(NdMetalfreak) Régulièrement pendant le mois d’août, on va parler du Hellfest. Quelques membres de Soil Chronicles y étaient, accrédités ou non, et ont eu envie de partager ce qui a été pour eux un grand moment.
Aujourd’hui, après notre vétéran Erikillmister ( ici : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-2014-vu-par-erikillmister), place à un Celtikwar quasiment injoignable pendant trois jours tellement il était pris dans l’ambiance du fest ! Il nous raconte la première journée !
Texte : Celtikwar
Photos : Metalfreak
Le Celte vous raconte l’édition 2014.
Il arrive en train (merci d’ailleurs aux petits soucis de la SNCF à Rennes), l’ambiance commence arrivé à Nantes, où il tombe dans une gare envahie par des tortues Ninja à cheveux longs tout de noire vêtue. Il faut dire que la tente dépliable en deux secondes est la meilleure amie des festivaliers, bien entendu derrière la valise de bière et la bouteille de Jack.
Arrivé à Clisson, la chaleur monte, la soif aussi et c’est un superbe site que l’on découvre ce Jeudi soir : le sol est goudronné, l’entrée des scènes (là où l’on attend patiemment de faire tripoter avant d’aller aux concerts) est pavée, et c’est un KING KONG géant qui nous accueille.
Quelle beau travail d’organisation, une belle montée des marches pour rejoindre le camping et vous voici arrivé au Metal Corner , rien de mieux que de prendre deux bons litres de Muscadeth pour se mettre dans l’ambiance.
Pour le Celte la journée du vendredi démarre avec Crossfaith, un groupe de Metal Electronique japonais. Assez surprenant et mettant bien l’ambiance, les zicos sont survoltés et tournent dans tous les sens possibles, le public commence d’ailleurs à se rapprocher vivement des scènes.
Lors de ce concert le Celte rencontre alors HitCat et son ami qui, en bons fans d’Iron Maiden, se sont collés aux barrières dès l’ouverture du site. Le Celte trouve d’ailleurs l’idée pas si mauvaise et va les accompagner sur toute la journée. Lâchant cependant le Graal de cette place au premier rang pour aller chercher une bière de temps en temps ….
Arrivent ensuite les thrashers de Fueled By Fire, le celte se souvient les avoir vu il y a quatre cinq ans. A cette période, la formation écumait les petits rades sentant la vieille bière et l’huile de vidange, il est assez surprenant de les voir maintenant sur la Mainstage 02, mais leur plaisir et la violence de leurs riffs nous prouvent bien qu’ils ont mérité leur place. Pas de quartiers pour la concurrence. Le groupe continue d’ailleurs de monter en puissance et il ne serait pas étonnant de le voir l’année prochaine à un meilleur créneau.
Après être allé chercher une petite bière, le Celte se replace aux barrières pour le concert de Satan, cette prestation éveillait d’ailleurs sa curiosité car il avait entendu beaucoup de bien de cette formation, mais beaucoup de choses moins élogieuses aussi. Mais le Celte prend une véritable baffe à l’écoute de ce Heavy très puissant . Il faut dire que les morceaux « Trial By Fire« , « Blades OF Steel » et « Time to Die » placés en ouverture font d’énormes ravages, d’entrée de jeux le ton est donné.
Toxic Holocaust nous replonge ensuite dans le Thrash Metal bien puissant aux riffs entraînant, ce qui vous donne une soif d’enfer, les pogo soulèvent des tonnes de poussières, les gorges se sèchent, les gosiers brulent, il est donc nécessaire de se ravitailler en bière et quelle bonheur pour la glotte que de sentir cette divine mousse venir la nettoyer. On se sent de nouveaux prêt à hurler « War Games » ou « Bitch« .
On retourne ensuite dans le Metal Industriel et moderne avec Powerman 5000. Pour le Celte, c’est découverte : il faut dire que ce style n’est pas vraiment celui qu’il privilégie, mais en concert on a souvent de bonnes surprises, la bière aidant et l’ambiance aussi. Il faut dire que le son monstrueux des Mainstage regonfle à bloc les prestations. Powerman 5000 fut donc une belle découverte.
Voici venu Rob Zombie, avec un décor de scène très moyen (autant de temps passé pour l’installer, pour qu’en plus il ne soit pas si beau que cela…), mais l’ambiance remonte d’un cran. Il faut dire que ses rythmiques sont des plus entraînantes et Rob est un grand showman, remarquant qu’une personne porte un masque de cheval, il va même jusqu’à l’emprunter pour le porter sur scène, quoi de mieux lors d’un festival pour faire hurler de joie un public imbibé ? « Living Dead Girl » et « Never Gonna Stop » remportent d’ailleurs les éloges d’une foule de plus en plus compacte et délirante.
Retour à la violence avec Sepultura : cela faisait un petit moment que le Celte ne s’était pas penché sur ce groupe, il faut dire qu’il y a eu de nombreux changements, mais la ligne de conduite reste présente. Cependant, sur les vieux titres, le feeling n’est plus le même : les brûlots comme « Refuse/Resist » ou bien évidement « Roots Bloody Roots » qui clôture le set sonnent un peu en demi teinte. Mais pour les nouveaux titres, la puissance est de mise. Il faudrait presque que le groupe enlève de sa setlist ses classiques pour se concentrer sur la période la plus récente.
