Report : Melany Wild

Ce soir, direction les Docks, à Lausanne, où le groupe W.A.S.P. affiche sold out.
Comment vous dire que je suis plus qu’impatiente de les voir sur scène ? En effet, cette tournée, initialement prévue en 2020, n’a cessé d’être repoussée comme beaucoup d’autres à cette période.
Malgré tout, j’avoue avoir quelques appréhensions quant à la tenue du show, car, entre temps, le groupe de première partie Images of Eden a publié un communiqué pour annoncer leur retrait sur le reste de la tournée. De plus, les deux dates italiennes ont été annulées.
Pour cause, l’état de santé de Blackie Lawless, et plus précisément de son hernie discale dans le bas du dos, qui l’empêche de marcher.

W.A.S.P. sera donc l’unique groupe de la soirée !
21h20, « The end » de The Doors annonce le moment fatidique : le début du concert.

Les lumières s’éteignent, les musiciens arrivent sur scène, suivi d’un Blackie qui boîte. Les premières notes de « On your knees » sonnent, les rideaux tombent et laissent place à trois écrans géants où des images d’archives, et des clips officiels du groupe seront diffusés tout le long du concert. Blackie passera la totalité du concert assis sur une chaise, accompagné d’un pied de micro ornée d’un squelette qu’il surnomme « Elvis », et qui se fond dans le reste du décor scénique.
Les morceaux s’enchaînent vite et revisitent leurs grands classiques (« Wild Child », « Love Machine », « Blind in Texas »). Blackie prendra la parole pour nous expliquer que c’était une première pour lui que de faire un concert assis, mais également la seule solution qu’il avait pour lui permettre de continuer la tournée. Ce qui n’enlève en rien la prestance énergique des autres musiciens.
Une heure tout pile après le début du show, nous assistons à l’unique rappel introduit par des extraits vidéos du procès contre PMRC (Parents Music Resource Center) notamment Dee Snider (chanteur de Twisted Sister) qui s’est battu contre la censure. Parmi ces images, nous pouvons voir les quinze titres incriminés dont « Animal (Fuck Like a Beast) » de W.A.S.P., cette dernière jouée en fond par le groupe, et reprise en chœur par le public. Elle sera couplée avec « The Real Me ».

W.A.S.P. finira avec « I wanna be somebody ». Un petit clin d’œil aux anciens jusqu’aux membres actuels de W.A.S.P. sera illustré par un diaporama qui clôturera la soirée.
Un set relativement court mais intense compte tenu de l’état de santé du grand Mr. Lawless : nous ne lui en tiendrons pas rigueur, et plutôt force d’admiration, et de respect de le voir jouer coûte que coûte afin d’honorer ses fans et l’anniversaire des 40 ans !

Nous espérons tous le revoir bientôt en pleine forme et pour longtemps encore !