(NdMetalfreak) Régulièrement pendant le mois d’août, on va parler du Hellfest. Quelques membres de Soil Chronicles y étaient, accrédités ou non, et ont eu envie de partager ce qui a été pour eux un grand moment.
Aujourd’hui, place à notre vétéran Erikillmister qui semble avoir pris plusieurs claques, et pas que musicales !
Texte : Erikillmister
Photos : Metalfreak, Hitcat et Erikillmister
Après un périple un peu mouvementé dû à la pluie et aux multiples travaux sur l’autoroute, agrémenté d’une nuit très courte dans un hôtel de Poitiers, nous voici enfin (mon frère Mister Judje et moi même) sur le point de franchir pour la 4eme année consécutive, les fameuses portes de l’Enfer Clissonnais !
Première bonne nouvelle, dès le matin, le soleil (mais aussi plus tard malheureusement pour moi, la chaleur !) est au rendez-vous, ce qui n’a pas toujours été le cas lors des précédentes éditions. Je passerai sous silence la façon dont Jack Daniels, Guiness, et divers alcools Suédois (putains de voisins vikings !) ont agrémenté l’attente de la pose des bracelets obligatoires pour avoir le droit d’entrer sur le site, histoire de mieux pouvoir vous parler des petites nouveautés découvertes en sillonnant les alentours.
Donc, une fois le fameux sésame serti autour du poignet (noir/kaki/rouge/orange du plus bel effet), on s’aperçoit que pas mal de choses ont été modifiées.
Désormais une immense passerelle enjambe la route séparant le camping du lieu des concerts. Celle-ci à du être installée de façon a ne pas pénaliser les riverains qui empruntent la voie d’accès. Une fois franchie cette espèce de pont, on peut enfin découvrir l’ampleur des travaux effectués pour rendre l’espace dédié au Fest encore plus impressionnant ! C’est désormais une véritable petite ville, avec des boutiques et une fontaine surmontée d’une splendide tête de mort qui s’offre à mon regard émerveillé (embué ?). Une sorte de Disneyland version métal et ce n’est pas la grande roue qui surplombe le tout, qui infirmera cette impression ! La première grosse claque, et les concerts ne commencent que demain !
Après une nuit écourtée et rythmée par divers braillements éthyliques venus du camping tout proche, les choses sérieuses vont commencer dès 10h30. Quelques difficultés pour rentrer sur l’aire des concerts (beaucoup de monde même à cette heure matinale), mais bon, j’ai le temps de jeter une oreille sur les thrasheurs espagnols d’Angelus Apatrida qui enverront un paquet de riffs « à l’ancienne » dans le plus pur style Kreator.
Bien, mais ce n’était pas ma priorité pour cette matinée, mon attention étant toute entière dédiée à mes potes de Nightmare. Et le moins que l’on puise dire, c’est que nos Grenoblois ont placé immédiatement la barre très haut ! Seulement 30 petites misérables minutes de show pour un groupe de ce calibre… C’est n’importe quoi ! Un tout petit peu desservi par un son un rien capricieux on en retiendra pas moins des duels de guitares épiques, un Jo Amore chantant (une fois de plus) divinement, et que dire des nouvelles compo… si ce n’est qu’elles passent haut la main l’épreuve du live. A noter également une version gargantuesque de « Gospel of Judas » faisant se lever toutes les mains présente devant la Mainstage 1 ! Merci à vous, Nightmare vous êtes devenus des très grands !
