Shining + Intronaut + Obsidian Kingdom (Villeurbanne, CCO, 22 septembre 2016) ...
Photos + report : Laura K
La soirée est définitivement sous le signe de Shining.
Nous sommes accueillis à l’entrée de la salle par le fan club qui offre des goodies jaune fluo : des tubes néon à porter en bracelet ou en collier ainsi que des stickers et des badges.
Le premier concert commence tout de même timidement dans un CCO presque vide.
Obsidian Kingdom, un groupe catalan, ouvre le bal et installe d’emblée une ambiance intimiste et sombre.
Ayant entendu parler d’eux à de nombreuses reprises et toujours en termes élogieux, j’avais jeté une oreille à leur discographie avant de venir.
On retrouve en live le mélange des genres assez étonnant et plutôt bien mené qui les caractérise.
Seulement, le groupe présente une performance bien au-delà de ce qu’on trouve sur leurs albums. Embrasé par un jeu de lumière bien particulier, leur performance est envoûtante et fiévreuse, soutenue par la voix du chanteur, chaleureuse et puissante.
Entre temps, la salle a commencé à se remplir et c’est devant un CCO bien garni qu’Intronaut a livré une prestation millimétrée accompagnée de projections oniriques et élégantes.
S’ils paraissent un peu timides après Obsidian Kingdom, on finit tout de même par se laisser hypnotiser, voire peut-être un peu trop bercer, par la musique.
Petit bémol au niveau du son toutefois, les voix certes planantes étaient complètement perdues dans le mix et carrément inaudibles dès qu’on se rapprochait de la scène.
Rétrospectivement, Intronaut était en fait le lien parfait entre les ambiances torturées d’Obsidian Kingdom et l’énergie survoltée qui nous attendait avec Shining.
Parce que Shining, quand ils montent sur scène, ils ne lâchent pas leur public.
Et c’est donc devant un CCO bondé que Shining prend la relève avec une énergie contagieuse.
Que l’on apprécie ou non les mélanges des genres, Shining présente une telle vitalité sur scène qu’on ne peut qu’être conquis par le spectacle.
Jørgen Munkeby enchaine entre un chant implacable et des envolées endiablées au saxophone. Il nous laisse respirer tout juste le temps de nous présenter une nouvelle chanson « My Church » avant de nous entrainer dans une nouvelle folie musicale bien appréciable.
En plus d’une présence scénique hors norme et d’une énergie apparemment inépuisable, Jørgen Munkeby aime son public. Il n’hésite pas à donner quelques accolades et, surtout, à se rapprocher de la foule, que ce soit armé de sa guitare ou de son saxophone (ou encore d’une Go Pro).
Je remercie Sounds Like Hell Productions pour cette belle affiche et cette soirée de folie.
Comme toujours l’organisation était impeccable.
Merci à SLHP pour l’invitation.
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