Photo + report : Metalfreak
N’en déplaise aux éternels pisse-froid considérant que ce festival annuel est la réunion de tous les bobos de la planète, ces mêmes qui pleurent à longueur de réseaux sociaux qu’il n’y a jamais assez de concerts en France, mais qui évitent soigneusement d’avoir la possibilité (financière ou autre) d’y aller, crachant leur frustration à la gueule de ce qui y vont, ou préférant faire la pleureuse dans des statuts Facebookiens au ridicule exponentiel !
On a même pu y lire « oh non, y a Linkin Park, j’y vais pô »… C’est sûr, la centaine d’autres groupes présents ne donnaient pas envie non plus (ironie inside).
Enfin bon, passons, on a les excuses et l’intelligence qu’on peut !
Toujours est-il que cette année, une fois de plus, ça valait le coup d’y être.
Occultons les 220.000 personnes comptabilisées sur trois jours, soit 20.000 par jour de plus que l’année dernière, ça commence en effet à faire beaucoup !
D’autant que la canicule sur les trois jours – on parle du Hellfest le plus chaud depuis sa création – amplifiée par un vent d’est asséchant tout sur son passage, les coins d’ombres (particulièrement sous les tentes) étaient pris d’assaut.
Autant dire que le passage d’une scène à l’autre commençait sérieusement à s’apparenter à un parcours du combattant passé 17 heures.
Autres petits défauts ? Rien de bien méchant, ça relève de l’ordre du détail…
Quand on est photographe, faire la queue pour les Mainstage juste à l’entrée des toilettes était un rien galère et il fallait aimer être bousculé toutes les cinq secondes pour ne pas ressentir un quelconque agacement au bout de la centième personne autotamponnante !
Même constat à la Valley, blindée de chez blindée, où l’entrée et la sortie du pit photo se font du même côté… me poussant à abandonner l’idée de shooter Red Fang par exemple après avoir tenté pendant la bagatelle de cinq morceau de tenter d’essayer d’arriver ne serait-ce que sous la tente…
Mais bon, l’un dans l’autre, il y a toujours trois groupes qui jouent simultanément… Ne pas réussir à en approcher un permet de potentiellement assister à deux autres.
Ce qu’on retient, c’est que ce furent trois jours intenses, physiquement et émotionnellement.
Des interviews fabuleuses à venir (Deathcode Society, Crippled Black Phoenix, Los Disidentes Del Sucio Motel, Sidilarsen, Deficiency même s’ils ne jouaient pas cette année… même le maire de Clisson), des retrouvailles d’amis de longue date qu’on ne revoit qu’à Clisson – mention spéciale à toi, Hervé ‘SK’ Guégano – un point presse ré agencé et plus pratique, jouxtant un carré VIP absolument magnifique preuve que l’organisation ne se moque pas de ses partenaires, des agents de sécurité toujours aussi adorables et professionnels…
Sans parler d’une foultitude de bénévoles rivalisant de bonne humeur.
On ne peut pas oublier de mentionner le soin particulier apporté aux décors… Définitivement la grande classe.
Et surtout, surtout, un véritable effort fait pour améliorer la fluidité au niveau de l’entrée : en ça, un grand bravo ! Les festivaliers attendaient moins longtemps leur passage, et le site était déjà bien rempli de ce fait lors des groupes d’ouverture.
Bref, avec Muchy et mon bras droit Bloodybarbie, Soil Chronicles s’est fait trois jours de rêve à la grand-messe metallique aussi annuelle que Clissonienne.
Trois jours de folie pure, remplis de bonne humeur, sous un soleil de plomb : autant dire que la nuit, on n’avait pas trop de problèmes pour s’endormir après du crapahutage intense à aller des Mainstage à la Warzone, des tentes au point presse, et ce de 10h du matin à 2h… du matin.
Mais on ne le répètera jamais assez : que du bonheur !
(Muchy avec modération)
(Metalfreak et Hirax)
(Bloodybarbie et Hitcat)
Bilan des courses :
- 2500 photos prises
- 46 groupes shootés
- 120 photos d’ambiances
- 6 interviews
- 45 bouteilles d’eau bues
- 25 shooters d’un breuvage aux 56 plantes
- Des coups de soleil à la pelle
- Des ampoules à vous rendre les pieds phosphorescents
- Un dos en compote à trimbaler un sac sur le dos non stop
- Des délires en veux-tu en voilà
- Des fous rires à en perdre le souffle
- Des amis qu’on ne voit que là bas
- Et des remerciements à tous, à commencer par Roger Wessier, Ben Barbaud et toute l’équipe !
Et musicalement, il y a eu de très belles surprises !
On en reparle dans les articles suivants…
Et une galerie photos est à découvrir ici !!!!
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