The Prize + Synapse (Chambéry, le Brin de Zinc, 27 avril 2022) ...
Photos : Sev’Freak / Metalfreak
Report : Antirouille
Une fois de plus, nous nous rendons au Brin de Zinc de Barberaz (proche de Chambéry) pour assister à un concert, rencontrer des gens qui sont devenus des potes au fil du temps, boire un coup… bref, cette salle conviviale est devenue LE point de retrouvailles où ton visage se barre d’un sourire dès les portes franchies. On est mercredi soir, en pleine semaine avec cette crise incompréhensible de la « salle vide post COVID », et pourtant, il y a du monde ce soir là.
Nous nous retrouvons ce 27 avril avec Madame Antirouille, le Big Boss irremplaçable de Soil Chronicles, Chris Metalfreak, ainsi que sa compagne Sev’Freak, pour assister au concert de The Prize, qui nous jouait et nous vendait en avant première leur premier album.
C’est à Synapse d’ouvrir ce soir. Il font un véritable marathon dans toute la France pour leur tournée Singularities Tour 2022 de plus d’une vingtaine de date et qui passe par le 73. Ils ont séduit le public avec un metal prog aux diverses motifs allant du Rock au Jazz. Le frontman se déhanche aux grés des rythmes et a assuré malgré un problème de voix. Il n’y a qu’ici, au Brin de Zinc que de telle découvertes nous sont possibles.
Maggy Luyten et Christophe Godin… J’ai ce duo à l’œil depuis Samedi 15 Septembre 2018, réunis pour Maggy & Friends en ouverture de Kip Winger. Je les ai retrouvé ici même le 22 mars 2019 où, assis sur un canapé, un (à la fois) verre de rouge à la main, ils nous avaient offert un catalogue impressionnant de reprises des plus grands groupes. Nous voici ce soir pour le premier album du duo, accompagner de Ivan Rougny à la basse et d’Aurel Ouzoulias à la batterie.
La magie opère de suite : La voix de Maggy nous fait passer par toute une série d’émotion et on peut parler d’envoutement. Tu passes de la joie aux larmes d’un titre à l’autre d’un « simple » changement du timbre de la voix.
Christophe est égal à lui-même : virtuose des cordes, il est également l’indéboulonnable bout en train qui cherche perpétuellement à amuser la galerie de ses pitreries faciales ou orales. Ca marche admirablement bien, car je dois t’avouer que rire est devenu rare en ces périodes troubles.
Ils nous jouent l’intégralité des onze titres aux mélodies toutes aussi entêtantes les unes que les autres. Maggy vit ses textes et n’hésite pas à interagir avec son public entre chaque chanson. Elle nous fait partager son bonheur qui devient très vite contagieux. La complicité entre tous, nous compris, a fait de cette soirée un moment de pure convivialité et de bonne humeur.
La soirée se conclut, nous repartons avec le précieux sésame prévu à la parution le vendredi suivant. C’est encore avec le sourire que nous reprenons la route, des images plein la tête.
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