Diary Of Destruction – Outside The Shade
Line-up sur cet Album
- -Audrey: Chant
- - Tony: Guitares
- - Bérengère: Basse
- - Johan: batterie
Style:
Heavy power mélodiqueDate de sortie:
Novembre 2010Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur ( Celtikwar) : 8,5/10
Le Metal à chanteuse n’est vraiment pas en perdition en France. On a une multitude de groupes représentant ce style mais surtout car nombre de ces formations sont d’excellente facture, Syrens Call, Erynies et les jeunots de Diary Of Destruction.
Créé en 2007 dans le froid pays lillois, Diary Of Destruction est très avare de travail et aime en découdre sur la scène. En deux années, ils trouvent le temps d’enregistrer leur première démo et d’en faire la promotion en France et en Belgique. L’année suivante c’est leur premier Ep Outside The Shade qui est enregistré. Il faut battre le métal quand il est encore chaud.
Un changement radical a lieu entre leurs deux parutions. Visible dès la pochette, celle du premier très sobre et sombre développait plus le côté mystique et envoûteur du groupe, alors qu’avec l’artwork Outside the Shade fort en couleur c’est la dimension énergique qui est mise en valeur. Pourquoi cet aparté sur les pochettes, simplement car à l’annonce de sa sortie le groupe nous l’a dévoilée et annonçait un léger changement. N’ayant pas encore l’Ep sous la main, nous n’avons pu réfléchir qu’au travers des illustrations proposées par le groupe.
Musicalement parlant, il en est de même, Diary Of Destruction est bien plus énergique. La tournée effectuée pour se faire connaître les a fait gagner en maturité. Des compositions plus travaillées, des riffs de guitare plus incisifs et l’ajout de grunts. On baigne dans un mélange entre la douceur et la mélodie féminine et l’univers puissant et brutal des hommes. Fin de l’univers gothique, place aux mélodies et au rythme puissant.
Dès l’introduction avec le court « Ouside The Shade » on plane dans l’ambiance mystique du groupe avec ses sonorités étranges et inquiétantes, mélange de musique électronique et de sonorités envoûtantes. « Without Beauty » nous réveille alors avec le cri de Tony mais aussi sa guitare énergique. Il faut dire que pour une auto production il est rare d’entendre un son aussi bien foutu. La voix d’Audrey est belle, que dire de plus, elle nous transporte dans les mélodies, et sait se faire plus brutale par moment. La batterie est bien mieux faite, le rythme tempo est accéléré et elle est mise en avant sur certains passages histoire de varier un peu. Le jeu de basse est très entraînant, Bérengère arriverait à faire se déhancher un canard sur l’intro de « Men Blunder », titre d’ailleurs où les passages gutturaux de Tony sont les plus efficaces et ravageurs.
Une bien courte démonstration de leur talent musical, on n’a pas envie de s’arrêter avec simplement cinq titres (introduction non comprise). Chaque morceau est puissant, nous envoûte, nous transporte dans l’univers de Diary Of Destruction, savante alchimie entre la douceur et la puissance. Pas de longueur dans leurs titres. Un Ep nous montrant le groupe sou son meilleur jour, prouvant qu’il a bien sa place au devant de la scène. On attend la suite avec une grande impatience, aussi bien sur la scène qu’en sortie. S’ils gardent le même niveau les musiciens de Diary Of destruction ne peuvent pas nous décevoir.
1 Commentaire sur “Diary Of Destruction – Outside The Shade”
Posté: 29th Nov 2010 vers 17 h 38 min
Rajoutons en « espoirs » hexagonaux Wedingoth, Kells, Agone Angel, Whysdom… 😀 😉
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