C’est du haut de la grande roue (et oui ! il fallait que j’essaie !) que j’entendrai l’entame du set des japonais de Crossfaith, balançant un métal de bonne facture rempli d’originalité, mélangeant techno et riffs très poussés vers le core. Immersion dans le monde de l’Altar à présent ! Les pogos poussiéreux s’enchainant les uns aux autres, je me dis que Blockheads et leur grindcore politisé font le job de façon assez convaincante ! La preuve, le grind n’étant pas ma forme de métal la plus familière, j’ai toutefois passé un excellent moment sous ce chapiteau. Après ce petit exercice un tantinet physique, je me plante dans ce qui est mon royaume ici, à savoir The Valley ! En principe, ici, jamais déçu, même quand c’est des formations qui me sont inconnues, comme par exemple Caspian, qui me transportera pendant 45 minutes dans un univers un peu éthéré, mâtiné de post rock, lorgnant de temps à autre vers Pink Floyd, le tout asséné de main de maitre par l’équipe à Philip Jamieson. Une bonne surprise, vraiment !
Je décide de rester sous la Valley (il fait trop chaud en plein soleil !) et bien m’en prend, car c’est encore un set super intéressant qui m’attend : les américains de Royal Thunder n’étant manifestement pas venus ici simplement pour faire le nombre. Ils délivreront tout le long de leur prestation un sludge/stoner très classy, dans la plus pure tradition, assaisonné d’une pincée de Southern rock, voire de blues, le tout étant littéralement portée par la voix sublime et éraillée de leur divine chanteuse, Mlny Parsonz ! Mon coup de cœur 2014, sans hésitations !
Sortant de mon antre, je me dirige de nouveau vers les scènes principales, portés par les accords de la bande à Andy Cairns (Therapy ?) qui à pris possession de la M1. Bien qu’apparaissant vieilli et un brin empâté, le monsieur n’a rien perdu de son énergie, et c’est avec la même hargne qu’il y a 20 ans que le groupe entonnera son plus gros tube « Nowhere » avant de terminer par une fantastique reprise de « Breaking the law » de Judas Priest.
S’ensuit pour moi un bon moment de dilettante consacré à nouer des contacts et à boire quelques bières (bon, il fait chaud, et je vous rappelle qu’on est au Hellfest !) qui me feront manquer plusieurs groupes, avant que je ne réagisse pour Rob Zombie que je trouve nettement plus concerné qu’il y a 3 ans au même endroit ! Monsieur Rob terminera même sa prestation sur une reprise en forme de medley, incluant « Am I evil » (Diamond Head), « Thunder kiss 65’« (White Zombie) et « School out » (Alice Cooper).
C’est sur l’écran géant que j’assisterai au passage convaincant de Sepultura sur la M2, préférant me positionner pour l’évènement de ce jour, à savoir Iron Maiden ! Je ne vais pas en faire des tonnes sur le combo anglais, tant ils sont au dessus du lot ! Parfait de bout en bout, les classiques s ‘enchainant aux classiques (« Number of the beast« , « Fear of the dark« , « The trooper« , pour ne citer qu’eux… mais il n’y en a pas manqué un !), un décor changeant à chaque chanson, Bruce Dickinson en grande forme se mettant tout le public dans la poche présentant les chansons dans un français quasi impeccable, et tenant même au courant les aficionados footeux du résultat de l’équipe de France qui joue à la même heure.
Iron Maiden est hors normes ! C’est le groupe le plus fédérateur du Métal (tout le monde aime la vierge de fer !) Monstrueuse prestation donc, la meilleure auxquelles j’ai assisté sur 3 jours de Mainstages ! La seule question au sujet de Maiden qui me turlupine est la suivante : mais à quoi sert au juste Janick Gers ?
Je terminerai ce premier soir par un (tout) petit tour sur le show de Slayer ou la nouvelle version sans Hanneman(RIP) et Lombardo ne me m’emballera pas plus que ça. Il est grand temps que K. King et T. Araya reprennent l’affaire en main, au risque de conjuguer Slayer au passé….
Une dernière séance de headbanging avec Sabaton et leur power métal racé, bien qu’eux aussi aient eu des problèmes de sono, et malgré ce délire débile sur les Villages people (c’est bon les gars, on a bien compris que vous n’étiez pas gay !) ce fut largement au dessus de la moyenne. Dernière bière…Et direction la tente. Fin du day one !
