Note du Soilchroniqueur (LittleGirlWithAGun) : 08/10

Pour ma part, il s’agit d’un groupe que j’ai découvert en 2006, lors d’un festival à Dour en Belgique. Le groupe clôturait une super journée de concert avec The Birthday Massacre, Soulfly, Oomph! Et autres.

Formé en 1993, le groupe originaire d’Helsinki a le temps d’innover, de devenir atypique en se spécialisant principalement dans le heavy-metal et d’explorer plusieurs domaines musicaux. On se souvient par exemple du titre « Nothing Else Matter », et des reprises de groupes célèbres comme Metallica en 1996 mais aussi des duos, notamment avec la chanteuse Sandra Nasic (chanteuse du groupe Guano Apes). Le groupe a également la volonté de réaliser de nombreux clips, toujours plus proches de la nature et de la conception nordique de la vie.

Le nouvel album d’ Apocalyptica est sorti le 20 Août dernier chez Sony Music et se nomme « The 7th Symphony ». L’album a été produit par Howard Benson (Motörhead, Papa Roach, Sepultura) et par Joe Barresi (Tool, Queens of the Stone Age, Coheed and Cambria). Le titre du cd rend hommage à Ludwig van Beethoven, et nous rappelle que le groupe s’inspire vraiment de la musique classique. Rappelons que la formation est composée uniquement de violoncellistes (Eicca Toppinen, Paavo Lötjönen, Perttu Kivilaakso) et d’un batteur (Mikko Sirén), ce qui donne un caractère unique à leur musique. Comme dans leurs précédents albums ils sont accompagnés d’invités tels que: Gavin Rossdale (Bush), Brent Smith (Shinedown), Dave Lombardo (Slayer), Lacey Mosley (Flyleaf), et Joe Duplantier (Gojira).

La pochette de l’album nous présente une vision sombre du métal classique, une vision habituelle d’une femme vêtue de noir (corset, robe longue), mais avec un décor sobre en arrière. La femme semble s’élever au dessus du sol. L’attention portée à la police est vraiment bonne, comme pour le « 7 » par exemple. A l’intérieur de la pochette, nous avons tour à tour les membres du groupe dans la même ambiance, et les paroles de chaque titre à côté.

Passons à l’album.

Mes souvenirs des anciens albums, dont le mythique « Inquisition Symphony » (1998) et « Apocalyptica » (2005) tranchent réellement avec le nouvel opus que l’on prendra plutôt comme une compilation éclectique des prouesses du groupe en compagnie d’invités. On regrettera cependant qu’il y ait peu de titres de la formation seule (pour un nouvel). Certaines mauvaises langues pourraient même dire qu’il ne s’agit donc pas d’un nouvel album, même si certains duos ont une nouvelle dimension avec l’ajout de la voix.

L’album est lancé avec le titre « At the Gates of Manala », un titre long (environ 7 minutes), qui exploite les nouveaux projets d’Apocalyptica : développer les riffs, le rythme, mélanger violence et balance. On retiendra parmi eux, les duos comme « Broken Pieces », avec Lacey Mosley (chanteuse du groupe Flyleaf) qui donne une dose de féminité et d’émotion. Au contraire, une certaine violence se dégage de la participation de Joe Duplantier (chanteur-guitariste du groupe plus que reconnu Gojira) sur «  Bring Them to light ». Notons que ce titre devait tout d’abord apparaître sur l’album « Worlds Collide » mais qu’il n’avait été retenu à l’époque.

Dans l’ensemble, nous avons une sensation de mélanges, de titres qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Pour moi il s’agit d’une force pour ce nouvel album, les chants différents permettent d’entrevoir les capacités du groupe à s’adapter aux chants divers. L’album est trop court, on alors il s’écoute peut-être trop facilement.

Pour information, le groupe sera à Paris pour Halloween au Zenith, l’occasion de voir un show de qualité. On regrette qu’il n’y ait pas davantage de dates en France dans les autres villes.

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