Line-up sur cet Album
- Olivier Billoint : Guitare
- Maurizio Colombo : Basse
- Julien Tournoud : Chant
- Stéphane Alabanese : claviers
- Guests :
- Pierre Dalban (Monkey Bizness) : Batterie
- Emmanuelson (Ellipsis) : chant
- Ma Sarah : chant
- Mejri Sofian (ex-Mango Gadzi) : chant
- Mick (Destinity) : chant
- Eric Bevilacqua (Chemical Wedding) : chant
- Enrik Garcia (Dark Moor) : guitare
Style:
Metal pogressifDate de sortie:
19 mars 2011Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8.5/10
C’est en 2007 que Julien Tournoud, à peine parti en claquant la porte de Hellixxir, fonde Amon Sethis avec un projet en poche, celui de raconter, l’espace de trois albums, la saga de Amon Sethis : Isias, amené auprès du grand prêtre de Amon et de Seth. Par la combinaison de rituels et de médecines divins, Isias hérite des pouvoirs de Seth et de Amon, devenant par là même le Dieu Serpent, représentant du mal sur Terre Amon, Sethis. La quête, dès lors, d’Amon Sethis sera d’ouvrir le livre secret des pyramides à la page 222 et de prononcer la prophétie pouvant faire revivre Seth… Voilà pour camper le décor.
Le quatuor Grenoblois, après un EP en 2009 servant de mise en bouche (« The legend of the seventh dynasty », autoproduit), lance ce projet que Julien avait en tête depuis plus de dix ans. L’histoire de ce concept sera expliquée en long et en large par le groupe dans une future interview. Pour l’heure, place uniquement à l’aspect musical de cette chronique.
Comme dit, voilà un projet très ambitieux que celui d’Amon Sethis, le groupe, que de raconter au travers de cette trilogie toute cette saga s’écoulant sur plusieurs siècles, avec bon nombre d’enchevêtrements historico-mythologiques, prouvant une minutie dans une recherche très fouillée et complète des légendes pharaoniques égyptiennes. Le première partie de cette saga, intitulée « Part I : the prophecy » met d’entrée dans l’ambiance. L’intro, aux sonorités orientales, qu’on retrouvera tout au long de l’album, se veut très planante et nous fera entrer directement dans le vif du sujet et dans l’univers voulu.
On ferme les yeux et on se retrouve en plein milieu des pyramides, dans des temps très reculés. Lorsque « Pyramidion » s’enchaîne, la musique se veut belle, riche, avec un refrain des plus accrocheurs : on ne peut qu’entrer dans cet univers proposé par le groupe. Et cet album se doit d’être écouté d’une traite : prendre les morceaux un par un ne sert à rien, le troisième titre « Chosen by Rê » n’étant qu’une longue énumération de noms faisant partie intégrante du concept. Pris à part, ce titre ne serait qu’une « longueur » inutile. Pris dans le concept, il s’intègre à merveille à l’histoire que Amon Sethis nous raconte. Tout au long de l’album, que je peux me vanter d’avoir écouté un nombre incalculable de fois, jamais l’ennui ne vient poindre, on se retrouve transportés exactement là où le groupe veut nous emmener.
Pour ceux qui les ont déjà vus en concert, on notera que le public, bien que statique, semble non pas hypnotisé mais attentif à tout ce qu’il se passe. Leur musique ne s’écoute pas mais se vit, on ne pogotte pas sur du Amon Sethis, on se laisse transporter… C’est exactement ce qu’ils veulent et y parviennent !
J’invite chaque lecteur de cette chronique à lire l’interview publiée sur ce site pour vous corroborer mes dires… et aussi à écouter le titre « Pyramid’s book » d’une force incroyable.
En clair, la trilogie s’annonce comme une œuvre phénoménale : si les deux parties suivant cet album sont du même acabit, il est fort à parier que la finalité risque de marquer l’histoire du metal hexagonal. La deuxième partie s’annonce plus brutale, on attend avec impatience. Mais attention, sans vouloir mettre une pression quelconque : la barre est déjà placée très haut !
On en reparle dans quelques années…
Site officiel : http://www.amonsethis.com/
Myspace : http://www.myspace.com/amonsethis
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