Day two…
Courte nuit, encore égayée par les fous furieux du camping qui voulaient absolument « libérer l’apéro » et me voilà reparti vers les scènes. Petit moment de nostalgie et de plaisir, tout d’abord, avec les basques de Killers, survivant des années 80’. Un show concis, bien envoyé avec même une petite ritournelle métallique en langue d’Euskadi. Une bonne petite introduction à cette seconde journée.
Au même endroit, un peu plus tard, ce sera au tour de Lez Zeppelin de jouer…Je n’aime pas trop les « tributes » et encore davantage quand il s’agit d’un groupe référence. Je ne vais donc pas trop m’étendre, on peut noter tout au plus que les7/8 morceaux proposés sont dans l’ensemble correctement exécutés, sans plus.
Place à présent à un des groupes que j’attendais le plus sur la Warzone, les français aux accents punk de Burning Head. Fidèles à leur image ils asséneront un gig assez violent, renonçant volontairement (à l’exception d’une chanson) au reggae qui fait pourtant partie intégrante de leur répertoire. Beaucoup de pogos, de slams, de poussière…Du made in Hellfest quoi ! Je me suis régalé !
La curiosité me pousse à présent vers Walking Papers, ne serait-ce que pour apercevoir Duff Mac Kagan (ex Guns ‘n’ Roses). Là encore, bonne pioche ! Les ressortissants de Seattle et leur hard rock teinté de blues cartonneront pas mal. Encore un groupe à rajouter à ma (déjà longue !) liste de CD à acheter après le festival !
S’ensuivront We came as Romans, certainement bons…si j’en crois tout le bien qu’on m’en a dit…Le problème, c’est que je suis complètement hermétique à leur métal/technocore. Je n’ai rien contre, notez le bien, juste que ce n’est pas ma tasse de thé. Premier gros moment de ce 2eme jour, la M2 se voit prise d’assaut par Dagoba. Un des meilleurs shows que j’ai vu des français. Ils se donnent à fond sur tout les morceaux, le public exulte, en redemande, et à la demande du chanteur, nous assisteront au plus gros wall of death vu en 4 éditions de Hellfest ! Énorme !
En France on a peut-être pas de pétrole…mais on à des putains de bon groupes de Métal !
En discutant avec quelques personnes, j’ai pu me rendre compte que certains se demandaient ce que pouvait bien faire Status Quo au Hellfest. La réponse donnée par les vétérans anglais fut cinglante ! Quel bonheur d’entendre, « Caroline », « Down, down » en live ! Même le mièvre « In the army now » a fait chanter tout le monde ! De grands pros, contents d’être là, la complicité de Parfitt et Rossi jouant avec le public fait plaisir à voir. Que demander de plus ? Et puis, voir des coreux slammer sur les accords boogie du Quo… Jouissif !
Valley ensuite (après une grosse pause… désaltération houblonnée !) pour LE grand moment (à mes yeux en tout cas !) l’enchainement de malade, Monster Magnet/ Anselmo & The Illegals !
Emmené par un Dave Wyndorf des grands jours, le combo américain va déverser une heure durant son space métal psychédélique, prouvant, si besoin était, qu’ils sont bien des cadors. A quand une Mainstage pour eux ?
Occultant (quel dommage !) volontairement leur dernier opus afin de se concentrer sur les classiques du calibre de « Spacelord », « Dope to infinity », « Powertrip » ou bien encore « Medicine » ils ont fait de pâmer de plaisir la Valley.
