Radial Engines – Blind in Heaven
Line-up sur cet Album
Alex Martorano : guitares/chorus Aurélien Chambaz : guitare/chant Lilian Charpenay : batterie Thomas Leprêtre : basse
Style:
Rock alternatif / Metal éthéréDate de sortie:
Mai 2010Label:
Auto productionNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 08/10
Les Grenoblois de Radial Engines, deux ans d’existence au compteur, est le groupe qui a le don de m’énerver, mais à un point que vous n’imaginez même pas.
Voilà quatre garçons (dans le vent ?) qui nous sortent en autoproduction un des albums combinant le rock alternatif avec un heavy metal pour le moins éthéré des plus intéressants, et pourtant, ils m’énervent.
Grave !
Pendant onze titres, dont une reprise acoustique de « No style » en bonus, on voyage dans un univers où se croisent des influences rock (Noir Désir, Bob Dylan ou Radiohead, excusez du peu) et d’autres plus metal (Anathema ou Paradise Lost pour les plus flagrantes) avec une fluidité certaine.
Pendant dix titres donc, on parcourt leur univers combinant des titres efficaces comme « In change », véritable « hit » en puissance de par sa construction et son refrain efficace, « Black cloud is white snow », « No style » combinant les voix d’Aurélien et d’Alexandre en chœur lors du refrain ; le plus punchy « I’ll be with you » et son riff entêtant ; ou « Nothing’s wrong » avec encore une fois la recette consctruction efficace/refrain excellent/solo qui va bien…
Au milieu de tout ça, des titres plus calmes comme l’excellent « Alone », le très réussi « Blind in heaven », le plus moyen « My sun deep inside » dont je n’arrive pas trop à comprendre où il veut arriver (seul point faible de l’album à mon sens), le non moins excellent « I wish I stay ».
Et n’oublions pas le point d’orgue de cet album : l’excellent « Lost train » que j’ai dû m’écouter en boucle dans la voiture lors de mon petit périple rapide en Alsace dernièrement.
Bref, onze titres qui nous permettent de passer un bon moment à l’écoute de cet album.
Et pourtant, ils m’énervent.
Niveau talent des musiciens, rien à remettre en cause. La guitare d’Alex se veut toujours d’une justesse précise, à commencer par des soli excellents tout au long de l’album (« Alone » notamment, un régal). Et lorsqu’elle est combinée à celle d’Aurélien sur l’ensemble des titres, on sent une complémentarité non négligeable.
La rythmique composée de Lilian et Thomas, se fond à merveille dans l’ensemble, sans être mise en retrait ou surjouée, le tout aidé par une production de bonne facture pour un premier album autoproduit.
Pour les avoir vus en concert, j’adresserai un tout petit bémol au chant, pourtant excellent, d’Aurélien : j’aurais voulu qu’il se lâche un tout petit peu, comme sur scène, ce qu’il ne fait pas en studio. Est-ce voulu ?
Alors pourquoi m’énervent-ils autant ?
Parce que quand on a un tel potentiel sur un album, on se doit de le confirmer sur scène et/ou lors d’un album prochain, plutôt que de voir le groupe se déchirer pour des purs problèmes d’égo dûs aux forts charismes de leurs guitaristes et de leur chanteur.
Quand dans un groupe, il y a un gratteux de talent possédant un réel don de composition (il suffit d’écouter ce qu’il fait avec son projet solo TaneX pour s’en convaincre, et c’est lui également qui signe la majorité des compos) que ce soit au niveau des paroles ou de la musique et un chanteur/crooner, au demeurant excellent, qui se veut également séducteur lorsqu’il cherche à faire passer ses émotions (lorsqu’il ne surjoue pas) en concert : non, on ne peut pas ne pas confirmer ce potentiel réel…
Et effectivement, tout ça, ça m’énerve ! D’autant plus que j’ai putain de kiffé cet album.
Alors maintenant les gars, bougez-vous ou je me fâche pour de bon !!!
Intéressant, à découvrir, vraiment !
Myspace :
1 Commentaire sur “Radial Engines – Blind in Heaven”
Posté: 31st Juil 2010 vers 0 h 46 min
Ca m ‘énerve !!! « )!!!
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