Photos + report : Laura Kerneis
Juin. CCO. 35 degrés.
Aucun doute, le public sera écrasé par la chaleur.
Il filera dès que possible à l’extérieur en quête d’air frais.
Certains tenteront de se rafraichir au bar, d’autres tenteront de minimiser l’inconfort en s’adossant aux murs frais de la salle.
Pourtant, ce 22 juin, le public est présent en masse.
Les plus téméraires s’amassent devant la scène une demi-heure avant le début du concert. Car, comme à son habitude, Sounds Like Hell nous livre une belle affiche : Lòdz et Sólstafir.
Et ce ne sont pas quelques degrés au-dessus des moyennes de saison qui vont nous terrasser.
Lòdz ouvre la soirée avec leur post-rock bien particulier et nous entraine dans leur univers mélancolique et trouble. La voix d’Eric se fait à la fois envoutante et torturée, tour à tour onctueuse et saturée.
Les chœurs, assurés par Olivier, sont impeccables et assène ce qu’il faut de violence et de rage aux textes poétiques du quatuor.
Après un set bien trop court clôturé par « The Sound of Deceit » tiré de leur dernier opus « Time Doesn’t Heal Anything », il ne nous reste plus qu’à patienter.
Sólstafir prend possession des planches devant un public électrisé par l’anticipation.
Dans une ambiance tamisée, les premiers accords font vibrer la scène.
La puissance de leur musique est décuplée en live grâce notamment au charisme indéniable d’Aðalbjörn Tryggvason.
Morceau après morceau le groupe nous invite au voyage et nous transporte dans des paysages de glace.
Merci à Sounds Like Hell pour cette soirée exceptionnelle. L’organisation était impeccable comme toujours.
Merci à SLHP pour l’invitation.
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