Je mets ensuite à profit le temps mort qui s’ensuit pour m’arrimer solidement à la barrière de sécurité front stage. C’est qu’avec le set de Phil Anselmo qui arrive, ça va déménager…On va voir combien de temps je vais tenir face aux slameurs et pogos en tout genre qui vont invariablement suivre…
Réponse : à peu près ¼ d’heure ! C’était de la folie furieuse ! Et le fait d’avoir entamé le concert par un des nombreux classiques de Pantera « Hellbound » n’a rien arrangé à l’affaire ! Mais putain que ce fut bon ! On pourra dire tout ce qu’on veut sur le Philou… Mais lui c’est un mec qui respecte son public ! Même sur un show comme celui-là, où gêné par le nuage de poussière il avait de temps à autre du mal à poser sa voix, pourtant d’habitude surpuissante. Comme ce fut le cas sur « Death rattle » (encore un cover de Pantera !).
Mais bon, le mec est tellement plein d’énergie qu’il arrive malgré tout à faire passer l’émotion. J’en ai encore tout plein de frissons !!!! J’avais ensuite, après la déferlante Anselmo, envisagé d’aller me finir le conduit auditif du côté de la Altar pour Carcass…Mais, la bière qui a constitué la majeure partie de mon alimentation de ce WE de l’enfer, en a décidé autrement…
Ayant sympathisé avec des sud américains à la sortie de la Valley, nous nous sommes arrêté nous refaire le gosier…et de fil en aiguille, perdu la notion du temps…Et zappé Carcass (honte à moi !!!). C’est en titubant quelque peu que je rejoindrai ma maison en toile…
Day 3….
Déjà le dernier ! C’est vous vous en doutez, avec un mal de crâne incommensurable que j’émerge péniblement ce matin ensoleillé (trop ensoleillé ! quelqu’un peut baisser la lumière, please ? bobo a la tête…)
Un petit coup de mon ami J.D. pour me rincer la bouche (on m’a toujours dit qu’il fallait soigner le mal par le mal) et me voilà, une fois de plus reparti en direction du champ de bataille métallique.
Première mauvaise idée de la journée : retourner sur la grande roue (je voulais faire des photos).
Le problème, c’est que comme son nom l’indique, et bien, ça tourne ! (Et en plus ça monte, c’est un peu le principe !) : c’est donc du haut de mon perchoir mouvant que je verrai débuter les ressortissants américains de Scorpion Child, un hard rock groovy, teinté de blues, carrément typé end seventies, un peu à l’image d’un Rival Son.
Le truc idéal pour se remettre dans le sens de la marche. Je passe ensuite sur l’autre Mainstage pour les furieux de Lofofora, et une fois de plus, pas déçu du voyage ! Slams et circle pits sont bien évidement de la partie, et l’énergie déployé par nos petits français fait plaisir à voir !
Reuno est vraiment une bête de scène qui ne soutient allègrement la comparaison avec un Phil Anselmo, par exemple. Le seul regret (mais depuis trois jour c’est le même) la faiblesse de temps de jeu des groupes français (quasiment tous placés le matin) 30 mn pour Lofo…C’est abuser !
Étant un petit peu en mode récupération je ne vais rien voir ou faire de notable jusqu’au milieu de l’après midi ou j’enchainerai Crowbar et Powerwolf. Agréablement surpris par le Sludge/ stoner de Crowbar, très puissant, lorgnant moins vers le blues que Down, l’autre illustre combo de Kirk Windstein, qui semble beaucoup plus libre sur la scène sans la présence du charismatique Phil Anselmo. On voit que le mec prend vraiment son pied avec un groupe correspondant peut-être un peu plus à son jeu de guitare qui semble ici beaucoup plus désinhibé. De plus le bougre chante plutôt pas mal, et comme la majeure partie de leur prestation est basée sur leur dernier album « Symmetry In Black » qui est aussi le plus abouti, je passe carrément un super moment. Pour Powerwolf, il n’en sera malheureusement pas de même, le groupe donnant vraiment trop dans le cliché hyper éculé, je survolerai la chose d’une oreille quelque peu distraite, le seul fait marquant étant que les teutons évoluent sans bassiste. Leur pseudo power métal (genre pour lequel je suis pourtant friand) m’a laissé de marbre.
