Cernunnos Festival 2018 : jour 1

Le 14 avril 2018 posté par Bloodybarbie

Live report & vidéos : Bloodybarbie

Frustrés de l’annulation du festival compromettant, le Ragnard Rock festival (R.I.P) en été 2017, les folkeux ont dû attendre des mois avant de s’assouvir leur soif de folk et de se ressourcer au Cernunnos Festival 2018 qui, exceptionnellement, a lieu en deux jours ; c’était une sacrée bonne nouvelle ! Et dans un meilleur endroit que dans Paris, plus proche de la campagne et donc de la nature : La Ferme du Buisson, qui n’est pas vraiment une ferme à vrai dire mais un centre d’activités, avec des animaux comme des poules enfermées et une ruche, une grande cours pour accueillir un bar médiéval où du bon hypocras et Hydromel étaient servis (chaud ou froid), quelques stands de restaurations médiévale, des activités diverses et variées auxquelles je n’ai pu assister que quelques minutes (parce que je préfère de loin la musique), comme des défilés, des contes, des combats, des spectacles de feu le soir…

Le temps d’arriver de l’autre bout de l’Ile de France après une mini grasse matinée, je rate le premier groupe français Adaryn, vainqueur du tremplin Cernunnos 2018, dommage et tant pis !

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Lapalainen :

J’arrive à temps pour Lapalainen et, à ma grande surprise, un son très mauvais, le plus pourri de tout le festival (la grosse caisse ou la basse qui faisait un bruit bizarre sur la sono). Déjà que je n’ai jamais éprouvé le moindre engouement pour ce groupe de la scène folk française mais en plus ils nous annoncent ce soir que ça sera leur tout dernier concert. Alors ne comptez pas sur moi pour flatter la prestation du groupe au Cernunnos, je m’abstiendrai d’en dire du mal également, du folk metal qui part dans tous les sens bien que  riche en instruments (flute incessante, violon…) mais j’en ai connu des bien meilleurs.

 

Asenblut :

Petit changement de running order de Laboratorium Piesni et place à Asenblut, ce groupe que nous connaissons sur album mais ne tourne pas beaucoup pour l’instant. Première influence qui vient à l’esprit, c’est : « Amon Amarth en plus soft ! » Du Death mélo parsemé de Folk, de Thrash et de Black dont le chant est dans la langue natale des teutons pour lui conférer encore plus de caractère. Le groupe a sorti son deuxième EP Legenden en décembre dernier et nous en présente des extraits. Le son et la prestation du groupe sont irréprochables, les allemands s’éclatent entre eux et sont aussi mobiles que le public !

Je vous laisse lire cette chronique de leur album « Berserker » pour plus de détails sur leur musique : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/asenblut-berserker

 

Hantaoma :

En voilà une belle découverte ! Hantoma, groupe qui se présente comme étant basque nous présente son Folk Metal pur et dur ! A ma surprise, il s’agit du projet de Patrice Roques et Patrick Lafforgue de Stille Volk avec les membres de Khaos Dei pour la section rythmique. Et quelle est donc la différence entre Stille Volk et Hantaoma ? Il y a moins d’instruments chez Hantoma, qui tend vers le Black Metal mais avec un chant clair ou guttural aigu, donc plus agressif et brut que Stille Volk, même si sur album j’avais l’impression que la musique etait plus Folk que Black. Ah, et les textes de Hantaoma sont écrits en occitan, traitant de la mythologie, et cie.

Quel est le point commun des deux ? Les deux groupes font du bon Folk Metal !

Si le groupe est méconnu au bataillon, le projet existe depuis 1997 et ne dispose que de deux albums, Malombra sorti en 2005 et le deuxième, Malamòrt, très fraichement sorti ! (ça va, deux albums en 20 ans, c’est tranquille !) Ce soir, nous avons eu le droit à des extraits des deux, une flute et cornemuse qui font tout le charme de leur musique, la sympathie des musiciens et la musique folk comme j’aime : tout ce qu’il faut pour passer un sacré bon moment en leur compagnie. Une prestation chaleureusement saluée par le public.

 

Laboratorium Piesni :

Une salle pleine à craquer et plus de place pour rentrer, tout ça pour un groupe a cappella de polonaises (à part Van Canto, je ne supporte pas l’a cappella). J’ai pris la fuite et me suis reposée au bar. En tout cas, ceux qui ont assisté n’en disaient que du bien !

 

Ereb Altor :

Après Faun, ce sont les stars du Cernunnos pour lesquels certains sont venus spécialement, et accessoirement pour découvrir le reste des groupes qui ont animé le Cernunnos. Les Suédois, très actifs, avec quasiment un album chaque année (le dernier date de 2017) ont su se frayer une place dans la communauté du Black Pagan. Je n’en garde pas un souvenir mémorable au Ragnard Rock mais c’est l’occasion de se refaire une idée d’Ereb Altor en live.

Ereb Altor nous a livré du bon Black Viking, bien sombre et bien foutu, une prestation plus intéressante que celle du Ragnard Rock et à la hauteur de mes attentes, une setlist et un son excellents, une bonne heure inoubliable ! En tout cas, la fosse était bien agitée !

 

Einherjer :

Pour être tout à fait honnête, il n’y aurait pas eu Einherjer sur l’affiche, j’aurai réfléchi cinq fois avant de venir. Ce groupe fait partie des premiers qui m’ont fait découvrir le Metal extrême il y a 15 ans de cela. Du Black Viking mélodique avec un chant bien aigu qui troue les tympans (certes, personne ne peut faire pire que Dani). Le dernier concert que ces Norvégiens au visage peint en rouge ont donné à Paris, c’était en mai 1998 alors qu’ils n’ont pas arrêté de sortir des albums (bon, il y a eu un trou noir entre 2003 et 2011). Même moi qui suis fan, je n’ai plus réécouté leur musique depuis très longtemps ! Leur concert au Cernunnos était grandiose, le groupe est très communiquant, de quoi vous mettre en complète transe et vous laisser emporter par la musique. Le public était fou (ce qui a surpris nos cher vikings) !

Si je devais retenir un seul concert de cette journée, c’est bien celui d’Einherjer ! Une heure, c’était trop court mais très intense !

 

Angantyr :

Le Danemark a été représenté par Angantyr, ce jeune groupe talentueux qui œuvre dans le Metal noir, maquillés et beaux, dynamiques et expressifs (ce n’est pas tous les jours qu’on voit des blackeux bouger sur scène). Le groupe a été fondé en 1997 et avait pour vocation de composer dans un style Dark Ambient, qui a fini par se transformer en Black Metal pur et dur. C’est avant tout le projet d’un seul homme qui compose toute la musique, Ynleborgaz, qui est à la guitare et au chant (je ne sais même pas comment ça se prononce). Son sixième album est un chef-d’œuvre sorti fraichement en mars ; je vous laisse lire cette chronique pour en savoir plus : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/angantyr-ulykke

En tout cas, nombreux étaient ceux qui sont venus se délecter du Black Metal d’Angantyr, un excellent concert pour bien terminer cette soirée de la manière la plus agressive possible !

 

Faun :

Je n’ai jamais été vraiment fan de Faun et je m’étais endormi devant au Ragnard Rock Festival 2016. Je voulais les voir une seconde fois et, à ma grande surprise, le temps de changer de salle, la grande salle était pleine à craquer alors j’ai abandonné. En tout cas, des quelques minutes que j’ai vu de très loin, c’était féérique !

 

Ce fut une journée froide (rien que le fait de passer à l’extérieur pour changer de salle suffisait pour en garder ce souvenir) mais grandiose et pleine de monde, c’était sold-out !

 

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