Photos + Report : Fast Freddy
Organisation : MéluZine La Fabrique à Rêves et 100 % Underground

11 BBA (5)_ModifFB

A peine remis des émotions de la veille que ça redémarre dès la fin de matinée ! Et c’est à Bug, combo de Bourg-En-Bresse que revient l’honneur de débuter les hostilités de cette deuxième journée ! Trio qui évolue sans batteur actuellement, Bug a proposé un set de bon rock d’une trentaine de minutes, idéal pour reprendre le rythme en ce début de journée marathon ! Thomas, Frantz et Jérémy y ont mis tout leur cœur ce qui a rendu leurs compos bien pushy ! Ils sont du côté de Pierre-Bénite le 26 avril, à découvrir !

1 BUG (1)_ModifFB

Place à une bande d’animaux fêlés du bocal, tout juste échappés d’un zoo, de fouler les planches du Clapier ! Zoofolie, rien que le nom laissait présager d’un moment musical décalé voire loufoque ! Et ce fut le cas ! Le quatuor de la région lyonnaise donne dans le ska-punk festif qui a produit son petit effet alors que le public à cette heure de mi-journée était sobre… Avec quelques grammes dans les mirettes, il y a clairement moyen de tomber en plein délire ! Qu’on ne s’y trompe toutefois pas, le show est réglé et derrière leur genre de joyeux lurons se cachent des musiciens qui font le job !

2 ZOOFOLIE (3)_ModifFB

On change de registre avec le groupe suivant : Vae Viktis n’est pas là pour amuser la galerie mais pour inonder le Clapier de Heavy Metal Old School ! Malgré les moults line ups au fil des années, Vae Viktis reste une formation solide qui offre des compos chiadées (« The Oath and the family values », « Go to hell », « Rock’N’Eat »-clin d’œil à la salle underground de Lyon, « Vae Viktis »…), bien mises en valeur sur scène grâce notamment à un jeu de scène intéressant de son chanteur, rappelant certaines postures d’un certain Bruce D… En tout cas, la mayonnaise a bien pris et le public a manifesté son enthousiasme en conséquence ! What else ?

3 VAE VIKTIS (5)_ModifFB

Lugh, combo lyonnais (avec un pareil nom, on pouvait s’en douter) prend le relais ! On reste dans le Metal mais un Metal surprenant, original qui mérite d’être découvert ! Des riffs incisifs ponctués de breaks calmes et mélodiques, une voix magnifique avec des textes chantés et parfois parlés tantôt dans la langue de Molière tantôt dans celle de Shakespeare, qui font la part belle à l’éloge de la folie, à la démence, autant de thèmes parfaitement abordés par cette formation qui file doucement vers ses 10 ans d’existence ! Prestation originale et remarquée au Spring Break Fest ! Prêtez l’oreille, soyez curieux et laissez-vous tenter par l’univers de Lugh, vous serez surpris et à coup sûr conquis !

4 LUGH (5)_ModifFB

Après les hordes lyonnaises qui ont pris place dans le forez, au tour des Stéphanois de Korrosiah de remettre les pendules à l’heure et de botter l’cul de l’assemblée du Spring Break Fest à grand coup de Thrash in our face ! On a eu droit à un show solide avec 8 morceaux expédiés de mains de maître avec en prime un p’tit cover de « Mandatory Suicide » histoire de rendre hommage à des références du genre ! Thrash ‘till death !

5 KORROSIAH (5)_ModifFB

Après cette bouffée de thrash local, place aux Lyonnais de Mother & Pearl qui ont tous simplement enflammé le Clapier lors de ce Spring Break Fest ! Un Metal moderne aux influences multiples et une prestation scénique solide ont fait adhérer le public qui s’en est donné à cœur joie ! Faut dire que le groupe entame sa 13ème année d’existence, ça forge son affaire tout ça ! Le chanteur de Face 2 Fake est même venu accompagner le groupe sur un morceau pour transformer l’intensité en furie ! Put1 qu’c’était bon ça aussi !

6 MOTHER AND PEARL (5)_ModifFB

A peine le temps de se claquer un burger et de se jeter une bière que Burn Your Karma fait son apparition ! Les Stéphanois n’y vont ni de mains mortes, ni par quatre chemins ! Bim bam boum que tu te prends plein fer un « Red Ghost » pour débuter le set ! Le ton est donné, il sera brutal, puissant et ne cessera qu’une quarantaine de minutes plus tard quand on aura finit de se faire « Explode (y)our brain » ! Entre temps, on aura eu droit aux autres pépites du groupe comme « Empty words » dont le début peut faire une sonnerie de téléphone à faire fuir votre entourage à la caisse du supermarché, « Creeping frustration » ou encore le tout dernier « Tethered » ! Bref, du lourd qui montre que Burn Your Karma n’ira pas au Sylak faire de la figuration !

