Photos + report : Metalfreak

Purée, il faut vraiment que je sois très fan de The Prize pour me permettre d’aller assister à un de leurs concerts alors que je me lève le lendemain à 3h00 du matin pour aller bosser. C’est que, tout doucement, à 51 balais, et bien on fait son Roger « J’ai passé l’âge de ces conneries » Murtaugh et on devient de plus en plus bougon quand il faut affronter le froid et les horaires décalés.
Mais, devant ces armes fatales que sont tant l’exceptionnelle Maggy Luyten et son fantasque compère Christophe Godin de guitariste, qui se font accompagner du bassiste et du batteur de Mörglbl, respectivement en les personnes d’Ivan Rougny et Aurel Ouzoulias, comment lutter et ne pas venir une énième fois au Brin de Zinc ?

Maggy Luyten, ça a été un coup de cœur artistique et humain incroyable lorsqu’elle est arrivée à la surprise générale au sein de Nightmare en 2015 avant de passer, quatre années plus tard, vers d’autres projet, laissant la place à la merveilleuse Madie. Christophe Godin, lui, entre Gnô jusqu’en 2014 et Mörglbl, ça a toujours été un réel plaisir de le (re)voir tant la sympathie et l’énergie du gaillard sont communicatives.

Avec un peu de recul, il était évident que la combinaison artistique et humaine de ces deux personnages allaient musicalement faire mouche. Et le mieux, c’est que ça se ressent dès lors qu’ils montent sur scène tant leur complicité est palpable. Et le fait d’y avoir rajouter un bassiste et un batteur qui se connaissent par cœur, ça aide encore plus en cohésion.

Un pur moment de rock ‘n’ roll ?
Oui, ce concert a été un vrai moment de partage, de complicité, de chaleur humaine et… d’amitié !
Maggy Luyten, comme ses trois compères, montrait qu’elle était heureuse d’être là, affichant une bonne humeur communicative, capable de se montrer bouleversante lors de chanson intime qui en aura fait frissonner plus d’un, voire même fait couler quelques petites larmes d’émotions chez certains.
Toujours est-il qu’entre titres bien rock, interactions sympathiques ou humoristiques avec un public conquis, morceaux acoustiques ou passages instrumentaux ébou-riff-ants, The Prize a su une nouvelle fois prouver qu’on pouvait allier génie musical et proximité avec les fans, avec les amis.

Et rien que pour ça, mon Dieu qu’on les aime ! Mais alors d’une force… Pour autant de talent et de générosité : merci merci merci (cœur avec les doigt, comme la première photo) !!!