La nuit fut courte chez Val qui nous avait préparé des lits d’enfer, que nous quittons avec difficulté, pour faire le trajet le plus long de la tournée. Autoroute gratos, ça c’est un avantage, et nous roulons à tour de rôle, les relais étant nombreux, fatigue oblige. Les reliefs donnent une nouvelle fois du charme à la route, charme relevé par l’écoute de Cult Of Luna.

Malgré notre volonté de partir tôt, nous rencontrons des problèmes, ce qui provoque du retard, le trafic à Paris étant aussi ce qu’il est, nous arrivons à la Cantine de Belleville avec 45 minutes de retard, le camion garé à l’arrache pour décharger le matos. C’est Bastien de En veux-tu en v’là qui nous accueille et nous rassure sur notre retard : les Elizabeth et les Cowards ne sont pas encore arrivés. La salle est surprenante : c’est une cave esprit Black Metal, qui se situe en dessous d’une salle qui fait office de restaurant. Il est assez amusant d’imaginer les gens mangeant tranquillement à l’étage tandis que l’ambiance est beaucoup moins tranquille six pieds sous terre.

Paris c’est aussi l’occasion de retrouver des amis qui se déplacent spécialement pour la dernière, et nous buvons des pintes avant de rentrer sur scène, face à un public très nombreux (la soirée rameutera plus de 100 personnes) et tellement réceptif à notre set que nous recevrons de la lingerie féminine en guise de présent, en plein morceau, pour toutes les tailles. Rock’n’roll.

L’ambiance est géniale, et c’est avec un pincement au coeur que nous remballons pour la dernière fois notre matos. Après moult cocktails et autres joyeusetés, nous partons pour dormir chez Octave, un ami de Romain qui nous accueillera dans son superbe appartement.