Line-up sur cet Album
- Erik Mortensen : Basse
- Tor Atle Andersen : Batterie
- Oddleif Stensland : Guitares, Chant
Style:
Progressive heavy/power metalDate de sortie:
22 juillet 2011Label:
Nuclear BlastNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Quatrième album pour ce trio norvégien après les excellents « Conspiracy in Mind » (2005), « Waves of Visual Decay » (2006) et « Payment of Existence » (2008), tous aussi bons les uns que les autres.
Que dire de ce « The bottom deep » ? Déjà que, maintenant que Nevermore est en train de disparaître avec le départ des principaux compositeurs du groupe, la voie est toute tracée pour que Communic devienne LA référence de ce genre. Il est vrai que, deux groupes du même acabit, ayant quasiment les mêmes qualités sans malgré tout être des copies conformes, ça fait beaucoup sur une scène, même grand(issant)e. Rappelons nous des précédents : Uriah Heep, parce que trop proche musicalement d’un Deep Purple, n’a jamais eu la moitié du quart de la carrière de son illustre dinosaure sans doute parce que trop proche musicalement. Il en aurait été de même pour un Communic qui serait resté tapi dans l’ombre du gang de Loomis et Dane si leur groupe n’avait pas vu partir dernièrement ces deux derniers.
Et dire qu’avec un album de la trempe de ce « The bottom deep », quelque chose me dit que le trio Norvégien pourrait bien se frayer une place qu’ils méritent amplement.
Tout le long de cet excellent album, Communic lorgne de très près sur les albums de Nevermore sans oublier un côté Sanctuary (le premier groupe de Dane et Sheppard) pour un côté plus old school, pas désagréable du tout (« Flood river blood », « Denial » aux refrains très accrocheurs) : tout n’est que compositions accrocheuses malgré leurs durées respectives entre cinq et sept minutes. Des passages mélodiques avant des petits tabassages en règle qui restent malgré tout très mesurés : l’alternance des moments catchy avec des passages plus lents, plus mélodiques (« Voyages of discovery », « My fallen »…) font que les morceaux, de par leur longueur, ne sont jamais trop longs ou redondants… On arrive même à en redemander.
D’entrée, « The bottom deep » commence très fort avec un « Facing tomorrow » alternant les passages très mélodiques avec des passages frôlant le thrash, s’enchaînant magistralement avec « Denial » et son intro planante. Se prendre d’entrée deux titres comme ça laisse présager un album passionnant et force est de constater… que c’est effectivement le cas.
Si on devait continuer à comparer les deux groupes, on dirait que Communic reste malgré tout plus abordable que Nevermore : les compos sont plus facilement mémorisable et auront un impact beaucoup plus grand sur scène. La fluidité de sa musique y étant pour beaucoup ! Non pas que le groupe allonge ses titres par du remplissage, loin de là, chaque titre est un tout bien construit et les cinq, six, voire sept minutes passent comme une lettre à la poste : pas de longueurs inutiles et les breaks, les changements de rythmes tombent toujours à point nommé.
En guise de final, une courte balade d’à peine plus de deux minutes, histoire de clore le chapitre de bien belle façon, laissant la part belle au chanteur Oddleif Stensland prouver une fois de plus la beauté de son timbre.
Varié, technique, heavy, puissant, accrocheur, véloce sans être speed, fouillé sans être franchement progressif, voilà un album qui ravira tous les fans du genre en général et ceux du groupe en particulier ! 55 minutes de bonheur !
Hautement recommandé !
Site officiel : http://www.communic.org/
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