The Walking Bass Festival : Metal Edition (jour 3) (Marseille, Les Docks des Sud ...
Photos + Report : Alain The Red
Arrivé à Marseille vers 19h30, pour une soirée qui s’annonce chaude. Une première pour moi sur ce site. je récupère mon accréditation et direction les stands de merch des groupes, mais également celui de Aurélien Macé Photographie et celui de Sabre-Tooth avec Phil Stryker, figure iconique de Marseille dans le monde du metal et partenaire de The Walking Bass Festival : Metal Edition (Jour 3)
C’était un plaisir de croiser pas mal de monde que je connais, ou croisé dans d’autres Festivals. C’est DJ Ti-Greg qui sera aux platines pour mettre du son dans cette partie de la salle.
La salle de concert ouvrira ses portes à 21h avec Mass Hysteria. Nous sommes toujours sur la tournée « Tenace » qui porte bien son nom. La salle est pleine et dès les premiers accords, c’est la frénésie dans le public. Un set un poil plus court que celui du Mas des Escaravatiers à Puget sur Argent le 12 octobre mais une intensité aussi forte. Mouss Kelai toujours pétillant a chauffé les furieux et les furieuses venus ce soir. Fred Duquesne, Yann Mass, Raphael Mercier et Jamie Ryan étaient également en grande forme. C’est toujours la Furia, une heure de pure folie aux Docks.
Set- list : Intro/ Mass Véritas/ Chien de la casse/ Vae soli/ Nerf de bœuf/ Se bruler surement/ L’émotif impérieux/ Reprendre mes esprits/ Arome complexes/ L’enfer des dieux/ Tenace/ Contraddiction/ Furia/ Plus que du metal.
Après une bonne pause, le temps du démontage du matos de Mass Hysteria et l’installation du nouveau plateau, c’est à Shaârghot de mettre le feu dans la salle. Shaârghot est en grande forme et dégage une énergie de malade. Ça part sur les chapeaux de roues avec leur dernier clip en date « Let me out ». Les tempos indus que le groupe nous envoie font mal. Mister Skarskin offrira un baptême de suie aux visages des spectateurs du premier rang. Etienne Bianchi (le Shaârghot) est déchainé derrière son micro, les morceaux se suivent à une cadence infernale ne laissant aucun répit au public. Brun’O Klose le guitariste du groupe fait des étincelles. De la pure folie pendant cette heure post apocalyptique, Shaârghot a été impérial. Photo du finish par Horns Photography qui soufflait ses bougies, sympa comme cadeau.
Set-List : Intro/ Let me out/ Now die/ Kill your god/ Life and choices/ Traders must die/ Great eye/ Bang bang/ Red light district/ Break your body/ Are you ready/ Azerty/ Shadows.
C’est Horskh qui poursuivra dans un style électro metal indus. Créant des paysages sonores et des ambiances qui embrasent le public. J’ai découvert ce groupe au Bridge to Hell en septembre. Leur prestation m’avait laissé sur le cul. Malgré des incidents techniques en début de show qui ont un peu casser le rythme, le groupe a assuré et refait monter la température des Docks. Bass Tien Horskh survolté courant sur la scène, soutenu par Jordan tout autant déchaîné et de Youbri Horskh martelant ses futs sans conditions. Le trio bisontin a enfoncé le clou de cette soirée dantesque, belle prestation sur cette tournée « Distorded body tour ».
Set-List : Turbine on/ Tension/ Do it/ Cut the knot/ Victim/ Damage dropes/ Mud in my wheels/ Bodybulding/ Engaged and confused/ Interface/ Trying more/ Xlungx
Dernier OVNI de la soirée : Violence.
Un mix avec du metal et du dubstep, combinaison improbable qui fait son effet en live. Il aborde les thématiques de la violence de notre époque. Grosse puissance et vitalité pour cette fin de soirée. Que l’on aime ou pas on ne peut rester indifférent au choc sonore et visuel de Violence. Je souhaite une bonne continuation au groupe qui explore de nouvelles routes sonores. Ce fut la grosse surprise et la découverte de ce groupe au festival.
Set-List : intro/ The rising/ Behind masks/ Engine/ Imet the devil/ My fate/ Wolves/ Violence will not save you/The poison & the cure/ Burn it.
Merci à l’organisation du « The Walking bass festival » pour l’accréditation reçue et avoir ainsi pu participer à cet évènement. Au plaisir de se revoir l’année prochaine.
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