C’est Mikael qui me reçoit, et croyez moi, j’ai rarement échangé avec quelqu’un d’aussi accessible et vraiment ouvert à la discussion. Avec la tronche que j’avais il aurait pu faire demi-tour ! Voici un échange simple et sympathique, pour lequel je remercie Théo de B pour la démarche, les questions et la présence ! En effet, cette interview n’était pas prévue mais parfois, c’est comme ça que ça marche !
A bientôt tout le monde, c’était la dernière interview de l’été, et la saison 2011 se prépare déjà.
Gwenn : Bonjour Mikael, j’ai une ou deux questions à te poser concernant le groupe Hypocrisy, d’abord vous revenez de deux tournées, l’Européenne et celle aux Etats-Unis… Qu’est ce que tu en penses, c’était sympa ?
Mikael : Oui, déjà le fait de revenir après cette pause de…pas loin de 5 années est un plaisir, et tourner en tête d’affiche aussi afin de mettre en avant tout le show que nous avons la possibilité de mettre en place. Nous attendions cela depuis longtemps. Dans l’ensemble, une bonne tournée et un public ayant du répondant ! Aux Etats-Unis l’ambiance est totalement différente mais c’était très bien aussi.
Gwenn : Le public vous attendait aussi impatiemment…
Mikael : C’est vrai qu’avant 2004, le groupe a été très productif aussi bien en studio qu’en tournées. Cependant il a été nécessaire pour tous les membres du groupe de profiter de cette période de pause, pouvoir s’occuper de choses personnelles, prendre son temps, respirer. Cependant nous sommes très heureux d’être de retour.
Gwenn : Comment s’est fait le choix du dernier guitariste, pour la tournée ?
Mikael : En fait Peter et son frangin l’ont auditionné et ils savaient que c’était un bon musicien et finalement c’est un gars qui assure bien.
Gwenn : J’imagine que beaucoup de guitaristes voudraient jouer pour Hypocrisy…
Mikael : Je ne sais pas, mais ce qui est sûr c’est que lui est parfait pour cette place, c’est un mec bien et un bon musicien et c’est l’essentiel.
Gwenn : Peter et toi êtes les seuls à être dans le groupe depuis sa naissance, quel est ton regard sur l’évolution, la carrière d’Hypocrisy ?
Mikael : Je ne sais pas, la chose la plus importante, c’est celle de vraiment vouloir jouer, sinon j’aurais fait tout à fait autre chose. J’apprécie vraiment le jeu et la scène et les bons moments passés…
Gwenn : On le sent vraiment quand on vous voit sur scène !
Mikael : On a aussi une super ambiance au sein du groupe, ceci explique cela !
Gwenn : Entre les années 90 et 2000, Hypocrisy a été particulièrement productif, et ensuite beaucoup moins. Vous avez besoin de plus de temps pour bosser sur un album, du coup ?
Mikael : Tu sais, on ne réfléchis pas autant là-dessus. Quand on travaille sur une idée on aime qu’elle aille jusqu’au bout, du coup si à un moment ou à un autre on n’a pas le matériel requis, on attend, tout simplement. Il n’y a rien de particulier derrière tout ce temps passé, peut-être simplement qu’on essaye de faire encore mieux…
Gwenn : Ce n’est pas trop dur, de faire un choix entre autant de titres, pour un show ?
Mikael : Oui, ça n’est pas toujours évident ! Je dois dire qu’en gros les setlists sont choisies à 95% par les fans, simplement.
Gwenn : Et concernant le dernier album… je sais que « The Arrival » a un côté plus mélodique tandis que « Virus » est plus Death. Le dernier né par contre est exactement le mix des deux genres, vous ne saviez plus quoi choisir et finalement vous avez réussi à marier vos inspirations ?
Mikael : Je ne sais pas trop, c’est très difficile à évoquer et surtout, on ne se prend pas autant la tête quand on écrit un album, vraiment. Ca pourra paraître ennuyeux de dire ça comme ça, mais quand on compose un nouveau morceau, un nouveau riff, tout n’est pas prédéfini, en quelques sortes. On travaille beaucoup au feeling.
Gwenn : En fait, sans trop rechercher, vous ne composez plus du Death, mais du Hypocrisy…
Mikael : Oui, exactement, le plus important est que ça sonne bien, que ça nous plaise !
Gwenn : Vous allez sortir un DVD, aussi, à ce que j’ai entendu…
Mikael : Oui, très juste, le truc a été filmé durant deux shows au moins de Février, et c’était réellement très impressionnant, incroyable, il y avait des caméras partout, c’était fou. Le DVD sera énorme, je suis vraiment pressé de voir ça.
Gwenn : As-tu un show qui t’a particulièrement marqué, je me souviens de ce fameux Wacken 2004…
Mikael : Oui, c’était géant, mais si je devais choisir, ça serait probablement la fois où on a joué en Colombie, le public était complètement déjanté !
Gwenn : Vous appréciez jouer en festivals…
Mikael : Oui, c’est pas du tout là même chose que de jouer en salle, par exemple on a fait le Hellfest il y a deux semaines de ça, et c’est vrai que de retrouver cette ambiance, où on peut rencontrer les gens après le concert, voir des amis, le festival est vraiment un tout.
Gwenn : Tu as un morceau coup de cœur, sur le dernier album ?
Mikael : Après réflexion, c’est vraiment impossible à dire ! (Rires)
Gwenn : Il me reste qu’à te remercier pour cet échange, bonne suite au groupe, surtout et à très bientôt !
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