SC : Salut Kobi, merci de nous consacrer quelques instants, malgré l’heure tardive. Alors, pour commencer, peux-tu présenter Orphaned Land à nos lecteurs ?
KF : Orphaned Land est un groupe de metal moyen-oriental. Nous existons depuis 18 ans maintenant, avons sortis 4 albums et sommes régulièrement cités parmi les porte-étendards de cette nouvelle mouvance de metal moyen-oriental, je suppose que ça doit être justifié. Nous venons d’Israël … et voilà l’essentiel.
SC : Peux-tu nous dire quelques mots à propos de votre évolution musicale ?
KF : Nous avons commencé comme une formation typiquement death-metal, dont le nom était à l’époque ‘Resurrection’. Un nom qui nous a d’ailleurs rapidement gonflé et que nous avons changé pour ‘Orphaned Land’. A partir de là, nous nous sommes petit à petit focalisés davantage sur l’aspect folk de notre musique et avons commencé à combiner des mélodies moyen-orientale à notre musique metal. Voilà comment nous en sommes arrivés à sortir nos albums « Sahara » et « El Norra Alila » sur le label français Holy Records. C’est ce qu’on peut appeler la première période d’Orphaned Land, celle des 90’s. S’en ai suivi un stand-by de six années, après quoi nous sommes revenus pour deux albums supplémentaires : « Mabool : The Story Of The Three Sons Of Seven » et « The Never Ending Way Of ORwarriOR », définitivement plus aboutis que « Sahara » et « El Norra Alila » pour lesquels nous étions encore très jeunes. Depuis, nous avons gagné en maturité, ces deux derniers disques sont donc logiquement plus aboutis et mieux produits. Il y a donc vraiment eu deux incarnations d’Orphaned Land : la période « Sahara/El Norra Alila » suivi des six années de silence, puis l’époque « Mabool/ORwarriOR ».
SC : A vos débuts dans les 90’s, n’avez vous pas rencontré de difficultés à faire de la musique extrême dans un pays comme Israël ?
KF : Mmmh … Non. Israël est un pays libre et une démocratie très occidentale. Tu es libre d’y faire ce que tu veux. Nous avons pu rencontrer quelques problèmes au niveau des aspects techniques liés à un groupe, comme de pouvoir s’enregistrer avec un son convenable, ou de se produire sur scène dans des conditions décentes. Il y a des mentalités différentes, comme partout … Mais cela reste raisonnable comparé à la situation d’autres groupes d’Egypte ou de Syrie, qui ne sont pas des démocraties. En tant que musiciens, nos vies restent confortables par rapport à nos voisins de ces pays, oui …
SC : Et à propos de vos influences, d’hier à maintenant. Ont-elles radicalement changé ou bien est-ce une évolution ‘normale’, selon vous ?
KF : C’est une évolution tout à fait normale. Nous avons grandi en développant notre style et en cherchant à y ajouter d’autres éléments ci et là. Mais nous avons toujours conservé la même ligne de conduite, suivi ce même sentier, étape par étape, nous rapprochant progressivement du sommet de la montagne.
SC : L’attente est à chaque fois considérable entre un album et son successeur …
KF (sourire)
SC : Ah ? C’est une question récurrente, non ?
KF : Ouais, ouais, elle ressort souvent celle-ci.
SC : Qu’a donc fait le groupe durant ces six dernières années ?
KF : Tout d’abord, nous avons beaucoup tourné. Avant « Mabool », hormis Israël, nous n’avions joué que dans un seul pays, tandis que suite à sa sortie, ce n’est pas moins de 25 pays que nous avons visité. Nous avons aussi eu l’occasion de nous produire dans pas mal de festivals comme le Wacken, le Hellfest, le Summer Breeze, pas mal de gros fest metal en fait … Ceci fait, nous avons commencé à nous pencher sur de nouvelles choses. Créer un album d’Orphaned Land prend énormément de temps, parce que notre processus de composition demeure très difficile, très complexe. Il y a beaucoup d’informations qui entrent en compte, beaucoup de paramètres à gérer … Le nouvel album fait tout de même 78 minutes, ce qui en fait notre œuvre la plus longue à ce jour … voilà pourquoi tout cela nous a prit pas mal de temps : nous essayons toujours d’atteindre la perfection dans notre musique.
