Live report & photos : Metalfreak

Au rayon des folles rumeurs, on pourrait s’octroyer n’importe quelle salacité improbable, vendeuse à souhait, afin d’alimenter les potins les plus hallucinants de la scène rock et metal Grenobloise… Et oui, Barbie – Klaus ou Poupée ? – aurait été une garce, les membres d’Ellipsis auraient partouzé avec ceux de Whisky Of Blood, et le vent d’argent aurait remplacé les Hot d’or. L’un dans l’autre, si on peut s’exprimer ainsi, ce 18 février 2012 était l’occasion pour l’Ampérage de Grenoble de vivre une soirée rock et metal des plus réussies ces derniers mois. La faute à quatre groupes qui ont rivalisé, chacun dans leur domaine respectif, de talent et de hargne.

Au rayon des festivités, Barbie Was A Bitch débute pied au plancher, avec son rock/hard rock punkoïde bien foutu, emmené par une chanteuse généreuse à tout point de vue, n’hésitant pas à balancer au public sa collection de strings, nous gratifiant de quelques reprises bien senties telles « It’s my life » (Bon Jovi) avec un Emmanuelson aux anges, « I wanna be your dog » d’Iggy Pop, « Policy of truth » (Depeche Mode) ou « You spin me round » (Dead Or Alive).
Aidés en cela par Alex de Lonewolf à la guitare, on a eu une petite demi heure sympathique de quoi chauffer le public dans de bonnes conditions.

Ambiance certes plus froide, mais bien plus intense avec le trio black metal de Livets Angest qui aura surpris plus d’une personne par la qualité de sa musique froide mais diablement efficace. N’étant à la base pas un grand amateur du genre en live, il faut reconnaître que ces trois là y ont mis une sacrée intensité, au point que je suis reparti avec leur EP « Reflexions on the will to live » sous le bras. Avec une nouvelle bassiste présente depuis un mois, le trio s’en est sorti sous les honneurs. A suivre de près !


Autre cover-band de la soirée, les Silver Wind ont mis à mal le public présent avec leurs reprises bien senties et un chanteur qui a fait des progrès incroyables dans son approche vocale des titres proposés. Ainsi des « Enter sandman », « Renegade », « Heaven and Hell », « Princess of the night », « Fade to black » ou l’excellent « Fear of the dark » se sont vus très bien interprétés par un groupe aux qualités musicales indéniables. Et les rares titres composés par eux-mêmes se voient être de bonne qualité également. Que demander de plus ?


Bon, vous prenez Ellipsis, vous enlevez la bassiste et vous la remplacez par le guitariste de Big Balls. Z’enlevez au passage le côté « psycho metal » pour le remplacer par un bon heavy rock’n’roll des familles bien barge ? Z’otez aussi le nom énigmatique de « Ellipsis » par un nom plus éthylisant, mais pour faire bien, vous collez un « of blood » histoire de dire. Et v’là-t-y pas qu’on obtient un Whisky Of Blood des familles à la mentalité sex, drugs et rock ‘n’ roll de la grande époque ! C’est-y pas mignon tout ça ? Et bien ne rigolez pas trop car ces quatre furieux en ont sous la semelle et ont torpillé à peu près 100% de l’assistance par leur furie, emmenés par un Emman… euh … Lord Whisky particulièrement remonté ce soir là. Présentant leur album tout frais sorti de la distillerie du coin, les 90 minutes de show ont été un véritable hommage à Lemmy, Lawless, Meine et consorts. Au point que je compte bien prendre un abonnement si leurs prestations sont à chaque fois de cet acabit. Avec en final quelques guests sur scène (Gérard Fois de Eternal Flight ou Alex de Lonewolf) avant l’habituel catalogue de la présence féminine au concert sur cette même scène. Que du bonheur, qu’on vous dit !

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