Line-up sur cet Album
Tom : Guitare Schlufi : Chant, Guitare Märs : Batterie Bidi : Basse
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
Avril 2010Label:
Karthago RecordsNote du Soilchroniqueur (Celtikwar) 8,5/10
Il est fréquent de voir en cette fin de décennie de nombreuses reformations de groupes. Pertness ne fait pas vraiment partie de ceux là, car les membres sont restés actifs et il n’y a pas eu de coupure officielle entre 1998 et 2008.
Les quatre suisses à la base assez actifs produisent à leur début trois démo en quatre années de dur labeur, avec 1994 pour commencer suivie de Pertness et Pörtness GmBh. Ensuite on n’entend plus parler du groupe quand miraculeusement sort un premier album en 2008 nommé Seven Times Eternity Celui ci est très bien accepté par le public et reçoit de bonnes critiques. Arrive alors deux années après From The Beginning To The End.
Afin de ne pas lasser le public et de varier des autres groupes, les gars de Pertness décident de mélanger les styles de métal afin de diversifier leur musique. Dès l’ouverture ils nous offrent un power symphonique. Des claviers et des cœurs omniprésents sur un rythme de batterie poussé au maximum. Les titres ont de nombreux changements de tempo, ce qui rend l’accroche plus facile. Les pauses et breaks ne sont pas que musicaux, bien souvent c’est le chanteur qui se charge avec sa voix aux multiples facettes, de faire varier le style proposé. prenons par exemple « Invisible Chains » où le chant devient très rapide et passe du timbre classique du power vers un thrash plus éraillé, en passant par des chuchotements, ou alors sur » Remember Their Faces » qui connait des passages plus extrême avec une batterie extrêmement rapide, accompagnée d’une voix presque gutturale et habituellement utilisée pour le black.
Les instruments ne sont pas non plus en reste, bien qu’ayant peut de place pour les solos et démonstrations d’agilité, ils arrivent à utiliser de la meilleure façon le peu d’espace qui leur est accordé. La batterie bénéficie de quelque passage où Märs peut nous montrer toute sa facilité à frapper vite comme avec le titre de clôture « The End », où la batterie est au premier plan, égale avec le chant. Les guitares elles n’ont presque pas de solos, mais tout au long de chaque titres elles donnent la mélodie, accordées de façon à ne pas paraitre trop incisive ni trop puissante mais juste pour être en harmonie avec le chanteur, jouant leur « solos » et accélérant sans que les autres musiciens en prennent compte. Ce qui peut, si ce n’est pas fait à la perfection, gâcher entièrement un titre, mais ici c’est très agréable à écouter !
Certains titres plus rapides à la mélodie et au riff mémorisable aisément sont très accrocheurs et rentrent facilement en tête. Prenons pour l’exemple le très entrainant « Foggy Dew » où l’on se voit presque faire une ronde autour d’un feu de camp. Ou le plus martial « My Prophecy » et son refrain vous faisant taper du pied et hocher la tête avec chaque coup de grosse caisse.
Un album très varié nous montrant les grandes capacité des musiciens à changer de tempo, jouer entre les styles , donnant beaucoup de diversité et ouvrant la voix à d’autres plans musicaux. Un résultat très positif pour un groupe sans aucune prétention qui arrive à nous faire passer de l’univers festif à nos cauchemars les plus sombres en moins d’un riff.
Un plaisir musical du début à la fin.
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