SC : Ok. Si tu le veux bien, passons au nouvel album, maintenant. Peux-tu nous le décrire, en quelques mots.
KF : Le nouvel album s’articule sur un concept tournant autour du ‘guerrier de lumière’ (‘the warrior of light’, ndt). Le ‘guerrier de lumière’ est quelqu’un présent en chacun de nous, qu’on pourrait comparer à notre ‘lumière intérieure’ … Mais tant qu’elle est éteinte, tout nous semble confus, c’est pourquoi nous assistons à tant de guerres, à tant d’incompréhensions qui se terminent par tant de conflits. Et nous, nous tentons d’allumer cette lumière intérieure. Nous sommes ainsi amenés à mieux nous comprendre, nous et ce qui nous entoure, y compris ceux qui sont différents de nous. Voilà principalement les propos de ce « ORwarriOR » et du concept qui se cache derrière. Cet album décrit avant tout le voyage du ‘guerrier de lumière’ et toi qui écoutes l’album, tu es le héros dont il est question, et en un certain sens, ceci est ton histoire.
SC : Cet album est divisé en trois parties, dont chacune, correspond à l’une des étapes du voyage du ORwarriOR … Mais pourquoi justement trois parties ?
KF : Premièrement, d’un point de vue technique, ceci nous a permis de diviser ce disque en trois chapitres afin que l’auditeur puisse s’y retrouver plus facilement : le nombre d’informations présentes y étant considérable. Secundo, ce découpage est aussi plus logique d’un point de vue conceptuel, puisque la première partie parle de la vie ordinaire, des tracas et autres désagréments du quotidien où, d’une certaine façon, nous nous cherchons nous même. La seconde partie traite de la recherche d’une certaine étincelle, d’un élément déclencheur qui fait que tu prennes conscience de ce pouvoir intérieur, de ce ‘guerrier de lumière’ qui sommeille en toi. Cette partie peut être comparée à l’éveil du guerrier : il prend conscience de cette lueur interne, elle est sienne. Il s’aperçoit alors de ses capacités à changer, à éclairer le monde. Et enfin, dans la troisième partie « Barakah – Enlightening The Cimmerian » : le guerrier, comme tous les autres ‘guerriers de lumière’, prend part à cette guerre contre les Ténèbres, devenant un ‘terroriste de lumière’ et éclairant ainsi tout ce qui l’entoure.
SC : « Mabool » était une adaptation de L’Arche de Noé …
KF : Tout à fait.
SC : … issu du folklore religieux. Le nouvel album se veut plus actuel dans les thèmes abordés, non ?
KF : Le nouvel album est plus personnel. Oui, plus personnel au sens où, sur cet album, tu es le héros, tandis qu’avec « Mabool : The Story Of The Three Sons Of Seven », nous avions créé un nouveau récit sur le déluge. Nous avions repris le thème du déluge, mais en y ajoutant de nouveaux héros, tout en le transposant dans notre monde actuel. L’un était juif, l’autre chrétien et ensemble, ils se devaient de convaincre leur communauté respective de mettre fin à cette guerre incessante. Ils échouèrent et donc le déluge s’abattit sur terre. C’est donc bien le thème du déluge, mais à la sauce Orphaned Land. Et là, donc, sur le nouvel opus, c’est vraiment de ton histoire qu’il s’agit, de ton étincelle intérieure. Nous tentons de t’approcher personnellement, de toucher l’auditeur intérieurement. Tout ce qui est évoqué ici, concerne ton propre voyage.
SC : En effet, personnellement j’ai fait une analogie avec notre société actuelle gouvernée par les médias, où les concepts de ‘brave new world’ et de ‘big brother’ prennent une place prépondérante, en cela, on sort du domaine du religieux.
KF : Mais certainement. Nous ne sommes pas et n’avons jamais été des missionnaires. La religion est juste un aspect de notre musique. On l’utilise comme on pourrait utiliser un bouzouki … Ce que je veux dire, c’est qu’on peut aborder ceci sous un angle religieux bien sûr, mais pas seulement, nous sommes avant tout des amateurs de metal ! Nous sommes très ouverts d’esprit et le thème de cet album peut être considéré sous bien des angles différents. Nous ne faisons que parler de toi. Ensuite, tu es libre d’y donner l’interprétation que tu veux, naturellement.
