Photos + report : Manu Caron

Au Black Lab à Wasquehal, ce 25 juin, c’est soirée gros son avec du death metal brutal, mais mélodique quand même et beaucoup d’énergie.

En ouverture, Khemmis, dont le dernier album « Deceiver » date de 2021. Les Américains de Denver libèrent une énergie sans précédent. Ils sont énervés, sans doute par la chaleur écrasante. On étouffe presque mais quand la musique est bonne, donne, sonne et qu’elle ne triche pas, elle guide mes pas (J.J.G., sors de là !).

La prestation de Khemmis est scotchante ! Ils sont comme fous sur scène et leur musique envoie du lourd. Du lourd ? Oui un mélange de death, thrash, doom. Super prestation !

Mais y a-t-il plus brutal que cette khemmission ? Oui, la musique agressive de Suffocation. Et cela tombe bien ! Ben oui, la chaleur ! On suffoque sur les notes et les rythmes des guitares. Batterie et basse ne sont pas en reste. Et cette basse alors ? Une œuvre d’art ? Derek, son propriétaire, son bourreau, toujours souriant et super sympa, l’a équipée d’une protection/pointe métallique pour la poser par terre en jouant. Son jeu est scénique et impressionnant. Celui qui n’aura pas croisé Derek dans le Black Lab et à l’extérieur, ben celui là n’était simplement pas là ce soir, tant le bassiste est partout et avec tous.

Suffocation enfonce le clou posé par Khemmis. Putain, ce brutal death technique fait du bien aux artères bouchées et même s’il ne nous rafraichit pas, il nous décoiffe méchamment.

Nouvelle pause, courte elle aussi, et The Black Dahlia Murder entre en jeu. Les musiciens me paraissent encore plus en colère que les précédents. On ne les a pas beaucoup vu avant leur prise de possession de la scène, moins proches du public que nos gars de Khemmis et de Suffocation.

Qu’a cela ne tienne, sur scène ils défoncent tout. Du coup on leur pardonne leur côté stars qui se cachent parce qu’elles se méritent ! Leur death metal est puissant mais aussi mélodique. Du coup, ben j’adore… aussi ! Je découvre et je ne suis pas déçu.

Encore une belle soirée de musique brutalisante, au son amplifiant. La vertèbre qui me fait mal s’est presque remise en place ! Alors, Black Lab, je reviens quand tu veux. C’est toujours avec le même plaisir que j’en franchis le seuil. Merci Mike.