Adam Bomb + Double Up Shot (Chambéry, le Brin de Zinc, 07 novembre 2018) ...
Photos + report : Metalfreak
Putain 5 ans, un quinquennat entier, à un mois près !
C’est en décembre 2013 que j’avais vu pour la première et dernière fois un des petits génies de la guitare électrique en la personne d’Adam Bomb dans ce même endroit, le Brin de Zinc.
Tu m’étonnes que j’allais y retourner !
Et les raisons y étaient multiples : déjà, c’était l’anniversaire du patron des lieux.
Alors Papy Birthday, Thomas, ne change rien surtout, même avec une année de plus.
Ensuite, c’était l’occasion de voir un nouveau groupe de l’hyperactif Abel Cabrita, qui secoue sa tignasse, les cordes de sa basse, de ses guitares et parfois même ses fringues dans d’autres formations comme JC Jess, Exxcite, Now Or Never et ici chez Double Up Shot !
Non mon pépère, ne t’inquiète pas, pas de photos dossiers chez nous, c’est un webzine sérieux ici (si, un petit peu quand même).
Dans la série je-fais-des-découvertes, me voilà face au chanteur en me disant « ouais, je le connais, lui ! ». Ben oui, mon Chris, tu l’as déjà vu au chant chez Sleekstain, le Dirty Charlie, notamment lors d’un concert mémorable en première partie de Sister Sin à Grenoble !
C’est que, l’air de rien, pour une jeune formation, ça taquine plutôt pas mal : les groupes comme LA Guns, Guns ‘n’ Roses, Faster Pussycat, Poison, Mötley Crüe et autre bizarreries hard rock / glam des mid eighties début nineties n’ont pas de secret pour eux !
Les deux gratteux envoient du bois, la section rythmique est impeccable et le chant est tout comme il faut.
Un tout petit peu moins de balbutiements dans le jeu de scène et ce sera aux petits oignons.
Un pur moment de rock ‘n’ roll, qu’on vous dit ! Après coup, on m’indique qu’il s’agit de leur premier concert. Là, je n’aurais pas cru non plus.
Et je ne raconterai pas le backstage ensuite… On va se faire avoir par le CSA…
Adam Bomb, c’est un personnage !
On ne va pas faire le coup du « ouais, tu sais, il a su rester simple malgré tout statut, tout ça, tu vois… ».
Non, on ne va pas le faire !
Toujours est-il que le gaillard est d’une grande gentillesse, accueille les fans à l’entrée, notamment pour leur faire acheter une tombola moyennant un petit euro symbolique qui te permet de gagner un CD et un tshirt à la fin du concert par tirage au sort !
En plus d’être un excellent guitariste, c’est un fabuleux businessman…
Qu’importe, se prendre un show de deux heures de ce calibre, tu as presque envie de lui prendre le carnet entier.
Et sur scène, il nous fait la totale !
Entre les guitares et la batterie illuminées avant Noël, la guitare derrière le dos, avec les dents, qui t’envoie des étincelles et le tout sur des reprises notamment de Jimi Hendrix – et fidèles au possible, tu situes le niveau ? -, Van Halen, Kiss, Motörhead (ahhh, la belle revisite de « Eat the rich » et son refrain transformé en un romantique « Jieu t’aime baby, siouce ma b… » et repris en chœur par les fans féminines de la salle) et j’en passe, le prodige américain n’a cessé de nous éclabousser de toute sa classe un show grandiose, d’autant plus impressionnant que la taille de la salle permettait une belle interaction avec le trio qui n’a pas cessé de montrer tant sa bonne humeur que sa joie d’être là de la première à la dernière seconde !
La soirée se termine, moi non plus, je n’ai pas gagné à la loterie, pas grave !
On a assisté à une putain de soirée, et les délires ne se sont pas arrêtés là… Abel voulait encore une fois que je le prenne en photo en loges dans le plus simple appareil… « Désolé mon Bichon, mais je n’ai plus de pellicule » lui dis-je devant un Ti-Rickou aussi hilare que notre Abel était incrédule !
Bref, encore bon anniversaire Thomas et merci pour tout ce que tu nous apportes avec le Brin de Zinc !
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