Deuxième soirée, qui s’annonce forcement plus violente, bien que différente de la soirée Hardcore (http://www.soilchronicles.fr/reports/pyhc-fest-iv).
Aujourd’hui, ça commence direct avec Sound of Memories, groupe chroniqué par Celtikwar en avril dernier (http://www.soilchronicles.fr/chroniques … ng-circles). Le show regroupe plus de monde que le premier concert de la veille déjà, et le groupe montre tout son talent avec Florent au chant n’hésitant pas à apporter du mouvement, soutenu pour les chœurs par le guitariste Luis. Dans la fosse on voit de nouvelles têtes, moins de casquette mais plus de longues tignasses. Et ça bouge bien, ça s’échauffe mais ça commence bien. Le groupe y aide pas mal, il faut dire avec des morceau puissant donnant une bonne idée de ce qui va ce passer ensuite.
Pleasure To Kill arrive ensuite avec un peu de Thrash français. Le power trio est efficace, avec un Dums au chant et à la basse remuant pas mal, chantant tantôt sur un micro, tantôt sur un autre. C’est pas le groupe le plus original qu’on j’ai pu voir en live, et de loin, mais ils envoient la sauce comme il faut, au point que le public demande un rappel, sûrement la seule fois du fest, qui ne pourra être accordé, faute de temps. Mais ça reste une bonne nouvelle pour le groupe, qui a réussit son concert et conquit le public.
Lorsque Infectious Hate monte sur la scène, la première réaction est « oula des masque, plagiat de Slipknot ! ». Bon déjà, ils n’ont pas déposé de brevet la dessus surtout qu’ils ont eux-mêmes copiés le groupe Mushroomhead. Et la ressemblance n’est que visuel, car Infectious Hate ne déconne pas. Si vous trouvez Slipknot violent, là c’est mal barré. Car avec leur « Death Groove » comme ils l’ont nommé, le son est puissant mais aussi énergique et foutrement prenant ! Emmené par un chanteur avec un masque fait d’un sac de patate (on dirait en tout cas), le set du combo passe à vitesse grand V tellement que le groupe assure le show ! Bon faut avouer que ça a des airs de Slipknot surtout avec un des guitariste qui ressemble étrangement à Mick Thomson, notamment à cause de la carrure et du masque. Les non metalleux diront que c’est la même chose, mais les mélomanes ne verront que la qualité du groupe. Une très bonne grosse claque là aussi.
Placé comme une plus grosse tête d’affiche que Erazer, Nightcreepers jouera finalement avant ces derniers. Le seul groupe d’influence Folk Metal/Pagan apporte une joli touche de dépaysement dans le festival avec un set qui reste comme le reste des groupes très puissant. Evoken aura même l’occasion d’être la seule musicienne du fest ET la seule personne à être au clavier. Pour des mecs qui jouent pieds nus, c’est de la super musique.
La monté sur scène d’Erazer a été le grand événement de la soirée, à mon grand étonnement. En même temps c’est pas dans la demi mesure, c’est en plein dans ta gueule un point c’est tout. Et tout à l’air de s’emboîter parfaitement, que ce soit la musique, les jeux de lumières, ou le public. Sans parler de la fumée paraissant plus présente qu’avec les groupes précédents, et laissant planer une ambiance encore plus malsaine sur la scène. Le grand Peter gère le coté frontman, et apporte un peu de mouvement et de présence sur quelques titres où il n’assure pas la guitare, alors qu’Andy, lui gère de bon soli, et un son puissant. C’est un petite claque, pas au point de Dive Your Head la veille ou Infectious Hate, qui sont plus dans des styles que j’affectionne habituellement, mais quand même. Mener quelqu’un a son univers n’est pas forcement une chose facile, mais leur si bon son et la superbe ambiance y ont aidés à coups sûr.
Deep In Hate, c’était LA THE BIG MONSTER tête d’affiche du festival avec Providence. Mais contrairement à leurs confrère de la veille, ou une armé de casquettes était arrivée dans la fosse, ici la salle c’est vidé pour le groupe. Reste principalement les mecs qui étaient la pour les deux jours du fest. Entouré de panneau à l’effigie du nouvel album, le groupe s’en offusque pas (ou ne le montre pas), et donne tous ce qu’ils ont jusqu’à 2h00 du matin environ. Au point que les musiciens soit trempés, et que le chanteur vide un pot de miel au fil du set, il faut dire qu’il ne se retient pas d’envoyer ces bons rugissements. Le chant donne d’ailleurs une orientation beaucoup plus Deathcore que sur album (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/deep-in-hate-oblivion). Ça pète, ça saute, et ça envoie du pâté, difficile de comprendre pourquoi beaucoup sont partis, ils étaient là certainement pour soutenir leurs potos d’Erazer entre autres…
La fin du fest est comme elle a commencé, par une session batterie d’Amaury, dans un tout aussi petit comité qu’au commencement. On voit d’ailleurs certain batteur de groupes de l’affiche, admirer le talent. Ah il a qu’une quinzaine d’années ? Et bah putain !
Pas besoin de grands discours, il y a de bons et mauvais points dans ce Fest : d’un coté le nombre de festivalier qui est un gros point noir. Mais de l’autre plein d’autre bonne raison d’y allez : de la bonne bière de la région, des groupes des environs et des gros groupes français, la bonne ambiance au sein de l’orga et la localisation qui change des habituels événements forcement sur Paris. On ne peut que souhaiter que tout ça grandisse, car ça en vaut le coup. Mais en tout cas il y a de fortes chances pour que je soit sur place à la prochaine édition, ou même plus tôt sur les divers concerts de l’orga.
Homer Fry
http://www.soilchronicles.fr/evenements/pyhc-fest-2k14-interviews-91allstars-pleasure-to-kill
http://www.soilchronicles.fr/evenements/pyhc-fest-2k14-interviews-deuxieme-partie-dive-your-head-undefeated
http://www.soilchronicles.fr/evenements/pyhc-fest-2k14-interviews-troisieme-partie-nightcreepers-sound-of-memories
http://www.soilchronicles.fr/evenements/pyhc-fest-2k14-interviews-quatrieme-partie-deep-in-hate-erazer
http://www.soilchronicles.fr/reports/pyhc-fest-iv
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