Aïe, Aïe, Aïe. On commence à être serré aux barrières. Puis voilà qu’un pauvre guignol essaye discrètement de me jarter, alors que je tiens mon poste depuis le matin. Y’en a qui ne doute de rien. Faut vraiment avoir du culot, placer d’abords sa main sur les barrières entre deux personnes, puis attendre le moindre mouvement pour espérer gagner quelques millimètres, sans pousser violemment, mais mine de rien, cm par cm, c’est qu’on fini par être tassés, et du coup faut pas s’étonner si le Celte te renvoie d’où tu venais : t’as bien tenté, mais fait pas chier.
Iron Maiden monte alors sur scène et c’est l’extase : la foule se met à hurler de tout son coeur, et ce ne sont pas loin de 140 000 cordes vocales qui répondent au « Scream For me Hellfest » lancé par Bruce. Il faut dire que cette tournée Maiden England est un pur bonheur pour les adorateurs de la vierge de fer. Mine de rien, c’était la première fois que le Celte était à un concert d’Iron Maiden et il en a pris plein la gueule, du plaisir à l’état pur. Voire Monseigneur Harris surplomber la foule et marteler sa basse en regardant le public droit dans les yeux est assez impressionnant. Janick n’est pas mal dans son genre non plus, le guitariste enchaîne les jeters de guitare, la fait tournoyer au dessus de lui, prend les positions les plus énigmatiques possibles, il renvoie une grande dose de bonne humeur au public. Le maître chanteur Bruce lui est un véritable show-man qui maîtrise et domine son public avec la puissance de sa voix, fait le spectacle grâce à ses divers accoutrements permettant de s’imager un peu plus le décors de chaque titre, puis donne aussi les résultats du match France – Suisse qui avait lieu pendant le concert. Ça coupe un peu l’ambiance, mais c’est à chaque fois applaudi par les personnes présentes près du Celte, celui ci se dit alors que tant mieux pour eux, tant qu’on le laisse hurler les refrains, tout va bien.
Hitcat en grande fan d’Iron Maiden vous a fait un compte rendu beaucoup plus précis et détaillé du concert, n’hésitez pas à aller zieuter ses saintes écritures (ici : http://www.soilchronicles.fr/reports/hellfest-2014-vu-par-hitcat)
Le concert avait quand même épuisé le Celte, une ambiance de folie, une chaleur renforcée par les effets pyrotechniques, puis le plaisir était si grand que tant pis si on manque un peu Slayer, le Celte profite que le passage se soit vider pour aller rapidos se chercher une bolée avant que la foule ne se tasse pour Sabaton.
Le groupe monte sur scène avec un peu de retard, et avec un son un peu cafouilleux, ce qui est bien dommage car Sabaton mérite quand même bien plus de puissance. L’ambiance est tout de même bien présente et le groupe n’a rien perdu de toute son énergie. Joakim cours dans tous les sens en martelant le tempo comme s’il était en séance de musculation. Le groupe enchaîne les titres versions hymnes « Ghost Division« , « The Art Of War » , « Carolus Rex« , etc mais y insére quand même quelques chansons de son nouvel album qui vient tout juste de paraître. Le groupe remercie d’ailleurs la foule présente pour les nombreux téléchargement de Heroes qui battent toutes leurs espérances. Histoire de profiter de la fête et de continuer dans la bonne ambiance Sabaton entame un « YMCA » avec un début de chorégraphie, le groupe se verra donc acclamé Village People par la suite. C’est quand même surprenant, le Celte était loin d’imaginer qu’un Vendredi Soir au Hellfest il entendrait 80 000 personnes hurler « Village People« … Comme quoi, on peut toujours se tromper. Le concert continue avec de multiples doses d’humour, pour introduire « Resist and Bite« , Joakim prend une guitare (car il en faut trois pour ce titre) et nous montre qu’il sait bien en jouer en entamant de façon assez chaotique « Smoke On The Water« , ce qui fera quand même bien rire, mais rassurez vous, par la suite rien à redire il s’en sort avec brio, mais on comprend maintenant pourquoi il tient la place de chanteur.
Ce concert était donc un grand moment de Heavy Metal , dommage une nouvelle fois pour le son.. Mais bon, on va s’en plaindre, un seul groupe en une journée ce n’est si mal que cela quand même, puis cela ne nous a pas empêché de bien profiter.
Setlist Sabaton:
The Final Countdown
The March to War
Ghost Division
To Hell and Back
Carolus Rex
Screaming Eagles
Swedish Pagans
Soldier of 3 Armies
Resist and Bite
Sun Tzu Says
The Art of War
Primo Victoria
Dead Soldier’s Waltz
Une cure de jouvence avec les Trashers de Death Angel, il faut dire que les titres « Left For Dead » « Evil Priest » , »Execution don’t save me » sont de véritables pépites en festival, les morceaux font d’ailleurs le bonheur d’un public venu en masse qui a salué la prestation d’un Death Angel qui fait toujours des ravages là où il passe. Comment présenter un concert de Death Angel ? Vous savez bien ce que c’est, vous y avez déjà été et rapidement compris, si vous ne le savez pas, rattrapez vous de toute urgence, il faut y aller.
Il est temps cependant d’aller se pieuter. Non sans faire une pause bière au passage quand même, mais pour Celte , la journée est bien finie, il faut qu’il rejoigne sa tente. Histoire d’être encore en forme pour le lendemain, puis retrouver son amis le Pack qui l’attendait depuis tôt le matin.
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