Belphegor + Enthroned + Hate + NervoChaos (Seyssinet Pariset, l’Ilyade, 16 ...
Photos + report : Metalfreak
Cette date là, il était hors de question de la louper.
Metallian Productions étant capable de nous trouver des affiches de folie, celle-ci à l’Ilyade valait son pesant de chair en putréfaction !
Réunir autant de groupes géographiquement aussi éloignés, ce n’est pas banal !
Entre les Brésiliens de NervoChaos, les Polonais de Hate, les Belges d’Enthroned et les Autrichiens de Belphegor, ça venait de partout.
Et côté public, ça venait des quatre coins des Rhône-Alpes… Comme quoi !
NervoChaos : « Là où le sang a coulé, l’arbre de l’oubli ne peut grandir » (proverbe Brésilien).
C’était le groupe inconnu de la soirée, du moins pour votre serviteur !
Et pourtant, ils ont une sacrée côte outre-Atlantique : 21 ans de carrière, deux demos, sept albums, un EP, trois splits (dont un vidéo), un live et deux compilations, ça commence à faire du background…
Sur scène, c’est juste … une tuerie !
Si le batteur est le seul membre originel, il faut reconnaitre que le line up tient plutôt la route, et on a du mal à se dire que ce line up date de 2016 tant la cohésion est parfaite.
Après avoir réglé un problème de son, la guitariste Cherry se veut être redoutable tant ses riffs sont assassins et le guitariste / chanteur s’en donne à cœur joie dans ce déluge de décibels…
Une belle mise en bouche bien saignante avant la suite.
Setlist :
Infernal Words
Shadows of Destruction
Ad Maiorem Satanae Gloriam
Moloch Rise
For Passion Not Fashion
From Above Not Below
Bewitched (reprise Candlemass)
Total Satan
Pazuzu Is Here
Pure Hemp
Hate : » « Aimez-vous les uns les autres », a dit le Christ ; mais il n’a pas interdit les préférences. » (proverbe Polonais)
Compatriotes de Vader, Behemoth ou autres Decapitated, les Polonais de Hate ne venaient pas faire de la figuration et il nous l’ont bien fait comprendre dès les premières secondes de leur set.
En 25 ans d’existence pour dix albums, ils en ont vu d’autres et nous ont balancé un set du feu de Dieu axé essentiellement sur le dernier album (cinq titres sur huit) et nous ont donné l’occasion de réentendre le titre éponyme de l’album « Erebos » (2010), « Valley of darkness » de « Crusade : zero » et le plus ancien « Hex » (tiré de « Anaclasis… » de 2005).
De quoi nous coller un bon coup de pied aux fesses avant ce qui allait suivre !
Setlist :
Asuric Being
Into Burning Gehenna
Erebos
Valley of Darkness
Sea of Rubble
Walk Through Fire
Hearts of Steel
Hex
Enthroned : « C’est à la troisième fois que l’on voit les maîtres. » (Proberbe Belge)
Celui là, il est bien trouvé : c’est la troisième fois que je vois Enthroned en concert (un fois avec Lord Sabathan en 2002 à Colmar, une autre au Hellfest 2015) et à chaque fois, ça a été dévastateur.
Enthroned en live, c’est une arme de destruction massive et ce passage à l’Ilyade n’a pas dérogé à la règle : quelle puissance, quelle maîtrise, quel charisme de la part d’un Nornagest possédé
Si j’avais regretté le départ du chanteur Lord Sabathan et sa voix suraigüe qui faisait la marque de fabrique du groupe, il faut reconnaitre que Nornagest s’est réapproprié ces titres de belle manière et il suffisait d’assister aux déflagrations qu’on été « Ha Shaitan » ou « The ultimate horde fight » pour en être définitivement convaincus.
J’aurais pour ma part aimé entendre ce qu’il donnait sur des « Deny the holy book of lies » ou « At dawn of the funeral winter » juste pour mon petit plaisir égoïste.
Un set dévastateur ! Clairement, j’étais venu pour eux, je n’ai pas été déçu !
Setlist :
Of Shrines and Sovereigns
Baal al-Maut
Through the Cortex
Ha Shaitan
Behemiron
Obsidium
Tellvm Scorpionis
The Ultimate Horde Fights
Of Feathers and Flames
Belphegor : « Les mauvaises herbes ne périssent jamais. » (proverbe Autrichien)
Il me fallait bien me remettre de la claque reçue par Enthroned, mais déjà avant que le set de Belphegor ne commence, on sentait que l’ambiance changeait pour faire place à quelque chose d’encore plus malsain.
Des croix de Saint-Pierre sanguinolentes en fond de scène et des pieds de micro ornés de pièces de viande : le décor était planté, et la mise en scène laissait présager une belle boucherie.
Bien évidemment, ce fut le cas : Belphegor n’a jamais été connu pour sa finesse et son show dégueulait de brutalité maitrisée.
Pendant plus d’une heure, Belphegor a puisé dans sa bien riche discographie pour nous en mettre plein les yeux et les oreilles.
Quelle furie devant un public des plus conquis !
Setlist :
Sanctus Diaboli Confidimus
Bleeding Salvation
The Devil’s Son
Belphegor – Hell’s Ambassador
Swinefever – Regent of Pigs
Totenbeschwörer
Conjuring The Dead / Pactum in Aeternum
Stigma Diabolicum
Totenkult – Exegesis of Deterioration
Lucifer Incestus
Baphomet
Rappel : Diaboli Virtus in Lumbar Est
On ne peut que remercier Metallian Productions pour une telle soirée, le concert avec Paradise Lost à la Belle Électrique s’annonce sous de bonnes auspices…
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