SC : Et à propos du processus d’écriture, comment cela se passe t’il au sein d’Orphaned Land ?
KF : Ceci n’est jamais très simple et je pense que nous devons avoir l’un des processus de composition parmi les plus complexes. En fait, nous n’écrivons jamais de chanson. Nous avons toujours un concept tel que le déluge sur « Mabool », ou le ‘guerrier de lumière’ sur « ORwarriOR », mais les membres du groupe n’écrivent jamais de chansons à proprement parlé, on se limite juste aux riffs de guitare. Nous nous retrouvons donc avec un énoooorme paquet de riffs : cela peut être des riffs de bouzouki, des parties de guitares acoustiques ou au contraire de guitares électriques, avec de la saturation … Avec cette réserve de ‘pièces’ de musique accumulées, on se repenche alors sur le concept, et on commence à broder autour, à construire les titres à la manière d’un puzzle. Il y a une chronologie dans l’histoire, comme la naissance du héros, sa vie, son parcours, sa prise de conscience, etc. (Kobi se met à mimer) Et en fonction de ce que la potentielle chanson représente, nous commençons à la construire, tout comme un puzzle. C’est un processus très long et sans doute l’une des raisons pour lesquelles nos chansons sonnent si compliquées : nous pouvons jouer des choses très mélodiques puis enchainer avec des guitares typiquement moyen-orientales. Cela change très vite, parce que c’est avec ces pièces de puzzles que nous imbriquons les unes aux autres, qu’on se retrouve avec l’image finale. Honnêtement, je ne sais pas si d’autres groupes fonctionnent de la sorte. Nous sommes probablement les seuls … probablement.
SC : Et entre les textes et la musique, qu’est ce qui vient en premier ?
KF : La musique doit être capable de retranscrire l’histoire. Nous en avons besoin avant d’écrire le moindre mot. Et ensuite, seulement lorsque quasiment toute la musique est en place, nous nous attablons alors aux paroles.
SC : Et comment comparerait tu cet album au précédent ? Les principales différences ?
KF : Il y a des différences, c’est indéniable. Le nouvel album est plus complexe et surement plus difficile à assimiler. En ce sens « Mabool » était plus simple d’approche (c’est relatif, ndlr) tandis que cet album, qui je pense est notre meilleur et de loin, est plus difficile à appréhender. On n’y retrouve pas cette volupté propre à « Mabool ».
(Entre Yossi Sa’Aron (guitare) qui commence à déconner)
KF : Euh … excuses-moi … Yossi, Yossi ? Euh, on bosse là. Merci.
YS : Oups, pardon.
SC : Sur le DVD de l’édition limitée, il y a un bonustrack : Ester … Estari …
KF : Estarabim (sourire)
SC : Estarabim. Peux-tu nous en dire plus sur cette chanson ?
KF : Nous sommes très appréciés en Turquie et nous avons une relation particulière avec le public turc. Comme Israël, la Turquie est un pays ou la culture joue un rôle prépondérant – tout comme la religion – mais c’est aussi une démocratie, un pays très ouvert et chaque fois que nous y avons joué, tout s’est toujours très bien passé. Nos concerts ont toujours été très appréciés. Et donc, à chaque show là bas, nous jouons cette chanson et un véritable bordel s’empare de la fosse, puisque c’est une reprise du ‘père’ du rock turc. ‘Estarabim’ a été écrite par Erkin Koray qui a, à sa manière, participé à l’émancipation du rock en Turquie dans les 60’s et les 70’s, alors que le pays était encore très conservateur. Il a été le premier à avoir les cheveux longs et à porter des t-shirts et des pantalons moulants (rires). C’est un véritable héros national, un héros du rock’n’roll et à chaque fois que nous lui rendons hommage, toute la foule devient folle. Du coup, comme cette chanson est très bonne, il nous arrive maintenant de la jouer ailleurs, c’est ainsi que nous avons décidé de l’enregistrer.
SC : OK. Excellente idée, le résultat est à la hauteur.
