C’est à regret que nous quittons le grand appartement de Niko de Drawers en direction de Limoges où nous sommes attendus à 19h30. Cela nous permet de flâner dans la gigantesque Baguetterie de la ville en rose, paradis du musicien, et de s’enfiler un BacMaguette bien mérité, offert par l’Education Nationale.

La route est longue mais nous profitons du paysage bucolique. Comme prévu, le ciel s’assombrit à mesure que nous approchons de notre destination. Nous arrivons presque à l’heure au Tabernacle, bar hardos de Limoges, avec une cave aménagée pour les concerts. L’architecture du lieu nous inspire une disposition scénique alternative avec la batterie au sol, face aux amplis surélevés sur la scène. Les autres groupes, d’abord sceptiques devant cette idée, y adhérent vite, la qualité sonore étant au rendez-vous, et le côté Hardcore indéniable.

Les groupes qui partagent l’affiche avec nous, parlons-en justement : les locaux de Barbarian Koala et Korben Dallas, sont aussi sympas en dehors de la scène, que monstrueux sur cette dernière. Le Hardcore à la Botch des premiers et le Post ultra-lourd des seconds nous mettent une claque monumentale. Il est plus de minuit lorsque nous investissons la scène, avec une affluence que nous n’attendions pas.

Après notre concert, le bar se remplit de tout ce que Limoges compte de hardos et autres fans de mulet. Et c’est avec entrain que, armés de bières et de Jäger-Bomb, nous chantons en chœur sur Europe et Manowar tandis que le comptoir du bar s’enflamme, façon Une Nuit en Enfer.

Mais cette soirée n’aurait pu être parfaite sans le concours de l’organisatrice Val et son Ours au café-punition qui nous mettra un sévère coup de fouet le lendemain matin. Ils nous accueillent dans leur demeure de Saint-Léonard de Noblat, perdue dans des reliefs magnifiques, où nous prenons un repos bien mérité. Spécial Big Up pour Pat du Tabernacle, aux Barbarian Koala et Korben Dallas, à Val et à tous ceux qui étaient là dans cette super soirée.