Line-up sur cet Album
- -Mark Sweeney
- -Michael Voss
- avec en invités
- Chant :
- Paul Di’Anno (ex-Iron Maiden)
- Tony Martin (ex-Black Sabbath)
- Jeff Scott Soto (ex-Y. Malmsteen, Talisman, Axel Rudi Pell)
- Rob Rock (Impelitteri)
- Mark Boals (ex-Y. Malmsteen, Ring Of Fire)
- Tim Ripper Owens (ex-Judas Priest, ex-Iced Earth)
- Paul Shortino (ex-Quiet Riot)
- Mark Fox (ex-Shakra)
- Michaela Schober (Tanz der Vampire)
- Jean-Marc Viller (Callaway)
- Pearl et Molly Duncan
- Basse :
- Tony Franklin (ex-Blue Murder, Robert Plant)
- Mat Sinner (Primal Fear, Sinner, Voodoo Circle)
- Matthias Rethmann (Ex-LeeZ, Silver)
- Nils Middelhauve (Xandria)
- Neil Murray (ex-Whitesnake, ex-Black Sabbath)
- Barend Courbois (Vengeance)
- Guitare :
- Igor Gianola (U.D.O.)
- Andy Midgley (Power Quest)
- Ira Black (ex-Vicious Rumors, Lizzy Borden)
- Torsten Koehne (Eden´s Curse)
- Doc Heyne (Biss)
- Tommy Denander (House Of Lords, Paul Stanley)
- Nadja Kossinskaja (Peter Maffay)
- Freddy Scherer (Gotthard)
- Olaf Lenk (At Vance)
- George Solonos (Tommy Lee)
- Clavier :
- Alessandro Delvecchio (Glenn Hughes, Ian Paice)
- Ferdy Doernberg (Axel Rudi Pell, Rough Silk)
- Batterie :
- Gereon Homann (Eat the Gun)
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
Aout 2010Label:
AFM RecordsNote du Soilchroniqueur (Celtikwar):7/10
On voit de plus en plus de projets dantesques dignes de l’opéra. Celui ayant fait beaucoup de bruit il n’y a pas si longtemps que cela est Avantasia, avec les sobrement intitulés « Metal Opera » et le dernière double opus « The Wicked Symphony/Angel Of Babylon », le fondateur Tobias Sammet avait invité les grands noms membres de Alice Cooper, Scorpions, etc…pour jouer avec lui.
S’en étant certainement inspirés et voulant taper encore plus fort, l’ancien membre de Crystall Ball Mark Sweeney et le chanteur guitariste Michael Voss ayant déjà apparu avec Michael Schenker et Gary Barden. Le nom de ces deux artistes ne nous disait pas grand chose encore, ils restaient toujours au second plan, mais ils décident en cette dernière partie d’année de monter Wolfpakk, un opéra métal avec pas moins de trente artistes réunis pour le premier opus éponyme du groupe.
Autant vous dire que l’on s’attend à tout quand on peut voir que des anciens membres de Maiden, Sabbath , Judas Priest, Sinner, etc (la liste serait bien trop longue à citer en ces lignes) se sont réunis. On se demande si Wolfpakk ne risque pas de tomber dans le commercial, car sur le CD il risque d’y avoir tellement de stickers collés dessus qu’on ne verra plus la pochette, ou encore si le projet pharaonique n’est pas irréalisable et du coup mal abouti. On a quand même qu’une seule hâte c’est de mettre le disque dans le lecteur pour écouter ce que tout ce beau monde est capable de faire quand il est réuni.
L’ouverture de l’album se fait avec l’introduction énigmatique de « Sirens » où les claviers nous font lentement languir avant d’arriver au vif du sujet, un Heavy Metal dans la lignée de Gamma Ray On est bien loin du Hard Rock mélodique présenté par le label, bien plus musclé et soutenu, et c’est tant mieux.
Les amateurs de solo survitaminés, courts mais efficaces, trouveront dans cet album tous ce dont ils ont besoin. Les dix guitaristes présents aiment à se lâcher et ponctuer chaque fin de couplet ou de refrain d’une succession d’une quinzaine de notes, laps de temps rapide, mais qui ponctue cependant très bien les morceaux, repartant ensuite sur des riffs qui sont taillés pour rester en tête. Pour les refrains le principe est le même, les chœurs lourds et puissants sont présents afin de mieux rentrer dans nos cranes, donnant une touche presque martiale à certains passages ( » Dark Horizons » ou « The Crow »).
Histoire de varier les plaisirs, les chansons sont toutes différents, se ressemblent mais n’ont rien à voire entre elles. Avec le nombre d’invités c’est comme si l’on écoutait une compilation de plusieurs groupes officiant dans le Heavy, mais en passant du traditionnel version Accept « Ride The Bullet » , à du speedé Helloween « Let Me Die » avec un peu power « Reptiless Kiss » et du symphonique au chant féminin. Pour ce dernier il faut quand même noter que la douce voix de Michaela Schober se prête à merveille. Sur le titre « Lost », elle passe avec succès des lignes de chants mélodiques aux chœurs plus incisifs et entraînants. Je pense qu’il faudra s’intéresser de très prés aux autres projets presque inconnus en nos terres françaises de cette divine chanteuse car les amateurs de formations comme Epica, Nightwish etc trouveront leur petit bonheur.
Il est vrai que le tout n’est pas du plus original. Wolfpakk n’invente rien, mais il invite tout. On croirait que ces titres sont des versions revisités de chansons existant déjà, car oui les styles sont toujours mélangés, mais chacun garde son identité, et il était bien difficile en réunissant tant de monde de garder la même essence tout au long de l’album.
Un pari réussi qui pousse encore plus loin les limites du Metal Opera, et si vous aimez, prenez l’album n’attendez pas de les voir en concert.
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