KF : (rires) merci.
SC : Et vous avez des retours, pour l’instant, sur le nouvel album ?
KF : Oui, la plupart d’entre eux sont d’ailleurs bons. Les gens ont l’air de vraiment l’apprécier. J’ai reçu un paquet de lettres après la sortie de l’album, et c’était vraiment excitant de les lire car les réactions sont généralement géniales. A chaque fois que nous sortons un disque, une majorité de personnes l’apprécie et souvent je prends un réel plaisir à lire ces réactions qui me ravissent. Et la manière dont les gens décrivent ce qu’ils ont ressenti à l’écoute, ça a quelque chose de très excitant, oui. Pour nous c’est un plaisir que de le lire, de savoir que nous avons bossé très dur et que ça plait.
SC : J’ai maintenant quelques questions à propos de tout ce qui ‘entoure’ l’album, les à côtés. Tout progueux qui se respecte doit être au courant de votre collaboration avec Steven Wilson (Porcupine Tree) pour le mixe de l’album. Comment cela a t’il été amené à se faire ?
KF : Nous sommes très amis avec Steven Wilson et nous adorons tous ce qu’il fait avec Porcupine Tree. Nous avons eu la chance de le rencontrer en Israël et de lui faire écouter ce que nous faisions. Il avait bien apprécié « Mabool » et nous avions convenu que si nous trouvions le temps, ce serait cool de bosser ensemble. Steven n’est pas seulement un bon technicien, c’est aussi un musicien et nous lui avons donc fait confiance pour s’occuper des claviers. La musique a beau être la nôtre, nous avions besoin de savoir comment la mixer, car si le mixe n’est pas bon, tu te retrouves vite perdu dans cette masse d’informations. Steven était sans conteste la meilleure personne pour s’en occuper et je pense que là aussi, c’est l’une des raisons qui fait de « ORwarriOR » notre meilleur album à ce jour.
SC : Et concernant la batterie et les chants féminins, vous avez recontacté les deux mêmes personnes qui officiaient déjà sur l’album précédent ?
KF : Ouais, Shlomit Levi, la chanteuse, apporte avec sa voix une couleur bien spéciale au tout, quelque chose de très traditionnel et nous avons vraiment voulu retravailler avec elle. Et même constat pour le batteur qui est le meilleur.
SC : J’ai tout juste visionné le clip vidéo de ‘Sapari’. Quel est le thème de ce clip ? L’idée sous-jacente ?
KF : Cette chanson, ‘Sapari’ a été écrite il y a plusieurs centaines d’années, au Yémen, par un hébreu. Elle retranscrit la conversation entre le poète et son âme. Le poète lui demande où elle se trouve et celle-ci, symbolisée par une colombe, lui répond qu’elle est au paradis, se préparant à prendre forme humaine. En fait, c’est comme si le poète, représenté assis et en train d’écrire dans le clip, cherchait son âme, cette fois-ci personnifiée par la chanteuse qui lui répond ; les éclairages et jeux de lumière renforçant ce côté divin. Elle chante et lui, il continue à chercher, encore et encore, jusqu’à en devenir fou. Et c’est un peu ce qui se passe parfois, quand on en vient à s’interroger profondément sur soi même, se demander ce qu’on fait ici bas. L’acteur joue le rôle du poète de la chanson.
SC : L’artwork est vraiment soigné. On sent votre désir d’avoir un produit peaufiné dans ses moindres détails …
KF : Nous étions résolus à faire un artwork très ‘spécial’ pour cet album. Nous ne voulions surtout pas tombé dans le piège du « Oh ? Un guerrier de lumière ? Facile, on va mettre un type avec une épée dans une posture héroïque ». Non, nous voulions essayer quelque chose de plus universel, de façon à pouvoir porter notre message le plus loin possible. C’est pourquoi nous avons opté pour la calligraphie, parce que c’est une forme d’art vraiment très forte. Nous n’aimons vraiment pas tout se qui touche à ce ‘syndrome photoshop’ : les gens en usent et en abusent de nos jours et c’est l’art qui en pâtit, qui se perd. Afin d’accroître la portée de notre message, il nous fallait donc quelque chose de manuel. Nous sommes partis sur l’idée de mêler des caractères hébreux et arabes ensembles, qui écriraient des mots. Nous sommes désireux de faire passer un message de paix entre Israéliens et arabes à travers les mots et l’art. Tu vois, même là, tu peux retrouver notre message : la synergie de nos cultures, même à travers les conflits, nous permettra de les résoudre.
