Hellfest 2014 – Vu par Hitcat

Le 4 août 2014 posté par Metalfreak

(NdMetalfreak) Régulièrement pendant le mois d’août, on va parler du Hellfest. Quelques membres de Soil Chronicles y étaient, accrédités ou non, et ont eu envie de partager ce qui a été pour eux un grand moment.

 

Aujourd’hui, après notre vétéran Erikillmister ( ici : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-2014-vu-par-erikillmister), et Celtikwar ( là : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-vu-par-celtikwar-1), place à Hitcat qui nous raconte Iron Maiden et Black Sabbath.

Les photos étant contractuelles, nous n’en auront pas de ces deux groupes sur ce live report…

 

Texte et photo : Hitcat

 


 

Nous voilà à Clisson, nous sommes le premier soir du mythique festival Hellfest sur la scène du Mainstage 1.
Iron Maiden, ce groupe qui n’est plus à présenter a pendant plusieurs années fait l’objet de rumeur sur leur venue au festival. L’annonce du groupe sur l’affiche du fest avait provoqué un vif engouement chez les fans, eux même reconnus comme faisant parti des meilleurs publics musicaux.

Cette fois-ci ça y est, il est 20h50 et Doctor doctor concrétise enfin cet impatient désir sur les enceintes du Hellfest. S’en suis l’intro de cette tournée Maiden England que certains ont déjà entendu à Bercy ou encore au Sonisphère. Très rapidement le décor est dévoilé au travers une ambiance dont les couleurs sont peu communes au heavy metal (bleu glacé et blanc). Moonchild entame le set accompagné d’un effet de pyrotechnie qui vient surchauffer un public déjà bouillant par la journée métallique ensoleillée. Tout de suite après, c’est au tour de Can I Play with Madness puis de The Prisoner (une rareté en live) introduite par un passage de la série. 2 Minutes to Midnight termine cette première série avant un premier discours. Et quel plaisir de d’entendre « Bonsoir Clisson » ou encore dire « Screeeeam for me Hellfest » avant qu’une détonation générale de cordes vocales soit donnée en guise de réponse.
Il faut dire que Bruce aime parler (français) et faire participer le public. Le sujet du soir : le foot. Bien sûr, la coupe du monde est d’actualité et le groupe aime ce sport. N’oubliez pas, Iron Maiden a sa propre équipe de soccer nommée FCIM (Football Club Iron Maiden). Tout le long du show, Bruce indique le score du match France – Suisse.

Nous repartons avec Revelation qui remplace Afraid To Shoot Strangers de la Setlist initiale de la tournée. The Trooper permet au chanteur de revêtir son costume de l’armée anglaise et taquiner Jannick Gers avec son drapeau anglais. La tremblante The Number of the beast est ensuite interprétée.

La pyrotechnie n’est pas une spécificité de l’entrée du groupe, nous la retrouvons tout au long du concert ce qui donne à Bruce un nouvel atout théâtral, notamment durant Phantom of the Opera car bien sûr, les shows d’Iron Maiden se veulent spectaculaires.
Eddie, le 7ème membre, pour ne pas dire le 7ème fils fait quand a lui son apparition pour jouer comme à son habitude aux côté de Jannick Gers durant Run to the Hills.

Wasted Years se glisse dans le set avant l’interprétation d’une nouvelle rareté : Seven Son of Seven Son durant laquelle un magnifique buste d’Eddie fait son apparition faisant honneur au costume et à la coiffure de Bruce.

S’en suit l’indétrônable (ou presque) enchainement Fear Of The dark / Iron Maiden. La température du public est alors à son comble, c’est une marrée humaine qui hurle, chante et applaudit le groupe, la communion des deux étant toujours aussi remarquée. C’est alors qu’un troisième Eddie apparait. Statique mais toutefois animé et enflammé.

Le groupe offre un spectacle à la hauteur de l’exigence qu’il leur est demandé. Les acolytes ayant une forme que même les plus jeunes peuvent envier. Ceci rend le concert fluide voir presque trop car le groupe quitte déjà la scène.

Largement acclamé, le rappel débute par le Churchill’s Speech. Un bonnet d’aviateur et c’est au tour de Aces High puis The Evil That Men do et enfin Sanctuary. Ce large Set de retour en met encore une fois plein les yeux et les oreilles puis les lumières se rallument sur la scène signifiant la fin du concert. Le public se disperse en chantonnant et en dansant sur Always Look on the Bright Side of Life de Monty Python, devenue presque aussi mythique que Doctor doctor lors des fins de concert.

Setlist

Doctor Doctor
Rising Mercury

Moonchild

Can I Play with Madness
The Prisoner
2 Minutes to Midnight
Revelations
The Trooper
The Number of the Beast
Phantom of the Opera
Run to the Hills
Wasted Years
Seventh Son of a Seventh Son
Fear of the Dark
Iron Maiden

Churchill’s Speech
Aces High
The Evil That Men Do

Sanctuary
Always Look on the Bright Side of Life

 

Dimanche soir, le festival de Clisson s’apprête à voir la tête d’affiche de cette dernière journée aussi belle et chaude que les précédentes. Le public est en place depuis l’après-midi, assez tôt, parfois même le matin. Les piliers du doom Metal sont bel et bien attendus. Non pas sans inquiétude, certains se souviennent encore de la prestation loupé d’Ozzy il y a quelque temps et qui avait conduit à l’arrêt prématuré du show. Les travers d’Ozzy lui ont par moment couté des ennuis qui eux-même ont affecté sa réputation.
Le public attend donc l’arrivée de leur idole et c’est lorsque la Mainstage 1 s’allume que leur souhait s’exauce.

War Pigs débute le set histoire de commencer en mettant tout le monde d’accord. Incontournable, célèbre, personne dans le public n’est en droit de ne pas la connaître. Cette musique ne s’écoute pas, elle se vit.
Le set se poursuit par une succession de chanson moins connues des moins initiés et d’autre qui en revanche, déchaînent en un éclair des milliers de personnes.

C’est le moment de jauger l’état de Ozzy et justement, au début du show, il est assez préoccupant. Il semblerait que son pied de micro endosse l’importante responsabilité de le tenir debout. Les rares évasions « sans les mains » sont courtes. Fort heureusement, Ozzy a très vite su adapter sa forme et faire la joie de son public par une prestation finalement réussie et dynamique, ne manquant pas, entre autre une démonstration de saut de grenouille. Le chanteur sur-motivé était bel et bien décidé à secouer son public.
Côté gratteux, c’est sans difficultés que les doigts glissent le long des manches. Les 2 compères à cordes, l’un avec, l’autre sans médiator écoulent les notes de basse et de guitare avec une technique hautement professionnelle. Et leur rôle n’est pas banal quand on sait que quiconque veut faire deviner des musiques de Sabbath passe forcément par le fredonnement d’un passage de corde.
Finissons pas le plus jeune mais non moins talentueux batteur. Ce n’est que très récemment que Tommy frappe la peau Sabbathienne et quelle fougue ! Cette démonstration se fait tout le long du concert et surtout lors de Rat Salad, un morceau particulièrement adapté pour une démonstration rythmée de batterie. Le tempo est donné et ça remue !

Le Hellfest aura donc de nouveau eu Black Sabbath pour groupe de fermeture, qui plus est par un très bon show.

War Pigs
Into the Void
Snowblind
Age of Reason
Black Sabbath
Behind the Wall of Sleep
N.I.B.
Fairies Wear Boots
Rat Salad
Iron Man
God Is Dead?
Children of the Grave

Paranoid
Zeitgeist

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