Vosh (Chambéry, le Brin de Zinc, 21 février 2025) ...
Photos + report : Metalfreak
Une simple lecture de la présentation du groupe sur la page de l’évènement a suffi à susciter mon intérêt : « Le premier album de Vosh, « Vessel », explore un amalgame d’influences allant de Bauhaus, Ministry, The Sisters of Mercy, Zounds, Killing Joke et les derniers titans Nine Inch Nails. Et bien qu’un terme générique et de grande portée tel que « synth pop » ou « darkwave » pourrait s’appliquer à l’effort dans ses grandes lignes, le drame, l’intensité et l’excellente composition des chansons évoquent quelque chose de bien plus profond, sinistre et sombrement beau. »
Avec autant de références qui titillent ma fan-attitude, je n’ai pas attendu longtemps avant d’aller m’informer sur le BandCamp et le YouTube de la formation de Washington pour aller écouter de quoi il retourne ! Le coup de cœur a été immédiat, et définitivement confirmé par une divine reprise d’Ozzy Osbourne, « Shot in the dark », issu de mon album favori du Madman, « The ultimate sin » !
Il n’en fallait pas plus pour que je me dirige en trépignant dans la voiture au Brin de Zinc.
Bon, on ne va pas se mentir, la vue des photos sur le Facebook du groupe et le visionnage des vidéos m’ont prévenu d’avance, les shooter, au vu des lumières qu’ils demandent, allait être un défi ! Ca tombe bien, même si ça me prend grandement la tête, j’aime les défis !
Le trio nous a gratifié d’une musique effectivement influencée par les groupes cités ci-dessus et le concert a été en presque tous points fabuleux ! En effet, niveau lights, c’était éprouvant. Les titres se sont égrenés les uns derrière les autres, le concert a été d’une grande intensité et, qualitativement, on en a pris plein les oreilles. La chanteuse Josephine Olivia a assuré le show avec un réel charisme et, avec comme point d’orgue un « Shot in the dark » attendu qui a tenu toutes ses promesses et repris en chœur par tout le public, on s’est dits que ça valait le coup d’être présents.
Et puis ? Ben plus rien ! Un sobre « C’est fini« , en français dans le texte, pour une fin en queue de poisson. Les lumières se rallument devant un public qui se demande si c’est du lard ou du cochon : 45 minutes de show, pas une de plus, pas de rappel !
Tu te dis que, en guise de lot de consolation, tu vas te prendre le CD de l’album « Vessel » au merch’ et, même là, ce n’est pas l’album qui correspond à celui du BandCamp, donnant des musiques ambiantes que même Shazam ne connait pas…
Autant dire que je trépignais beaucoup moins sur le trajet du retour !
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