King Dude + Y.Blues (Chambéry, le Brin de Zinc, 31 mai 2017) ...
Photos + report : Metalfreak
Cette affiche là, c’était hors de question de la louper.
King Dude, je les avais découverts totalement par hasard au Hellfest 2016 grâce à mon ami Cyril (Figeur Intemporel).
Bref flash back : je faisais tranquillement la queue au pit photo pour shooter The Skull à l’Altar quand il est venu me dire gentiment dans le creux de l’oreille : « connaissant tes gouts, je pense que tu devrais faire un tour à la Valley« .
Étant d’un naturel extrêmement patient et surtout voyant que je ne faisais pas partie de la fournée suivante pour faire mes clichés, je me dis que, après tout, zou, allons-y. Je prends quelques clichés par curiosité de ce groupe et je retourne à l’Altar.
Je t’en foutrais, oui ! Je suis aller voir King Dude et leur univers m’a tellement fasciné que je suis resté jusqu’au bout… en me jurant de les revoir dès lors qu’ils viendraient dans mon coin, même à quelques centaines de kilomètres à la ronde.
Bref, LA claque.
L’album « Sex » sorti quelques mois plus tard (et chroniqué par notre Épée préférée qui lui a donné la note maximale) n’a rien fait pour que je change d’avis sur ce groupe hors norme…
Y.Blues avait la lourde tâche d’ouvrir pour King Dude.
Ce trio, je ne le présenterai plus, à chaque fois, j’utilise un maximum de superlatifs.
Mais là, pour le coup, le groupe n’était pas complet.
Des petits soucis de santé ont poussé le bassiste à déclarer forfait…. et même le batteur n’était pas là, du moins sur scène.
Non, Yaiba a opté pour un set plus original : acoustique, avec la présence d’un membre des Mountain Men à l’harmonica, monsieur Ian Giddey.
Un personnage, un monsieur, d’origine Australienne d’une richesse humaine remarquable et à l’humour délicieusement britannique.
A eux deux, ils ont fait le show, avec ce qu’il faut d’interactivité entre eux et avec le public.
Et musicalement, cette nouvelle approche des titres de Y.Blues avaient un relief très intéressant !
On ne peut pas dire que la qualité de sa musique s’en est trouvée améliorée ou diminuée, une chose est sure, c’était différent et la surprise n’en a été que plus agréable.
Du grand art !
Quand King Dude entre sur scène, j’ai droit d’entrée, de la part de T.J. Cowgill, à un salut qui donnait le ton (voir première photo du report).
Le show allait être irrévérencieux, d’une sensualité sans limite et d’une ambiance à la moiteur vicieuse.
Bref, on allait se régaler.
Entre ambiance rock ‘n’ roll, gothique, parfois punkisante, King Dude donnait un show fabuleux de par la musique proposée et par le climat ambiant au sein de la petite salle du Brin de Zinc.
La bassiste, énigmatique, au crâne rasé et à la poitrine généreuse, rajoutait une sensualité suggestive bienvenue.
Chacun y allait de sa petite attitude pour que l’attention soit au mieux portée sur eux, et la musique faisait le reste.
Lorsque le groupe est arrivé au dernier titre, on savait qu’on avait passé un putain de pur moment de rock ‘n’ roll, qui a paru ultra court, et qu’on aurait bien aimé voir se prolonger, même toute la nuit.
Merci Y.Blues, merci King Dude, merci le Brin de Zinc et surtout merci à Under Black Horizon de nous les avoir faits venir.
Inoubliable !
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