de fin de parcours avant d’aller retrouver mes 3 comparses (Seblack, Emi et JP).

 

Alestorm - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (2) Alestorm - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (4)

Je ne vais pas doubler les propos de Seb, quant à sa conclusion. Il a tout dit, et j’avais déjà donné mon avis dès le report du jour 1 (si vous avez eu la flemme de lire, c’est le moment de retourner voir !)
Je vais juste remercier l’organisation du Motocultor, pour cette affiche splendide. Certaines mauvaises langues vont parler de groupes plus mainstream qu’avant. Taratata ! J’y ai fait de très belles découvertes. Et les programmateurs ont pu placer ici et là des groupes pas toujours connus. C’est ça aussi la beauté des Fest. Côtoyer le futur et le passé mythique.
Remercier aussi les nombreux bénévoles qui n’ont pas chômé. A la régie des bénévoles, Greg a pu relever le défi de cette partie du Fest. Big up à toi et à toutes les équipes.
Clin d’œil aux copains de pit et bravo à ceux qui ont eu la patience de nous accueillir et nous gérer.
Merci aussi aux festivaliers qui se sont prêtés au jeu des poses, à ceux à qui j’ai dit “non, il fait trop noir et t’es à contrejour !”, à ceux qui m’ont offert leurs avis…

Et pour terminer, un remerciement en guise d’anecdote :
En ce quatrième jour, on sentait bien l’envie de lâcher la pression. Même les musiques qui passaient juste avant les sets étaient… comment dire… différentes ! Pour preuve, quand nous sommes entrés dans le pit photos c’était sur l’air des Village People. Et le monsieur de la sécu, dos à la scène et donc face au public, en Gentil Animateur de foule : Y M C A ! Perso, dès que j’entends ces 4 lettres, je ne résiste pas, les bras se mettent à faire la chorégraphie. Le public a suivi également…
Mais voilà qu’arrivent les gros bras musclés de la sécu, ceux qui reçoivent les slammeurs pour qu’ils ne s’écrasent pas comme de grosses merdes derrière la barrière… Et ils arrivent à la queue leu leu, dansant et chantant sur “Saturday Night Fever”.
Merci à vous ! Et merci pour ce moment de folie… Pour info, c’était juste avant le set de Dying Fetus !

Ambiance - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (20) Ambiance- - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles

Voilà, on remballe nos souvenirs (allez quand même regarder la galerie avec ses goodies ambiance) et on se dit à la prochaine ! Et pour clôturer l’histoire des 3 paires de chaussures, on peut dire qu’elles en ont vu de belles, de vertes et de pas mûres et surtout beaucoup de poussière !

 

Ambiance - Motocultor 20 août 23 - Soil Chronicles (12)

 

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