Ultra Vomit + Redemption + Madmen Sometimes Speak The Truth (Saint-Martin d Hèr ...
Photos + Report : Antirouille
C’est à l’Heure Bleue, salle située à Saint Martin d’Hères, que Metallian Productions et RPO nous présentaient, ce vendredi 19 avril 2019, un plateau qui promettait une fin de soirée placée sous le signe de la bonne humeur et de l’humour… pipi, caca, mais aussi bite, nichon, cul, mais j’anticipe…
Madmen Sometimes Speak The Truth – dont l’album « Glitch » est chroniqué ici – ouvre la soirée et joue presque à domicile. Les Grenoblois nous ont mis la misère avec un metal punk hardcore et autres, mais à la condition que ça tabasse. Quelle énergie, bordel !
Impossible de rester immobile sous les salves de riffs qui te crament au napalm de la mort et impossible de rester inerte non plus sur les rythmes à tendance suicidaire. La foule qui continue d’arriver en ce vendredi soir est aussitôt prise de frénésie et entre immédiatement dans le bain. Comment pouvait-il en être autrement face à tel dynamisme. Les MSSTT ont littéralement mis le feu à l’Heure Bleue et à nos nuques durant un set électrisant.
Sewed Joe
Mortuary
SBV
Prove me Wrong
Somalian Food Fight
BRI
Jungle Bondage
Honesty
Nothing Boss
The Hole
Good For Nothing
Prostitute
Les lumières se rallument sur les Redemption. Enfin, les lumières se rallument… disons plutôt qu’elles s’allument car, ô joie du photographe, les MSSTT ont fait leur set dans une quasi pénombre. Autre joie du photographe, le set qui va suivre sera fait dans une nappe de brouillard artificiel. Mais cessons de se plaindre un instant devant de telles futilités et savourons donc le jeu de nos trois artistes, père et fils. Dad, JS, est à la basse, Rodolphe, petit virtuose de 11 ans est à la batterie et Mat, 17 ans, est à la guitare et au chant. Le public de densifie de seconde en seconde et adhère au trio qui nous balance un gros rock qui flirte langoureusement avec le thrash par moment. Il faut dire que la voix de Mat est non sans nous rappeler celle du sieur Hetfield de la grande époque. Les titres s’enchainent et le public conquis se déchaine face à cette jeune formation de Metz qui envoie du lourd et nous amène sur la pente malsaine de la cervicalgie aigue.
World is Mine
Blood Law
Let it Die
Soon the End
Friends
Get rid
Angel
I’m not afraid
Call me
The Rule
“Mesdames et Messieurs, veuillez patienter », « Le groupe procède actuellement à l’accordage de ses instruments ». C’est par ces quelques mots affrichés sur écran noir qu’Ultra Vomit nous fait patienter avant que ne retentisse la musique générique des Looney Tunes suivi du jingle de Fort Boyard. L’ambiance est plantée.
Nos musiciens entonnent instantanément « Darry Cowl Chamber » et nous voilà parti pour plus d’une heure de joie menée par l’humour pipi caca cher à nos Nantais. Devant le bordel sans nom constaté dans la fosse par Fétus, celui-ci décide de nous apprendre les bonnes manières avec la chanson du même nom.
Les titres s’enchaînent avec en fond d’écran un thème associé. « Calojira » est repris en cœur et à gorges déployées par un public qui bouge de plus en plus dans des pogos enflammés. Jésus arrive sur scène, sa croix sur le dos et sur les rires d’une foule en liesse. Ce même Jésus, après le titre de la chanson portant son nom, décide de séparer la foule en deux et y parvient. Miracle ? Fétus en profite pour nommer le groupe de gauche le groupe pipi et l’autre le groupe caca. Vous l’avez compris, ce sera un pipi vs caca dans un fracassant wall of… chiasse.
« Boulangerie pâtisserie », « Batman vs Predator », « Super sexe », « Hyper sexe », les titres sont joués avec chaque fois un sketch hilarant comme introduction. Imaginez Fétus tentant d’expliquer aux nombreux enfants rivés à la barrière, ce qu’est une auto-pipe ou encore d’essayer de remplacer l’expression « Paris on t’encule » par quelque chose de plus soft genre « Paris on te pénètre dans l’anus »…
Le show se termine par « Je collectionne des canards vivants » avec l’aide de… canard man, grimé en canard, ballons de baudruche aux pieds. Nous aurons en rappel le très indus « Kammthaar », repris en cœur et dont le clip défile en fond d’écran. Toujours habillés de leur tenue verte caca d’oie, nos artistes enchaineront avec « Quand j’étais petit », hommage à Lemmy puis finira par « Evier metal », incontournable de leur répertoire.
Nos musiciens feront monter des sosies sur scène choisis parmi la foule et eux descendront dans la fosse poser aux côtés des personnes du premier rang. La photo de groupe sera ainsi faite.
Carton plein ce soir pour Metallian Productions et RPO qui auront réussi à motiver plus de 1200 personnes à venir dans cette salle de Saint Martin d’Hères pour une soirée dont on est ressorti avec une banane… que t’as même pas idée !
Looney tunes theme
Fort boyard theme
Darry Cowl Chamber
Les bonnes manières
Un chien géant
E-tron (digital caca)
Mechanical Chiwawa
Je ne t’es jamait autans aimer
Maïté Ravendark
Calojira
Takoyaki
Jésus
Pipi vs caca
Boulangerie pâtisserie
Super sexe
Hyper sexe
Batman vs predator
Une souris verte
Phoned to Death
La ch’nille
La bouillie IV
Keken (La minute Manard)
Pink Pantera
Anthracte
I Like to Vomit
Je collectionne des canards (vivants)
Encore:
Kammthaar
Quand j’étais petit
Evier metal
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