
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
« Une pyramide de baisers, une tempête d’amitié, une vague de caresse, un cyclone de douceur… » Vous connaissez les paroles de cette chanson, « Caroline », de MC Solaar ? Bon… Dans ce cas, vous enlevez tout le champ lexical de la tendresse et le remplacez par celui de la brutalité, et vous obtenez The Adversary de GxSxD. (Cherchez pas : j’avais envie de citer du MC Solaar)
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9,5/10
Même si cela s’est fait à rebours, tout le monde est désormais d’accord pour affirmer haut et fort, parfois de façon opportuniste après avoir craché dessus pendant des années, que la scène Death Métal française des années 90 était formidable. Il n’y a qu’à observer le regain de popularité de Loudblast, Mercyless, Putrid Offal ou autre Supuration pour en être convaincu. Pourtant, s’il y a bien un groupe qui, pour moi, incarnait un esprit subversif et le son de la crasse urbaine que l’on retrouva bien plus tard chez un Arkhon Infaustus par exemple ou désormais dans Diapsiquir, c’est bien Gothic, trio hélas mésestimé dont la production aussi rare que précieuse a, selon moi, inconsciemment mais durablement marqué les esprits.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Petit un : Putrid Pile est sans conteste l’un des meilleurs one-man-band actuels. Petit deux : Shaun LaCanne est peut-être bien l’un des meilleurs compositeurs de Brutal Death Métal du moment, son groupe étant largement au niveau d’un Gorgasm, voire à certains moments de Dying Fetus. Qu’est-ce qu’il nous met le type ! Il tricote sec et c’est pas de la blague ! Oh, les riffs qu’il nous tombe ! Sans compter que la programmation de la batterie est vraiment excellente, tellement qu’on ne fait d’ailleurs pas la différence avec un vrai batteur. Cette remarque n’est d’ailleurs pas forcément flatteuse pour les batteurs humains tant ils ont tendance à déshumaniser leur son, mais c’est un tout autre sujet…
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Depuis la fin des années 90, les Américains de Gorgasm nous font profiter de leurs fantasmes les plus dégueulasses en mettant en musique, sous la forme d’un Brutal Death édifiant, toutes les perversions sexuelles qui égayent si élégamment notre belle planète.
Quiconque a été confronté à la pochette de leur premier EP « Stabwound Intercourse » (1998) comprendra sans difficulté ce dont je veux parler, le cerveau ayant particulièrement du mal à supprimer cette image, aussi collante qu’une sangsue.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Encore une fois, lorsqu’on recherche l’excellence, nul besoin d’aller courir des contrées lointaines : tout est déjà chez nous. Ainsi Goryptic avec cet unique album à ce jour, « From Blast to Collapse », nous prend à la gorge avec son Brutal Death technique et chaotique qui n’a pas grand-chose à envier à qui que ce soit. De la production à l’exécution, rien n’est laissé au hasard et autant dire que onze titres déchirent violemment.
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Si nous sommes réunis ici en ce jour, enfin pour les deux ou trois qui se sont bougés pour l’occasion en se disant qu’il y aurait surement un buffet gratuit ensuite, c’est pour mettre au four la dépouille mortelle de Willhelm von Graffenberg, thermostat 7, comme il l’avait lui-même expressément souhaité si le bouton de réglage ne montait pas jusqu’à 666. Cet être de chair, non content d’avoir foiré sa vie, ne s’est pas contenté que de louper sa mort à 27 ans, ce qui lui aurait permis, pour de rire, d’entrer dans le panthéon du Club des 27, enfin du moins des ratés qui sont devenus chroniqueurs faute de mieux et auraient aimé mourir sur scène comme Dalida, mais à 27 ans, parce que c’est swag ! Non, il a également réussi à défrayer la chronique – hu, hu, hu – en clamsant tel un président de la 4ème République : au lit avec une jeunette de 20 ans pendant l’acte.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Vraisemblablement à la recherche d’une nouvelle maison de disque, les Suisses de Carnal Decay balancent donc deux nouveaux titres sobrement intitulés « Promo 2016 » afin de les aider dans leur démarche. Compte tenu de la qualité de leur Brutal Death Rouleau Compresseur Métal, j’espère que cela aboutira rapidement à un nouvel album pour faire suite aux flamboyants « Carnal Pleasures » (2006), « Chopping Off the Head » (2008) et « On Top of the Food Chain » (2011).
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6.66/10
« La musique, c’est du bruit qui pense » (V. Hugo). « Je pense donc je suis » (R. Descartes). Prenons ces deux citations et mettons-les en exergue par un syllogisme imparable. Si l’on considère que le Death Metal est une musique bruitiste – si, si, il faut l’admettre, soyons honnêtes – on peut donc considérer que le Death a sa propre conscience de son existence. Si vous avez un Dafalgan, gobez-le vite, on va plancher sur le sujet avec Doomsday Rituals de Centinex.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
J’espère que personne ne voit du racialisme dans le fait de dire que chaque continent, si ce n’est chaque pays, a sa propre façon de ressentir et d’interpréter le Métal. Ainsi, les musiciens d’Amérique du Sud, dès qu’il s’agit d’extrême, ont une violence, une folie qui leur est spécifique (qui a dit « c’est comme dans le porno » ? Un bon point pour le pervers à lunettes). Les Mexicains de Human Devastation font ainsi honneur à leur pays avec ce premier album : « Condenacion ». Aussi brutal et massif que Goretrade, complètement chaotique tel un Angel Corpse, technique à la manière d’un vieux Krisium, les huit titres pour seulement vingt petites minutes sont débauchés jusqu’à la moelle.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
En 2001, « Annihilation » m’avait déjà fracturé les tympans, jamais totalement réparés puisque je revenais inlassablement sur ce disque de Rebaellium, probablement l’une des plus belles choses engendrées par le Brésil, clairement au-dessus du Krisiun de ces dernières années à mon goût.
N’oublions pas que dans le Brutal Death, il y a schématiquement deux écoles : celle qui joue sur les rythmiques ainsi que la lourdeur, grosso merdo, et celle qui ne jure que par la rapidité d’exécution, les riffs millimétrés et les blasts super soniques. Rebaellium évolue dans cette seconde catégorie, avec un tel niveau de maîtrise que je suis bien en peine de citer un seul groupe pouvant aujourd’hui rivaliser, Angel Corpse s’étant reformé sans rien sortir de neuf. Alors que là…
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