Voici un groupe dès plus prometteurs. Hautement recommandé.
PYG, le Projet Yvan Guillevic, vous ne connaissez pas? Vous passez pourtant à côté de pleins de bonnes choses. Le nom de Empty Spaces, vous parle peut être un peu plus, une formation tribute à Pink Floyd… Toujours pas?
Alors il est grand temps d’y remédier.
Après avoir pris une claque avec End Of The World , le premier album de PYG, pourquoi ne pas aller les voire en concert histoire de savoir ce que les musiciens ont dans le ventre. C’est ainsi que le Celte a pris la décision de se rendre le Samedi 21 Janvier à L’Océanis de Ploemeur, en plein Bretagne Sud. Apparemment il n’était pas le seul à y avoir penser car trois cents autre chanceux étaient présents.
Le premier groupe à venir est Circus Voltaire, du rock du pays Vannetais, qui a la lourde tache de chauffer la salle et faire patienter la foule avant l’entré sur scène de PYG. Une bonne prestation pour une première en salle, avec un guitariste qui se voyait déjà au Stade de France et a obtenue son moment de gloire. En fin de set, la reprise de « They Don’t Care About Us », du Roi de la pop, jouée en version rock permet au chanteur de mieux nous montrer ces capacité et se met au passage la foule dans la poche.
Le rideau se baisse, et on vient présenter le Projet Yvan Guillevic.
La scène se découvre avec « Prisoners Of The World », et sa petite introduction où l’on peut admirer le beau travail des lumières, permettant aussi à chaque musicien de faire une belle entrée avant de nous donner le meilleur d’eux mêmes.
On remarque aussi, au grand bonheur de tous, que la puissance musicale du groupe est bien plus importante que sur album, non pas que sur ce dernier elle soit faible, bien au contraire mais les voix sont plus mises en avant ainsi, et les chanteurs ont du coffre et la présence de John Chaussepied à la deuxième guitare rajoute aussi de l’énergie.
Bien que End Of The World soit plus l’instant le seul album de la formation celle ci n’est pas inexpérimenté en matière de concerts, (oui il est vrai que c’était la première présence en salle de PYG) mais avec Empty Spaces les zicos se sont déjà fait la main et dominent maintenant les planches. Morgan Marlet présente chaque titre, et s’adresse à son publique comme à des amis de longues dates, certains le son d’ailleurs surement, Nelly Le Quillec sourit constamment témoignant ainsi de sa bonne humeur et du plaisir de sa présence, Yvan Guillevic reste proche de son matériel pour guitare, dominant la foule avec une concentration maximale qui ne l’empêche pas cependant d’échanger quelques moment mimiques aussi bien ses partenaires que ses spectateurs. Félicitons au passage le batteur ainsi que le bassiste qui avaient la lourdes tache de remplaçant et ont du apprendre toute les chansons en un court laps de temps, chapeau bas messieurs.
Maintenant que les présentations sont faites, place maintenant à la musique. PYG nous délivre une setlist avec une grande majorité des titres issus de End Of The World, mais bien que celui ci soit très récent, cela n’empêche pas les zicos de présenter en même temps trois nouvelles chansons un « We Live, We Die » assez Heavy, « Hey Woman » du hard rock traditionel avec un bon gros refrain prenant et « I Want Let U Go » plus calme au demeurant mais musicalement assez complexe, enfin du PYG, rien d’étrange ni surprenant quand on connait déjà les premiers titres.
Car le Projet Yvan Guillevic n’est autre qu’un groupe de Rock Progressif flirtant avec de nombreux domaines, avec un claviste Jean-Noël Rozé ayant une place importante, un duo de chanteurs alternant douceur féminine et hargne masculine (quoi qu’à certains moments les rôles s’inverses, notamment sur les montés aigu de Nelly, qui sur scène rappelle une certaine Marta Gabriel). Yvan Guillevic truffe chacune de ses chansons par des solo de guitare surprenant et de grande qualité, pouvant apprendre à de nombreux guitar-her l’art de mélanger technicité et mélodie sans tomber dans la démonstration de force. Le tout est groover et rythmé par un duo basse/batterie aimant les variations de tempo.
Qu’est ce que cela donne quand on assiste au concert?
Une vrai balade mélodique au travers de multiples horizons. Un vrai spectacles dans tous les sens du terme, plaisant aussi bien auditivement que visuellement. Reposant car détendant, permettant à ceux présent d’oublier leurs problèmes, les petits tracas du quotidiens et obtenir en sentiment de liberté durant une soirée. Et cela même si les textes de « End Of A World » ou « Mother Earth » ne sont pas des plus joyeux, mais l’ambiance dégagée est apaisante. PYG pourrait être un « nouvel espoir » dans le traitement à titre préventif de la dépression.
Conclusion de ce concert?
Bein on en prends pas la gueule, et ça tourne rond.
SETLIST PYG
PRISONERS OF A WORLD
TELEVISION
NEW STUFF
WE LIVE, WE DIE (NEW)
RAIN DANCE
SIREN SONG
HEY WOMAN (NEW)
MY GREED
MOTHER EARTH FROM THE DARKNESS
MOTHER EARTH DON’T CRY
I WONT LET U GO (NEW)
END OF THE WORLD
TIME OF EXODUS
COMFORTABLY NUMB (PINK FLOYD)
RAPPEL :
NEW HOPE
ANOTHER BRICK (PINK FLOYD)
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