Cadaveric Hunter – Disco Zombie
Line-up sur cet Album
Jam : Batterie-Chant (cochon castré)Balti : BasseStuck : GuitareAlex : GuitareFleu : Chant (tirage de chiotte)
Style:
Grindcore / Death Metal / ThrashDate de sortie:
28 Avril 2010Label:
Auto ProductionNote Du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) : 6 / 10
En ces troubles périodes de débats intenses quant à notre identité nationale menacée de l’extérieur, et plus encore de l’intérieur, par des détourneurs de foi pacifique à des desseins inavouables ; les nancéens de Cadaveric Hunter auraient pu se trouver en ligne de mire. Leur premier album de fin 2006 appelé « Porcinet », dont le cover représentait un cochon à deux têtes en position fœtale et « sang pour sang pur porc », serait certainement censuré et interdit aujourd’hui au nom des nouvelles doctrines théologiennes imposées à notre souvenir d’historique laïcité. N’empêche que comme le dit l’adage, « dans le cochon tout est bon »; et qu’un autodafé auditif contemporain issu et se voilant derrière une inquisition nouvelle forme, nous aurait privé de petits brulots tels des « Fidel Gastro », « Hemoroïde Explosion » et autre « Necrofogiel » !
Quatre années plus tard, Universal shit music et nos cinq lorrains sont de retour pour un second Scud encore plus hétéroclite et aux inspirations délurées tapant en tous sens. D’emblée, bannissez de votre bulbe rachidien ramolli l’idée puérile et utopique de catégoriser la musicalité de Cadaveric Hunter en vous contentant de préparer vos esgourdes à un maelstrom rarement entendu. Grind, Death/Thrash, Brutal Death, Musiques du monde, Papayaou… L’assortiment concocté est un pur kaléidoscope et on pourra par exemple osciller aussi bien vers un chant black éraillé ou un break jazzy ambiant sur le seul C.S.A. L’ensemble étant un pur condensé de magma paillard en fusion, autant se contenter de parler de Metal de comptoir ; ceci sans connotations péjoratives cependant.
Un agglomérat restant néanmoins assez homogène et cohérent au final car conservant des trames et fils rouges tout au long d’une tracklist ou originalités n’ont d’équivalents que dans la diversité. Les leitmotivs du combo auront ainsi pour noms, le riff, la puissance rageuse mais contrôlée, l’éclectisme ambiant, la concision quasi Punk des plages, la variation des lignes vocales et chœurs…Et surtout le Cul !!! Un dernier élément dont nous traiterons plus après par quelques extraits bien sentis, (-quel humour !-), au travers de lyrics légèrement explicites et imagés puisque délivrés dans la langue de Molière.
Dès l’introduction d’un « Hentai Samourai » débutant comme du Kamelot, avant de virer Dethklok et de tourner ensuite aux rafales déjantées poussant à la défenestration ; cela riffe, cela déchire, cela percute sec, cela surprend et les changements de rythmes vous secouent l’encéphale déjà totalement interloqué. Une alternance des chants se répondant continuellement, un batteur martelant comme un possédé, des ajouts d’interludes parlés souvent introductifs, de l’ultra violence dépravée, un magma fusionnel d’inspirations venant de tous les horizons…Une pure compilation de surprises vous laissant sans voix et sur votre séant « explosé » !. Du second degré délivré au premier sur un bon gros grind bourru et efficace avec des paroles bien dégueulasses, les intellos et donneurs de leçons vont monter au créneau en lançant leurs jérémiades…
N’empêche que dans cette suite sans prétentions et pouvant en faire bien marrer certains; des tracks émergeront du lot de gâteries incandescentes. Même si cela sent l’Anus (C.S.A), le trident « Enrico Machiasse », « Bolino » et« Mike Bande », se montrera conquérant et véritable temps fort de l’opus, juste devant une doublette ou l’éponyme à l’album et un « Robot 69 » mécanisé prennent en sandwich cette libertine d’Audrey vérolée. Mais les « Merguez Partouze », « Mimi Krakra » et autres « Moria del Puta » ou le « Vikingsbrau » de clôture n’auront sincèrement rien à leurs envier. J’en vois qui frétillent et s’impatient, alors ne résistons pas à un florilège exhaustif d’extraits de paroles assénées par les gentlemen de Cadaveric Hunter. Ultimes précisions, âmes sensibles abstenez vous, on fait dans le cru et dur !!!
« Mimi Krakra, la bite elle aime ça », « C’est comme ça que j’te baise, j’te le mettrai plus qu’à fond, dans ton anus qui saigne, à quatre pattes dans les chiottes, la tête dans la cuvette, et même si tu ne la sens pas », « Hey les minables on joue à touche pipi entre hommes, tu veux que je te la mette, j’vais te l’enfiler bien profond, t’aimes soucer les bites toi hein, j’vais démouler sur ta gueule connard, oh putain je sens la mort la pute qui vient », … D’accord on arrête là le carnage, et vous avez déjà certainement bien appréhendé en partie l’univers cadavérique. Touche ultime et extrême pénétration dans le jusqu’auboutisme, le support Cd représente la photo d’une oreille dont le centre est le trou du C(onduit auditif)…
Au final, l’ensemble s’avèrera néanmoins sympathique quoiqu’auditivement Gore. Ici, on ne ménage pas le chou ni la chèvre au contraire ; cette dernière est affublée de cuissardes pour ne pas pouvoir se sauver. Ne reste plus qu’à savoir si vous êtes plutôt Loup, où bien comme cette pétasse de Madame Seguin !!!
Myspace : http://www.myspace.com/cadaverichunter
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