Mechanical Organic – Disrepair Part Three – Genesis of a germ ...
Line-up sur cet Album
- Eddie Katz – Chant, chœurs, clavier & programmation
- Connie D – Guitare lead
- Evan Harris – Basse, chapman & NS stick
Style:
Hybrid MetalDate de sortie:
Mars 2010Label:
Lockstep RecordsNote du soilchroniqueur (Son) : 8/10
Disrepair Part Three – Genesis of a germ…si avec un nom pareil ce n’est pas un concept album, qu’on m’apprenne à voler avec des canards ! Quand je reçois ce cd promo directement d’Australie (yeah, j’ai même gardé l’enveloppe avec les timbres, histoire de briller en société), avec un boitier format DVD, je me dis : « flute (mot flouté pour des raisons éthiques), encore une trilogie à laquelle je ne vais rien comprendre, surtout en commençant par la fin, et blablabla. Puis je retourne le boitier, et là je vois que derrière ce titre dithyrambique se cache…un unique morceau de 25 minutes et des poussières…alors l’espoir renait et je me dis qu’avec un peu de chance, les deux premiers opus seront de même facture. Donc, cela ne devrait pas être trop compliqué de se mettre dans le bain…Ce qui est presque vrai.
Mechanical Organic est né aux alentours de 2005 sous l’impulsion d’Eddie Katz (EX-Vauxdvihl, Ex-Where Echoes End, Pathway to Perception), dont l’objectif était de créer une musique sans limite, sans tabou, et sans du politiquement correct. Ce qui au final nous donne, dixit Eddie : un projet heavy/electronic/industrial/ambiant/progressive/political/conspiratorial teintée d’une ligne mélodique unique. (à vos souhaits). Alors évidemment le risque est de trouver une musique un peu fourre tout, bordélique, et qui sous prétexte du titre suprême de concept album passerait comme une lettre à la poste. Heureusement, on est loin du compte.
Après un premier album en 2006 avec plusieurs titres (tout ce qu’il y a de plus normal quoi), la bande à Eddie se lance dans un projet dont il est actuellement difficile de savoir si ce dernier album clos le sujet ou bien si l’on doit s’attendre à une suite. « Permafrost Dreams » ouvre donc le bal en 2007 dont le thème principal est la conspiration, thème étayé dans différents sujets d’actualité présenté en 7 titres (11 septembre, médias, corruption politique, le « New World Order », etc). Deux ans plus tard, arrive « The pleasure fled » avec son titre unique « Into the Flang of Lunacy », qui aborde les questions de savoir « qui croire », « comment croire », « comment vérifier les informations véhiculées par les médias ». Encore un domaine très généraliste. Il faut alors attendre la troisième partie, « Genesis of a germ », pour avoir un sujet un peu plus précis.
Vous l’aurez compris, quand on parle de Mechanical Organic, on a tendance à davantage se pencher sur les thèmes et les écrits plus que sur la musique elle même. Celle ci ayant été résumée plus haut (à vos amours), pas besoin d’y passer une page : oui, pendant 25 minutes, on a bien affaire à un enchainement de parties très heavy sous fond d’electro dans une ambiance résolument industrielle rafistolée de sonorités prog (va crever). Mais vous vous douterez bien que l’intérêt de ce disque, c’est l’assemblage scénario + musique. Et c’est qui lui donne de la valeur, là où d’autres albums concept se seraient cassés la figure à force de recuisiner les même sujets, en utilisant les mêmes styles grammaticaux, et en repompant les sempiternels mots clés. Ici, on parle d’expérimentation, de guerre bactériologique insinueuse qui se déroulerait en silence à travers les maladies comme le Sida et Ebola. Et le groupe manie très bien le cutting en alliant chant, discours, reportages télé avec des sonorités adaptées. Ce qui donne un titre, « Cut Hunter Theory » qui monte en puissance au fur et à mesure que le sujet est abordé en profondeur et qui prend toute sa cohérence une fois terminé.
Il est donc possible d’écouter ce disque sans connaître les précédents, mais cela enlèverait une mine d’information utile pour apprécier au mieux le concept de l’album. Voilà un groupe qui donne autant d’importance à sa philosophie de vie qu’au rendu de sa musique, et qui l’exprime très simplement. Facile donc, de s’y baigner. Mais s’il vous plait, ne vous arrêtez pas à la version radio édit de 4’13 qui perd de toute sa saveur.
Site officiel : http://www.mechanicalorganic.com/
Myspace : http://www.myspace.com/mechanicalorganic
1 Commentaire sur “Mechanical Organic – Disrepair Part Three – Genesis of a germ”
Posté: 20th Déc 2010 vers 19 h 32 min
Voler avec des canards? Par contre le poulet et les dindes, je peux te l’apprendre!
L’artwork cover de cet opus est du feu de dieu! Original et intrigant!
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