Line-up sur cet Album
Alec Firicano (aka Al Ravage) : Chant Björn Bombach : Basse Dirk Johannsen : Guitare Martin Zellmer (aka Z-Iron) : Batterie
Style:
Heavy old schoolDate de sortie:
Avril 2010Label:
Karthago RecordsNote de Soilchroniqueur (Celtikwar) : 07/10
Comment mélanger le heavy américain avec le heavy allemand, comment arriver à mélanger ses deux « steel » différents ?
C’est le pari lancé par Steel Maid, formé par les teutons de Ritual Steel pour le côté martial et avec au chant Al Ravage du groupe américain Ravage.
On peut dire que leur alliance porte ces fruits, car une année à peine leur suffira pour produire Raptor leur premier opus.
Début des hostilités avec Hellraiser, qui se veut très old school, un rythme ultra rapide donné par un cogneur de futs monté sur ressorts, un chanteur essayant de percer les nuages de ses cris stridents, une guitare distordue aux riffs très incisifs, cela ne vous rappelle rien? Tout le heavy des années 80, et il est vrai qu’a la première écoute on se demande s’il ne s’agit d’un ancien Judas Priest de derrière les fagots. Bien que le chant soit une tonalité en dessous, on ressent clairement les influences.
Cette passion pour les années précédentes se veut encore plus marquée sur « Unbreakable », moins rapide, mais au refrain repris par les choeurs vous rentrant directement en tête. Des solo de guitares surpuissants joués à une vitesse impressionnante, un rythme simple mid tempo simple à retenir martelé sur tout le titre. « Hellwings Of Fire » change un peu la donne, bien que très inspiré old school, introduction faite entre la voix sombre de Al Ravage et les voix d’enfants, vous amenant ensuite sur un riff plus incisif, un duo basse/batterie donnant clairement le rythme pour tout le morceau ( bien que celui ci soit copié note pour note sur Warriors Of The World de Manowar ) c’est peut être la raison faisant que je n’accroche plus à ce titre. « Die Fast » reprend la tournure speed métal l’accélérateur est au maximum, et il n’y a pas à dire c’est sur ce registre que Al Ravage nous montre le mieux toutes ses capacités.
Le titre « Lovebreaker » se rapproche un peu trop de « Unbreakable » , l’impression d’être arrivé aux bonus et ayant une deuxième version de la même chanson. La construction est la même, aussi bien sur la position des refrains et breaks que la tonalité des instruments. Certains riffs et passages instrumentaux sont même identiques.
Un album certes sans grande originalité et aux influences très marquées, mais c’est bien pour cela qu’on s’y accroche. C’était le but de l’album et on n’en attendait pas moins, le mélange de Ravage et de Ritual Steel ne pouvait rien donner d’autre car déjà dans ces deux groupes les influences sont très appuyées. Et il n’y a pas à dire, il est de loin préférable d’avoir un morceau sonnant le déjà entendu mais fait à la perfection, qu’un titre innovateur mal fait et auquel on n’arrive pas à adhérer.
Il est vrai que vu le niveau des musiciens on pouvait s’attendre à une grosse tuerie du genre, un album qui nous scotche sur place et nous fasse tomber à la renverse. Raptor est le premier album de cette formation et l’ambiance est plus au plaisir des musiciens de jouer ensemble leur registre préféré sans prise de tête qu’un concours pour le meilleur album de l’année.
N’oubliez pas l’essentiel: le plaisir .
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