Line-up sur cet Album
- Franck “Killjoy” Pucci - Chant
- Damien Matthews - Basse (2010-present)
- Shawn Slusarek - Batterie (2010-present)
- Boris Randall - Guitares (2010-present)
Style:
Death metalDate de sortie:
17 mai 2011Label:
Season of MistNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Cinquième album en 27 ans d’existence, autant dire que le fan hardcore du groupe, si tant est qu’il en reste encore beaucoup dans le death metal old school, a plutôt intérêt à savoir prendre son mal en patience lorsqu’il attend une nouvelle offrande de la bande à Killjoy. Voyez plutôt : fondé en 1984, Necrophagia sort en 1987 un énorme « Season of the dead » avant de réapparaître, en 1998 sous l’impulsion de Phil Anselmo, pour un « Holocaust de la morte » où ce dernier compose la plupart des titres et joue comme gratteux sous le pseudo de Aleister Crowley. Après « Divine art of torture » en 2003 et « Harvest ritual volume I » en 2005, on arrive à 2011 et ce « Deathtrip 69 ». Tout ces albums étant sortis entre une petite flopée de splits, d’EP, compilations ou autres DVD qui n’auront passionné que les fans précités.
« Deathtrip 69 » se veut résolument old school, Killjoy et ses trois nouveaux musiciens, recrutés en 2010, donnant des riffs d’un basique qu’on n’avait plus entendus depuis le début des années 90. Après tout, Nercrophagia fait partie des précurseurs du death metal et aime bien le rappeler en proposant ces dix titres on ne peut plus basiques et quelque part très rafraîchissants. Malgré tout, on reste dans une veine death/horror/gore cauchemardesque à souhait. Sur le vinyle de « Season of the dead », on pouvait lire en accroche « The soundtrack of your worst nightmare is out now »… Il faut reconnaître que 24 ans plus tard, Necrophagia reste dans cette optique. Et pour ceux qui avaient tendance à oublier ce petit détail de-la-mort-qui-tue, on peut trouver, sur le CD, une poche de sang en guise de cadeau putréfiant. Pour les titres, on retiendra une certaine linéarité hormis sur des morceaux comme «le punk-metallisant « Kyra », efficace à souhait ou l’instrumental « A funeral for Solange » atmosphérique et inquiétant au possible avec son ambiance lugubre et malsaine.
Fidèle au genre, Necrophagia entrecoupe l’album et ses titres d’extraits de films d’horreur, principale source d’inspiration de Killjoy depuis toujours, n’hésitant pas à illustrer ses morceaux de gimmicks (sons de cloches, hurlements…) rendant l’album intéressant de bout en bout. Les thèmes sont également récurrents : horreur, gore, cannibalisme, et tout ces petites détestabletés qui transforment une nuit tranquille en cauchemar des plus sanglants…
L’album reste donc très efficace, avec des titres d’autant plus accrocheurs (« Trick R’ Treat », « Suffering comes in sixes », « Tomb with a view »…) qu’ils sont d’une simplicité basique au possible, avec un Killjoy très Walkerien (Carcass) dans son timbre.
Dix titres pour 40 minutes de cauchemar.
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