Line-up sur cet Album
- Chant : Pierre Benvenuti
- Guitare et choeurs : Olivier Spitzer
- Guitare et choeurs : Phil Kalfon
- Basse et choeurs : Noël Assolo
- Batterie et chœurs : Gérald Manceau
Style:
Hard RockDate de sortie:
Mai 2011Label:
PervadeNote du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10
Il arrive parfois que de vieux amis se retrouvent, histoire d’évoquer le passé, de prendre des nouvelles, ou tout simplement pour passer un bon moment. Le point positif, quand les amis sont musiciens, est que généralement cela finit par un album de très bonne qualité.
Superfiz est fondé en 2008 par Olivier Spitzer et Pierre Benvenuti. La carrière musicale du premier date de 85 dans le groupe Stators et le vinyl « Never Too Late », enchaînant ensuite avec les guitares de deux des groupes les plus cultes de la scène hard actuelle, chacun gérés par Renaud Hantson. Le second, lui, provient d’un univers musical moins métallique car a eu le rôle de Quasimodo dans la comédie musicale Notre Dame de Paris. Ces deux artistes travaillent quelques compositions et se font rejoindre par Phil Kalfon, guitariste de Shakin’Street, Noël Assolo à la basse (rappelez vous des Rita Mitsouko), et c’est Gérald Manceau de Warning qui s’occupe de la batterie. Autant dire qu’avec tout ce beau monde,…
Le premier album éponyme vient de sortir sous le label Pervade, et il renferme quatorze pistes témoignant chacune de la bonne humeur qui devait régner en studio.
La première chose que l’on remarque est le chant en français, ce qui devient de plus en rare, beaucoup de formations préférant le timbre plus énergique de la langue anglaise, mais ici cela donne une touche plus mélodique à des titres plus softs comme « Tu rêves toujours du Rif » où « Ta voix tombe dans le Silence » où le chant est plus clair car ralenti, donnant alors une dimension supplémentaire aux mélodies. Les textes parlent de sujets assez variés, souvent avec une bonne touche d’humour et de bonne humeur, en abordant la politique, la société en passant par les histoires de cœur (« Je ne t’appartiens pas« ).
Le style pratiqué est un Hard Rock assez classique, variant les rythmes sur les titres passant des plus rapides « Le monde Encore » aux entraînants à des « Démocratique dictature » plus lourds à tendance bluesy. On est ravi de constater qu’ Olivier et Phil sont tous deux en grande forme, et que leurs doigts restent aussi rapides et vivaces, ponctuant certains morceaux de très beau soli et ce dès le début de l’album avec « Le long des villes ».
On retrouve sur cet album la patte d’Olivier qui, depuis Stators, n’a pas cessé d’évoluer. Un beau travail a aussi été réalisé sur la production et le mixage, l’ensemble reste très inspiré par le milieu des années quatre-vingt mais on retrouve par endroit une légère touche électronique pour donner un rendu très moderne, ce qui colle très bien avec le son de basse lourd de Noël. Autant dire qu’avec toutes ces qualités…
On ne pouvait qu’avoir un bon album. Superfiz confirme une fois de plus le talent des musiciens. En espérant que le projet continue pour un bon bout de temps et nous délivre encore des albums de cette qualité.
Myspace : http://www.myspace.com/superfiz
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