7 BYK (3)_ModifFB

On reste sur du lourd avec du Hardcore de Grenoble avec Eight Sins ! Je les avais vus une première fois au Sylak grâce aux pizzas frelatées que Mantar avait eu du mal à digérer… Ben au Spring Break Fest, ça n’a pas loupé ! Deuxième grosse claque in da face ! Du hardcore premier choix, brutal tant sur scène que dans le pit ! De l’énergie à revendre tant la prestation scénique de tous est phénoménale ! ça bondit dans tous les sens, ça ne garde rien en réserve, on vide les soutes et il ne doit rester que poussière ! Pas surpris de les voir à l’affiche au Hellfest cette année et avec Municipal Waste le 30 juin au Ninkasi Kao ! It’s not a (booby) trap, it’s just Beers and Moshpit !

8 EIGHT SIN (6)_ModifFB
La fin de l’après-midi pointe le bout de son nez, moment propice en temps normal pour faire une pause, se détendre un peu… Ben aujourd’hui, en guise de détente, vous prendrez bien un peu de Deathawaits m’sieurs dames ! Je les avais vu l’été dernier en première partie de Misery Index au Rock’N’Eat à Lyon et j’avais été sur le cul tellement la claque fut forte… Et cela a été du même registre aujourd’hui et même davantage car le jeu de scène s’est peaufiné et le résultat final est très pro ! Musicalement, ça nettoie les cages à miel sans laisser le moindre résidu, un mélange de Thrash / Death / Hardcore qui te colle aux parois de la salle sans que tu n’aies le temps de voir venir quoi que ce soit ! Une dizaine de titres au total, principalement des deux derniers albums avec en bonus 2 morceaux de la prochaine galette à paraitre à l’automne ! Y’a un potentiel certain au sein de cette formation, qu’on se le dise !

9 DEATHAWAITS (6)_ModifFB

Doberman Crew se produisait au Spring Break Fest dans le cadre de leur tournée pour fêter 10 années de vie de punk hardcore teinté de rap (surtout dans la voix) ! Et vous savez quoi, à la vue du set qu’ils ont assené, on peut dire qu’ils n’ont pas pris une ride ! On aime ou on n’aime pas car le style n’est pas accessible à toutes les oreilles mais force est de constater que ça vaut son pesant en live et que ça prend toujours autant de plaisir sur scène malgré les années qui passent ! Un super moment passé avec une double dose de « Walk or die »… Qui va s’en plaindre ?

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C’est à Black Bomb A que revient la tâche de conclure ce Spring Break Fest ! Black Bomb A, c’est quasi un quart de siècle d’existence et une dizaine de réalisations discographiques, pour des concerts débordants d’énergie qui drainent des foules dans tous l’hexagone ! Après une interminable attente liée à l’installation de la scène pour cette tête d’affiche, Black Bomb A a ravi un public acquis à la cause en livrant leur zic mêlant la rébellion du punk, l’énergie du hardcore et la puissance du thrash. Un set (un peu trop court) qui clôt magistralement ce Spring Break Fest !

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En résumé, ce Spring Break Fest 1ère édition, c’est :
17 groupes sur 2 jours dans des styles variés qui avaient de quoi contenter un public tout azimut,
2 têtes d’affiches nationales
15 groupes locaux de très grande qualité qui ont tous fait le job
Une organisation sans faille, que ce soit dans la préparation, le déroulement du Fest, le son, les lights, l’accueil, la sécurité, etc…

Malheureusement, cette manifestation n’a pas rencontré le succès qu’elle pouvait en espérer et la fréquentation du public n’a pas suivi ; loin de moi l’idée d’en faire l’analyse et chacun ira de son commentaire (trop de ceci, pas assez de cela) mais ce qui fout les boules, c’est de voir les mois de travail, l’investissement humain et financier qu’une telle organisation représente, le dévouement de tous les bénévoles sur ces 2 jours (serviables et ne montrant pas leur tristesse face à ce trop peu d’engouement)… Sans que cela n’aboutisse sur une fréquentation correcte ! Le jour où il n’y aura plus d’orga, il sera trop tard pour miauler !
En toute sincérité, grand merci à MéluZine La Fabrique à Rêves (Sandra et toute son équipe), à 100 % Underground (Fred et les siens) ainsi qu’à Sophie Laurent pour le son au top sur les deux jours, à Jimmy (?) pour les lights, bien sûr aux groupes pour leurs prestations et à ceux qui ont fait le déplacement et qui en ont eu pour leur argent !

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