Et Angra,? je vais vous la faire très courte… Je n’ai jamais été trop fan des brésiliens, trouvant que le mélange power/prog qu’ils nous ressassent à longueur d’albums était fade et pompeux (désolé pour les fans du combo, mais j’ai pour principe d’écrire ce que je pense), le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en live et avec au chant un Fabio Leone (Rhapsody) un brin empâté ne m’ont pas fait changé d’avis… Après, je respecte ceux qui ont trouvé ça bien, ce n’est pas mon cas, même le moins insipide de leur titre « Nothing to say » ne parvenant pas à m’emballer.
Les canadiens d’Annihilator par contre, ont été plus dans la mouvance de ce que j’aime, nous servant une mixture élaborée tirant à la fois vers le thrash et le prog, cornaqués de main de maitre par leur père fondateur, le guitariste virtuose, Jeff Waters. Vous voulez encore des surprises ? En voilà au moins une avec Emperor ! Les norvégiens nous ont délivrés un show grandiose, maitrisant le pourtant difficile exercice de reproduire sur scène la complexité de leur Black métal symphonique. Impressionnant de maitrise, Emperor a prouvé devant les 50000 personnes présentes à ce moment sur le site, que leur réputation n’était en rien usurpée, et qu’ils méritaient vraiment d’ouvrir pour Black Sabbath !
Le Sab’4, parlons en, justement. Si il y a un groupe que je rêvais de voir « en vrai », c’était bien celui là !
Si les fondateurs du heavy métal n’ont pas foncièrement déçu… ils ne m’ont pas pour autant fait grimper aux rideaux ! Rien à dire sur le listing, les classiques sont tous là , de « War pig » à « Iron man » en passant par « Into the void« , « Fearies wear boots« , l’incontournable hymne « Paranoid »… il n’en manquait pas un.
Ce n’est pas ça qui m’a fait rester sur ma faim, mais plutôt primo, la piètre prestation du prince des ténèbres Ozzy Osbourne, se montrant parfois à la limite du pathétique (et ce n’est pas snobisme de ma part, car croyez moi, j’aime et je respecte vraiment la carrière du Monsieur), incapable de chanter juste, se contentant de haranguer la foule par de pauvres « Are you fucking crazy ? », « Come on » ! Et puis basta !
Se mouvant à grand peine sur une scène qui semble désormais bien trop grande pour lui, Ozzy fait peine à voir, il n’est à présent que l’ombre de ce qu’il était encore il y a 10 ans….
Secondo, la froideur du show. Moi qui pensait que cela allait être un grand moment de magie…Que nenni ! Rapide, court, pas de vraies impros, un batteur qui bien que semblant à l’aise, ne remplacera jamais à mes yeux Bill Ward (j’ai bien aimé les tees shirts vus sur le site ou il était inscrit -no Ward, no Sabbath -). Seule la paire Iomi/Buttler a semblé surnager.
C’est donc sur un sentiment de frustration mêlé de déception que ce terminera pour moi cette édition du hellfest 2014, n’ayant plus la force de poursuivre l’aventure jusqu’au passage d’Opeth. C’est cependant avec le cœur lourd et la tête remplie de superbes images que je repars (toujours en compagnie de mon fidèle Mister Judje) en direction de mon chez moi, dans le monde normal….
Rendez vous en 2015 pour ce qui s’annonce comme le plus gros Hellfest de l’histoire.
1 Commentaire sur “Hellfest 2014 – Vu par Erikillmister”
Posté: 1st Août 2014 vers 16 h 17 min
Merci Metalfreak pour l’ajout des photos! les miennes souffrent un peu de la comparaison par rapport à tes clichés…Mais je trouve franchement que le report publié comme ça….C’est trop bon!(en toute modestie pour la partie me concernant, bien évidement!)
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