Photos + report : Migou

« C’était chaud, c’était show ! »
22 – 10 – 22 … et le numéro complémentaire est le 20 ! Comme 20h, heure de l’ouverture des portes de la salle Léo Ferré.
Mémé, en ce samedi d’octobre n’avait pas joué au Loto. Mais elle avait tiré le gros lot en brandissant fièrement sa toute première accréditation auprès de l’association brestoise Destrock et de Lazarus Productions.

Aux guichets de la salle Léo Ferré, quartier de Bellevue, bon nombre de personnes attendaient leur tour pour franchir les portes. Mémé a à peine quelques minutes de retard que déjà, c’est blindé ! De fait, l’asso Destrock fait sold out ! Et dans la foule, Mémé reconnaît quelques têtes dreadlockées. C’est bon, ça va pogoter de toutes part !

20h30, la salle est bien remplie quand le quatuor nantais, Opal Insight, ouvre le bal. Tibo, Thomas et Julien viennent nous présenter leur premier album « Heir To Anger ».
Des samples pour nous faire basculer d’emblée dans l’ambiance, des mélodies catchy, du growl. Bref, du son bien épais mais bien loin d’être bas du front. Un Doom Death mélodique comme on les aime.

Pour cette date, Quentin, le batteur attitré, remplaçant le sieur Constanza derrière les fûts de Naraka sur la tournée « Dark Horses and Forces », a laissé sa place à un impressionnant Alex Jadi ! Mémé en est restée sur ses fesses ridées ! Une belle découverte pour elle !

Dans le public, Philippe a apprécié le côté mélo dans le cadre intimiste de la salle,« c’est de qualité. » Quant à Cédric, il avouera à Mémé qu’il « est plus punk, mais c’était plutôt bien à écouter. »

Setlist : A Ghost in My Arms ; Veil of Anguish ; Deer Skin ; For Her ; Whispers From the Flames

Le second groupe à fouler la scène n’est autre que Asylum Pyre (Paris, Power Metal/Prog). Bon… Sur le papier, c’était le groupe que craignait un tantinet Mémé. Faut dire, elle a son p’tit caractère, la Mémé ! Et dans les styles musicaux, le Power Metal ne fait pas franchement recette auprès d’elle. Avec appréhension, la voilà qui se cale devant la scène pour prendre quelques clichés. Et des clichés, elle va s’en prendre plein la tronche.

Entendons-nous bien (poussez un peu plus le sonotone ! ) Quand Mémé vous dit qu’elle s’est pris les clichés en pleine poire, c’est qu’elle s’est pris une méga claque ! Et je pense même que le public itou ! Il m’est d’avis qu’il ne s’attendait pas à ce que ça défonce autant sur scène !

Je vous avais prévenus qu’il y aurait du pogo ! Et ma foi, ça n’a pas raté ! Oxy, la chanteuse au charisme félin, a chauffé une salle conquise qui ne s’est pas fait prier pour démarrer les slams. Planquez vos bigoudis ! Ça va défriser ! Et toute la formation a embarqué le public, Thomas, Oxy, Pierre-Emmanuel, Fabien et Johann ont mis le feu ! Le chanteur-guitariste s’offre même le luxe d’un petit tour dans le public sur les épaules d’un quidam, quand la chanteuse ouvre le public pour un Wall of Death bien senti.

Si Opal Insight était une belle découverte, Asylum Pyre, qui a déjà quatre albums à son actif, est une grosse surprise pour Mémé. Énorme sensation ! Et parmi les onze titres proposés, quatre nouveautés !

Quelques mots glanés de-ci de-là : « Asylum Pyre ! Très bonne chanteuse ! », « Son nickel », « c’est péchu, ça fout la patate, ça donne envie de danser ».

Setlist : One Day ; Lady Ivy ; On First Earth ; deux nouveaux titres ; Silence of Dreams ; Cemetary Road ; Sex Drugs and Scars ; deux nouveaux titres

La salle est désormais surchauffée. Les inter scènes n’y changeront rien. Le public est au taquet ! Le dernier groupe à monter sur scène n’est autre que Teska (Neo Metal / Thrash Metal / Groove Metal). Il faut dire qu’ils étaient en terrain conquis, les cinq Finistériens ! Et de fait, ils avaient littéralement le public dans leurs pognes ! …Et Mémé, le pied du chanteur dans la tronche. Parce que oui, là aussi, ça a slamé, pogoté de toutes parts. Aussi bien dans le public, que de la part de Guillaume, le chanteur.
Bien entendu, ce n’est pas le principal, dans un concert. Mais n’empêche que ce qui se passe dans le public est le reflet de la générosité des zycos et vice versa, donne l’énergie au groupe d’aller encore plus loin. Wall of Death, Circle pit, slam… tout y est passé. C’était de la folie pure !
Et qu’est-ce que ça fait du bien ! Si ce ne sont deux petites échauffourées très vite maîtrisées par le service de sécurité qui a fait un taf au top. (C’est joli comme formule, ça ! Je la replacerai, tiens!)

Aucun des cinq membres du groupe n’aura été avare dans la qualité de la prestation. Ils sont venus nous présenter leur dernier album, « Singularity » et une setlist de dix morceaux dont deux du précédent album « Primal Scream ».

Clairement, le public était un public de fans. Comme c’était difficile de partir, pour le chanteur et le bassiste ! Mémé a d’ailleurs profité d’une séance photos pour questionner Guillaume, le chanteur ! « Ici, c’est la maison ! on connaît le public, on a vu des têtes qu’on connaissait déjà et d’autres non. Le public se renouvelle. Et cette ambiance ! C’était encore plus fou ! ».

Et ce ne sont pas Robert, Guy et Isabelle, présents ce soir-là pour Teska, qui diront le contraire « Génial ! Toujours un plaisir de voir les concerts de Destrock. C’est la famille ! Ici, le show, la proximité, c’était chaud ! » « Ça se voyait, qu’ils étaient contents d’être là. Ça faisait plaisir. Et c’est cool d’avoir mis le bassiste au centre. En plus il est looké… »

Setlist : A Beauty’s Symphony ; Hypnotical Lies ; White Crow ; Black sails, Back To Me ; Dark side ; Solaris ; Helios ; Singularity

Maintenant, il faut faire retomber la pression. C’était show, c’était chaud et c’était bon !