SC : Quelques mots sur les nouvelles photos promos, peut être ? On y retrouve différents éléments des trois grandes religions monothéistes. Est-ce un peu la réponse graphique au message d’Orphaned Land ?
KF : Oui oui, tout à fait, nous voudrions inciter les gens à bâtir un futur commun, quelles que soient leur culture ou leur religion. Synthétiser tout un propos en une seule image peut réellement prendre un énorme temps de réflexion, mais au final ces photos résument vraiment le message du groupe. Nous avons pris conscience que nous pouvions transmettre ce message, pas seulement en musique, mais aussi par notre artwork et nos photos. Et tous ces éléments, combinés ensembles, le rendent encore plus fort. Prendre des photos avec des t-shirts Metallica et des lunettes de soleil, une bière à la main, ça fait rock star, c’est cool, mais Orphaned Land c’est plus que tout cela. C’est pourquoi nous avons choisi de procéder ainsi.
SC : Puis-je te prendre encore un peu de temps ?
KF : Il va falloir que je préserve un peu ma voix, mais si il te reste quelques questions, vas-y, il n’y a pas de soucis.
SC : Ok. Dans les propos d’Orphaned Land, les conflits y occupent une place importante. Penses-tu que le conflit Israël/Palestine puisse vous influencer d’une quelconque manière ?
KF : Tout ce qui se passe au Moyen-Orient et dans nos vies nous influence en tant qu’artistes. Nous nous employons à essayer d’aider, de donner espoir aux habitants de la région, pas seulement aux israéliens, mais aussi aux musulmans. Tu vois, nous avons des fans musulmans, et ce sont nos fans, autant que ceux de notre pays. Nous avons toujours composé avec nous n’avons que très rarement écrit une ballade ou une chanson sur notre vie privée. Non, toutes renvoient à la situation au Moyen-Orient, à ce conflit. Nous tentons toujours de faire comprendre aux gens que s’ils vivaient leur vie à l’image de notre musique, alors la paix règnerait, car c’est un thème récurrent à notre musique.
SC : Sinon … Orphaned Land à bientôt 20ans.
KF : Tout à fait.
SC : Commencez-vous à y penser ? Doit-on s’attendre à quelque chose de spécial pour l’occasion ?
KF : Nous aimerions en effet préparer quelque chose de spécial. Sans doute une tournée, je dirais. Par le passé, nous avions prévu de filmer un DVD, alors qui sait ? Mais … On ne sait pas encore. En tout cas, oui, nous nous devons de mettre sur pied un petit truc très spécial, pour marquer ce 20ème anniversaire et filmer un concert pourrait s’avérer une bonne idée. Il va falloir que l’on considère cela et qu’on se décide … (Kobi, dubitatif) Ca pourrait aussi être un très long concert, mêlant tous les albums, tu vois, où nous serions sur scène pour … je sais pas … 3 heures (on signe où ? ndlr) ou un truc dans le genre. Nous verrons (sourire) …
SC : OK
KF : Mais, oui, il y aura quelque chose.
SC : Ma dernière question portait sur un éventuel CD ou DVD live, mais tu viens de nous éclairer …
KF : Ouais, ouais ouais, nous voulons le faire. Et nous espérons que ce sera bientôt possible, car nous aimerions vraiment pouvoir offrir un témoignage de ce que donne Orphaned Land en concert. Il y règne une atmosphère bien particulière et nous espérons pouvoir le montrer le plus rapidement possible.
SC : Et bien Merci Kobi, pour cet entretien, je te laisse le mot de la fin.
KF : Et bien je te remercie pour ton soutien et ton aide pour colporter notre histoire. Je me permettrai de remercier tous nos fans que j’espère pouvoir rencontrer lors de nos prochains concerts et … peace (sourire) .
Propos reccueillis par Wën le 09/05/2010, Lyon (Marché Gare)
the orphaned disciples
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